Ca sent la fin.
Fin des vacances qui arrive en même temps que le soleil, nous permettant de ressortir les petites robes comme si nous partions pour un nouvel été. Le dernier était il y a si longtemps !
Fin des études à l'école d'Orthophonie qui s'appelle maintenant Centre de Formation Universitaire en Orthophonie ; fin des études à Strasbourg, fin des études tout court.
Fin des semaines de cours interminables et des examens semestriels.
Fin, bientôt, des amitiés qui nous tiennent depuis trois ans.
Nous étions si joyeux et rigolards et blasés à la fois. Cette rentrée ne ressemble à aucune autre, je me lève quand je veux, les cours prévus pour la semaine ne nous mettent plus de pression. Et pourtant, tous, nous nous rongeons les sangs à nous demander comment on va y arriver, comment on va articuler les derniers stages et le mémoire, et où et quand. Chacun se conforte dans la galère de l'autre, mais ça ne fait pas disparaître le problème pour autant. Cette année va être un gros bordel, à l'image de l'école qui nous a accueilli comme il se doit, pas encore inscrits, pas encore de cartes étudiantes (qui sont nécessaires pour manger au RU), pas encore de bourse, le chaos. Voilà pourquoi nous arrivons déjà blasés. Heureux de retrouver les amis et moqueurs dès le premier coup d'oeil à ceux qui ne nous avaient pas manqués. Nous sommes entrés dans la salle 09 et avons repris nos places habituelles comme sur ce dessin, en bons autistes intolérants au changement. Nous sommes des habitués de longue date et nous restons légers.
Nous sommes les grandes, les belles, les expérimentées, les presque-professionnelles quatrième année. Que de la gueule. Nous avons une longueur d'avance sur les autres bien sûr, mais je ne me sens même pas demi-professionnelle. Et le peu de cours qu'il nous reste laisse supposer que nous n'apprendrons plus grand-chose avant de faire le saut dans le vide. C'est une rentrée douce et étouffante de stress en même temps. Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien. Aimons-nous encore pendant ces trois semaines de cours avant de se retrouver chacun chez soi jusqu'à janvier, rions ensemble de notre sort, rions comme si nous ne nous étions pas quittés pendant quatre mois et préparons-nous à survivre, seuls.
Fin des vacances qui arrive en même temps que le soleil, nous permettant de ressortir les petites robes comme si nous partions pour un nouvel été. Le dernier était il y a si longtemps !
Fin des études à l'école d'Orthophonie qui s'appelle maintenant Centre de Formation Universitaire en Orthophonie ; fin des études à Strasbourg, fin des études tout court.
Fin des semaines de cours interminables et des examens semestriels.
Fin, bientôt, des amitiés qui nous tiennent depuis trois ans.
Nous étions si joyeux et rigolards et blasés à la fois. Cette rentrée ne ressemble à aucune autre, je me lève quand je veux, les cours prévus pour la semaine ne nous mettent plus de pression. Et pourtant, tous, nous nous rongeons les sangs à nous demander comment on va y arriver, comment on va articuler les derniers stages et le mémoire, et où et quand. Chacun se conforte dans la galère de l'autre, mais ça ne fait pas disparaître le problème pour autant. Cette année va être un gros bordel, à l'image de l'école qui nous a accueilli comme il se doit, pas encore inscrits, pas encore de cartes étudiantes (qui sont nécessaires pour manger au RU), pas encore de bourse, le chaos. Voilà pourquoi nous arrivons déjà blasés. Heureux de retrouver les amis et moqueurs dès le premier coup d'oeil à ceux qui ne nous avaient pas manqués. Nous sommes entrés dans la salle 09 et avons repris nos places habituelles comme sur ce dessin, en bons autistes intolérants au changement. Nous sommes des habitués de longue date et nous restons légers.
Nous sommes les grandes, les belles, les expérimentées, les presque-professionnelles quatrième année. Que de la gueule. Nous avons une longueur d'avance sur les autres bien sûr, mais je ne me sens même pas demi-professionnelle. Et le peu de cours qu'il nous reste laisse supposer que nous n'apprendrons plus grand-chose avant de faire le saut dans le vide. C'est une rentrée douce et étouffante de stress en même temps. Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien. Aimons-nous encore pendant ces trois semaines de cours avant de se retrouver chacun chez soi jusqu'à janvier, rions ensemble de notre sort, rions comme si nous ne nous étions pas quittés pendant quatre mois et préparons-nous à survivre, seuls.