Samedi 29 décembre 2007 à 12:40

Weekend entier de pause dans la folie Carcassonaise. Ouf. Ca fait du bien quand ça s'arrête. Okay, on est contents de les voir une deuxième fois dans l'an, étant donné qu'ils vivent à Carcassone et nous dans le Haut-Rhin, mais on est surtout contents au moment des retrouvailles et des grands sourires polis. Après, ça dégénère vite. Parce que du haut de mes seize ans moins deux mois, passer une journée entière, de midi à vingt-deux heures trente sans interruption avec trois gamines, dont la plus grande a douze ans, désolée, mais on est pas du même monde. C'est déjà la réflexion que je me faisais par rapport aux sixièmes, l'année dernière quand j'étais en troisième, mais c'est la même différence d'âge que j'ai avec Anne, et le fait d'être entrée au lycée, dans un monde visuellement, matérialement bien différent ajoute encore de la distance entre nos deux âges. Et même. La vie qu'elle me conte me paraît si... superficielle ! Pas une superficialité de l'apparence, mais plutôt des relations humaines. C'est une manière d'être que je déteste qu'elle m'évoque, elle m'écoeure quand elle pigeone sa soit disant meilleure amie pour faire staïle devant moi. Cet été, je me suis pris la tête avec la "meilleure amie" de sa plus jeune soeur, qui, à dix ans dans sa robe décolletée bien vide, ah-j'avais-le-même-portable-que-toi-avant-mais-maintenant-j'en-ai-un-autre-un-mieux, devenait cruelle pour se donner l'air plus grande. Dans leur monde, les personnes sont des objets. "Mon copain il est trop trop beau !" "Mais il est con aussi !" "Oh toute façon j'vais le casser à la rentrée." Il faut croire qu'on ne leur inculque pas le respect d'autrui dans leur école catholique. Ouh. Ca fait du bien de se défouler un peu, un jour de plus, un quatrième en leur compagnie, c'aurait été l'overdose. Prochaine et dernière étape : lundi soir, nouvel an. Accessoirement la journée d'hier a été consacrée aux courses pour la fête, en Allemagne, un troupeau de quatorze personnes de dix à quarante-quatre ans déambulant dans les rues de Freiburg avec ses "Baechle" vides. Sûrement de bons moments à retenir, mais aussi quelques longueurs. Pendant trois jours, je compte décompresser, voir des gens que j'aime vraiment. Surtout que rien que les préparatifs, c'est pas triste. Jeudi, je me suis arrachée de mon lit à dix heures (l'exploit) pour avoir quand même une heure de libre dans ma journée. Et bien je n'ai pas eu une minute à moi. "Lise, tu pourras aider ?" J'ai massacré cinq pommes pour en faire une tarte, ensuite je devais mettre la table et c'était fini. La table, c'est vite mis, sauf qu'à chaque fois que je croyais pouvoir m'échapper, on m'atelait à une autre tâche. "Il reste du foie gras, on va faire des toast avec." Voilà, le foie gras est liquidé, "ça fait pas assez de toast, y a du concombre, et fais-en avec du saucisson aussi, et ah ! une rondelle de cornichon sur le saucisson !" Ca faisait une heure que je m'activais quand ils m'ont envoyée nourrir le chat des voisins. Et l'invasion Carcassonaise a eu lieu pendant mon absence. Et j'ai du me coller un sourire sur la tronche. Alors évidemment, je suis égoïste. Quand quelque chose se prépare à la maison, faut filer un coup de main, et pas penser qu'à son chéri à l'autre bout de l'ordi. Mais que voulez-vous, ce jour-là plus que les autres, le manque a été plus fort que tout. Bon oui d'accord j'en fais peut être un peu trop sur la non-humanité des filles. C'est surtout la grande qui me dégoûte. Les deux autres, ben, elles sont tout simplement encore plus jeunes, bien trop jeunes. Elles sont mignones, les filles. Mais bien souvent l'ennui procuré par la compagnie de trois gamines, additioné avec la façon de parler d'Anne, ne donnent pas un résultat très positif. Parfois j'essaye de rester calme et indulgente, mais en général, c'est la violence qui l'emporte et l'addition se solde par des envies de meutres. Et quand la "grande" me fait la démonstration de la blonde mangeant une banane, je lève les yeux au ciel. Le plus haut possible.

Par versager le Samedi 29 décembre 2007 à 20:13
Et y en a encore qui, à 22 ans, sont tout comme à 12.
Les garçons c'est juste très con, mais les filles, c'est méchant !
Je hais les enfants.
 

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