Dix jours que je n'ai pas posté, et pourtant j'ai un tas de choses à dire, ma désertion n'est pas volontaire (au moins pas ici). Avec l'objectif de me coucher tôt, en particulier parce que je ne veux pas tomber de sommeil au théâtre vendredi soir (une pièce de trois heures, aussi passionante soit-elle, ne pourra pas être appréciée si j'accumule les retards de sommeils tout le long de la semaine), je ne compte pas écrire grand chose. Encore et toujours le sommeil, oui je sais. Mais je ne vois pas comment je pourrais vivre et dormir plus à la fois. Caféine et paracétamol, le cocktail du samedi. Et dire qu'il y a deux ans je trouvais les dimanche inutiles, aujourd'hui les weekends sont bien trop courts ! Je me répète, je radote. J'ai tellement peur de devenir comme mon père quand il parle de ses années lycée. J'ai tellement peur que tout s'efface, que tout disparaisse aussi vite que c'est apparu, et deux mois passés comme un coup de vent, et toujours que du vide, non ce n'est pas vrai, les idées germes dans l'urgence, mais je crois si peu au futur. Mon existence est vaine, merci Epicure de nous guider sur le droit chemin. Je t'emmerde, Epicure. Mes désirs vains sont toujours moins vains que ceux des autres, sauf exception. Mes désirs naturels indispensables au bonheur ne le sont pas pour notre ami grec. Je vous jure que si je n'ai pas ma dose d'images, je me tasse sur moi-même.
Les vacances, les vacances, j'attends les vacances avec impatience. Des projets, des projets, j'ai tellement d'idées au fond, tellement d'idées indispensables au bonheur mais qui ne permettent de satisfaire aucun des besoins de conservation.