"Il serait temps de penser à notre pique-nique d'été !
Rendez-vous le 13 juillet à partir de 18h30.
Surtout n'oubliez pas votre bonne humeur !"
J'estime qu'on ne peut pas faire plus pathétique comme invitations. Mais bon, ma mère dicte, moi je tape. Ces invitations, c'était pour convier les 10 familles de la rue à un repas...en pleine rue, pour la 4è fois.
Ca a été comme à chaque année précédente, les voisins d'à côté ne sont pas venus, d'ailleurs Monsieur est parti de chez lui à 23h, on se demande où il est allé... Mme Patricia voulait qu'on laisse l'accès à son garage libre au cas où elle devait se rendre à la maternité en urgence, et on ne sait toujours pas si son mari s'appelle Antonio ou Antoine. Les parents de Mathilde se lançait des piques devant tout le monde tandis que Mathilde elle-même se trémoussait avec une ficelle dans le cul et refusait de nous montrer sa chatte (poilue, avec une queue, même, et quatre patte, et même qu'elle s'appelle Ruby, bref). Mike me conseillait de faire de la préparation à l'accouchement "parce que t'as un gars, et je sais qui c'est" "c'est bien, moi aussi". Quand on tombait subitement sur une cuve de bierre, on se demandait qui pouvait bien avoir apporté ça, et en y regardant bien, on comprenait que la cuve de bierre venait de chez moi. Vers la fin, les adultes commençait à être un peu allumés et s'extasiait sur des sujets tels que : les tuperwares, le gingembre, et le viagra. A part ça tout va bien.
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Parce qu'il y a des cornichons dans la salade.