Bonjour bonsoir. J'ai enfin chaud, et du soleil dans le dos. C'est la fournaise dans cette pièce, orientation Ouest. Diane a mangé plus que moi hier soir. On a de nouveau du Nutella à la maison, mais un énorme trou dans la langue me tient éloignée de la nourriture. Pas de piercing, je vous arrête tout de suite, chez moi les trous dans la bouche sont on-ne-peut-plus naturels, oui oui, c'est ce qu'on appelle des aphtes. C'est quand même chouette un blog, hein. On peut raconter toutes nos petites misères et étaler tous nos grands bonheurs. Une manière efficace de se lamenter sur son sort et de rendre jaloux le monde entier. Si si, avec un peu de prétention, on dira toujours que ceux qui ne nous aiment pas sont jaloux de nous, ça nous fera du bien, à nous et à notre égo. Mais franchement, réfléchissez un peu. Etes-vous jaloux de toutes les personnes que vous détestez ? On a plus de raisons de détester une personne pour ses idées que pour ce qu'elle a. Non ? C'est que le monde est bien superficiel alors. Mais ça, c'est pas nouveau ; je ne vous apprends rien. On pourrait traiter le sujet de la superficialité pendant des heures et être au coeur même de cette mode sans s'en rendre compte. La vie est triste, hein ? Mais non je vous rassure, il y a plein de choses intéressantes dans votre vie ; je serais brève sur le chapitre l'amour-est-la-plus-belle-des-choses ; et il y a vous. Oui vous, petits êtres insignifiants qui croyez vivre une vie exceptionnelle. Surement plus exceptionnelle que certains, mais jamais aussi exceptionnelle que d'autres. Je pourrais déblatérer pendant des heures sur cette année qui m'a quelque peu transformé, que c'est un bon changement, à part que je deviens peut être un peu associale, tant que j'ai mes quelques essentiels (quel mot ringard, vous ne trouvez pas ?), mais qui aurait envie de lire qu'une personne a appris à s'aimer à travers le regard de ses alter-ego ? Personne, pas même moi. Surtout pas moi. Et moi, et moi, et moi.
