Rien de tel que la reprise. J'ai besoin d'être occupée, dans la vie. Même si on a pas anglais (oh yesssssssssss) et que du coup on a quand même le temps de ne rien faire. "C'est la première fois de l'année qu'on marche dans ce lycée", et revoir les sourires de tout le monde avec les "bonne année" qui vont avec. D'autres sont encore dans le coltar "Qu'est-ce que vous fixez comme ça ?" "La pluie qui tombe." et Monsieur K., lui, est plutôt en forme "Elle est pas très sexy, cette modernité." Leurs petites manies me font étouffer mes rires dans mes mains, poings serrés fort pour stopper la crise d'hilarité. Quand on y est, on a l'impression qu'on vient à peine de partir en vacances et qu'on est déjà revenu. Derrière nous ces deux semaines de grasses matinées. Le temps passe trop vite. "Oh, time is running out". Il y a une chose que je tiens à préciser, c'est que l'un des plus beaux cadeaux de la journée (et il y en a eu) a été ce petit "Viens, on ralentit sinon on pourra pas parler.". Des cadeaux ? Aujourd'hui avec Maxime ça fait deux mois. Quelqu'un m'a dit un jour en commentaire qu'il n'y avait pas de quoi fêter un premier mois de relation parce que c'est court, parce que c'est rien. Mais j'estime que c'est totalement faux. Si on veut compter les mois, il faut bien commencer par le numéro un. Et ensuite seulement vient le numéro deux.
Une photo moche, parce que les belles sont déjà prises ou inutilisables. C'est pas grave, je souris. C'est l'essentiel. Qu'on voie que je suis heureuse.