Vendredi 5 février 2010 à 19:32

Quelle journée ! Après être arrivée au lycée à l'heure habituelle, je suis partie à contre-sens des affluants de la vallée, c'est à dire vers la gare avec Lauriane et Malher. Le quai s'est peu à peu peuplé de gens du lycée qui avaient décidé comme nous d'aller à la Journée des Universités. A la gare de Mulhouse, le train s'est vidé d'un énorme tas de gens du LSK. Nous attendions notre correspondance pour Strasbourg, des débats se sont engagés à propos du train que l'on devait prendre, certains sont partis en courant sur l'autre voie pour finalement revenir au bon endroit, il paraissait que j'étais stressée, mais je n'avais pas l'impression que ce soit le cas. Excitée, peut être. Le train est enfin arrivé, et une heure plus tard nous étions à Strasbourg. Sur le quai du tram, toujours la même foule de chez nous. Bien élevés, nous avons acheté nos tickets. Tram A jusqu'à l'Homme de fer, puis tram B jusqu'à Wacken ; c'était dans mes cordes, j'ai tout de même retenu quelque chose de ma précédente sortie à Stras. Enfin arrivés au Palais de la Musique et des Congrès, chacun est parti se renseigner de son côté. Eh ben les amis, l'année prochaine, c'est toujours pas gagné ! Je commence à envisager tout et n'importe quoi, des trucs impossibles à proposer à mes parents, des trucs pas fiables du tout pour la suite, parce que c'est bien ça le problème, c'est que je cherche comment joindre les deux bouts, parce que je l'ai, ma suite, mais je ne sais pas par quel moyen je vais l'atteindre. Bref. Revenons un peu à Stras. Après avoir obtenu mes informations, je me suis mis en tête de trouver Céline, ce qui a été plutôt simple, puis j'ai retrouvé Léa, et j'ai rencontré Lucie. Après ces retrouvailles, j'ai rejoins ma bande de la journée et nous avons repris le tram vers le centre pour aller manger au MacDo, ce qui ne fut pas une mince affaire. Après manger, il nous restait trois heures à meubler avant de reprendre le train. Nous commençâmes alors à flâner dans des grands magasins inutiles tels que les Galeries Lafayette et le Printemps, et pendant que Brian s'achetait des chaussures, Léa Lauriane et moi avons plongé dans des robes de soirée plus ou moins extravagantes. "Tout va bien pour l'essayage ?" "Oui !" "Normalement c'est une personne par cabine, pas trois ! Il y a une deuxième cabine en face de celle-là." C'est fou comme on fait tache dans ce genre de magasins, mais en tout cas, nous avons fait deux trois photos pour immortaliser ça. Nous avons laissé les mecs à la sortie du Printemps et sommes allées explorer un magasin de collants youpitralali, et les prix aussi. Il était environ quatorze heures, notre train partait à quatorze heures cinquante-et-une. Léa nous a quittées pour retrouver sa cousine, et pour meubler le temps restant, Lauriane et moi sommes allées fouiner dans le Virgin Megastore... et nous sommes tombées sur un stand spécial Saint Valentin très humoristique. Je feuilletais avec plaisir le Guide du Rateau ("Regarde ça ! Et lis ça !") quand Laurianne c'est exclammée : "Mais t'as vu quelle heure il est ?" Il nous restait un quart d'heure pour rejoindre la gare et le train. Nous n'étions pas en avance, mais c'était envisageable. De retour à l'arrêt de tram le plus proche, nous avons croisé d'autres collègues LSKiennes.
<< Vous retournez aussi à la gare ?
- Non, on prend le train de quatre heures. Et vous ?
- On prend celui de trois heures moins dix.
- Euh... Trois heures moins dix ? Trois heures moins dix dans dix minutes ?
- Euh... oui.
- Mais vous allez jamais y arriver !
- Mais si, et puis on a plus de dix minutes, il est pas encore quarante, seulement trente-huit, et le train est à cinquante-et-un, et le tram est proche.
- Mais ça suffira jamais.>>
Le stress commençait à monter à mesure que l'aiguille tournait, le tram arrivait lentement, et les arguments des filles ont eu raison de nous. Là, c'était vraiment la panique. Je piaillais dans le tram, et on allait jamais y arriver s'il fallait en plus trouver la bonne voie et composter le billet, et là, je me suis rendue compte que le monsieur de dos devant moi, c'était Jérémie. Le tram s'est arrêté à la gare, Jérémie est descendu, nous aussi, j'avais déjà compris qu'il prenait le même train que nous. Il marchait vite, nous aussi, j'essayais de le rattrapper et je me suis retrouvée collée contre sa guitare dans l'escalator, Lauriane était coincée derrière par d'autres voyageurs. Jérémie s'est faufilé entre les gens sur l'escalator, j'ai suivi l'exemple même si ça ne servait à rien puisque Lauriane était coincée derrière, mais au moins nous avons fini par nous croiser dans l'escalier : "Qu'est-ce que tu fais là ?" "J'ai un train dans trois minutes, peut être deux !" "Je prends le même !" "C'est quelle voie ?" "Deux !", tout ça en vitesse accélérée bien sûr, et Lauriane a fini par me rattraper et nous avons couru à travers la gare jusqu'à la deuxième voie, puis nous nous sommes jetés dans le train. "On a pas composté nos billets !" "Tant pis ! On est dans le train !!!" Nos jambes sont restées flageolantes pendant un bon bout de temps ! Il a fallu rester debout jusqu'au prochain arrêt, puis nous avons pu nous asseoir et enfin nous avons atterri à Mulhouse. Apparemment, il y avait un train en direction de Thann plus tôt qu'on ne le pensait, alors au lieu d'une demi-heure de correspondance, nous n'avons attendu que dix minutes, et nous avons pu discuter pendant le trajet indirect Mulhouse-Thann. Sans que je comprenne comment on était arrivés là, nous nous sommes retrouvées à la bonne gare, avons dit au revoir et sommes descendues définitivement du train. Au moment où je mettais le pied sur le quai, j'ai vu Quentin monter dans le train par l'autre porte pour rentrer chez lui, et ce fut un nouveau bouleversement puisque je comptais les attendre à la sortie de leurs cours, Diane et lui-même, histoire de les voir deux minutes avant de me barrer pour la semaine. Je n’avais pas fait le lien entre mon train et celui de 16:23 qui ramène les gens de la vallée chez eux après les cours. La présence de Quentin dans ce train impliquait aussi le fait que notre prof de physique commune avait probablement déjà quitté le lycée, alors que j’avais prévu de lui rendre à la fin des cours un devoir noté. C’est avec une pointe d’agacement que j'ai regagné le lycée à pied, en marchant d'un bon pas pour pouvoir choper le bus de 16:30, qui fut notre ultime moyen de transport en commun.
C'était une journée remplie de tellement de choses que je ne savais même plus dans quel état j'étais en rentrant à la maison (miséricorde pour mes pieds). Enfin, maintenant que j'ai écrit tout ça, je peux également octroyer un instant de repos à mes doigts.




 
Par stardust le Vendredi 5 février 2010 à 21:31
"Cette peau de lapin est très douce"... Et la suite tu la connais par coeur x).
Ce fut une journée mémorable je l'avoue. Si ça se trouve l'année prochaine (si tu vas à Strasbourg)il nous arrivera la même aventure avec notre train retour qui sait ;). En tout cas je m'en souviendrai longtemps de notre épopée fantastique :)
 

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