citron-ciboulette

Je jubile. Il n'y a pas vraiment eu de surprises, enfin, pas tout de suite. En fin de compte, il n'y a pas de gros changements, quelques uns dans la classe (quel plaisir d'être avec ma voisine que j'aime tant...), quelques uns dans la classe de tri (et une bonne grosse surprise), mais à part ça, c'est la vie qui reprend son cours. Oui, on l'avait simplement mise sur pause, sans pour autant ne pas en profiter, mais maintenant on continue. Et nous voilà grands, nous voilà en 3ème. On domine. "C'est nous qu'on appelle les 3èmes, nous les grands de ce monde". Les 6èmes sont petits, et on a du mal à imaginer qu'on était pareil en entrant au collège, surtout sachant que "les enfants sont de plus en plus grands", on croirait voir l'école primaire. C'est vrai, ce sont encore des enfants. Quand je pense comment je voyait les 3èmes à leur âge... Je les trouvais si grand, si beau, si stylé, si affirmé, si... adolescents. Et maintenant nous sommes à la place de ceux et surtout celles que nous avons admiré en silence. Si ça se trouve, c'est nous qu'on va regarder avec ces mêmes yeux. C'est pas qu'il y ait grand-chose à admirer chez nous, mais les grands, ça a toujours été comme ça, ce sont des modèles.

Hier après-midi, nous nous sommes retrouvés entre potes pour un aprèm bien délire. Après l'arrivée fantastique de tout le people et une petite fuite de la part de Chloé et Juliette, direction ce qu'on appelle le squat, dans le parc à côté de la maison hantée.

Puis deux doués nommés Niko et Clo décide d'aller dans la maison hantée "faire les gay". Okay, ne pas chercher à comprendre. (photo de demoiselles en leur absence)

Et Lucie et moi avons la bonne idée de les rejoindre pour s'armer de bouts de miroir brisé pour se défendre d'un méchant intru ou s'en servir comme rétroviseur. Et puis comme le miroir était cassé, on a tous réussi à se couper avec, et moi le plus profond...(ce qui explique ma drôle de position de main sur la photo ci-dessus). J'avais les mains pleines de sang, c'était génial ! ... (ci-dessous le plus gros bout de miroir)

Puis nous avons migré vers la place en passant par la Coop acheter (encore) de la bouffe et à boire. Lulu et Juju nous ont quittées   = (   et notre connerie nous a emportés. Alan a sentit le besoin irrépréssible de balancer des caillasses sur Niko, qui n'a rien trouvé de mieux pour éviter les projectiles que de se tapir dans la fontaine. Hu.

Ensuite vient le moment photo...

(Ne demander pas ce qu'il fait, je n'en sais rien...) Je crois qu'au départ on était sencés prendre des poses salopes mais Alan n'a pas du comprendre à tant comment fonctionne mon petit numérique. Niko est donc resté le seul en position quelque peu... désopilante.

Celle là s'il fallait la nommer je l'appellerais "shootés attitude".

Avec retardateur sur le lointain cendrier d'en face... Cours Lise, cours !! C'est que j'ai faillit me casser la gueule à l'atterrissage...

Moment photo qui a du être écourté avec l'arrivée d'une bande de glands qui voulaient boire et fumer.

Bref, ce fut chouette.

[ Les gens biens, servez-vous en photos ici, je ne les enverrais pas.]

1er septembre. Il fait beau mais on sent que l'été s'en va. La rentrée est de plus en plus proche, et je ne sais toujours pas si je suis motivée. Je crois que je profiterais bien encore de quelques semaines de vacances comme celles-ci. C'est la première fois de ma vie que je ne suis pas pressée de retourner en cours, mais il faut dire, des vacances comme ça, j'en ai pas vécues deux dans ma vie. Cet après-midi, c'est "réunion de collégiens", comme dirait mon père, avec ma Lulu qui nous honore de sa présence ! Ca risque d'être bien. Profiter encore d'une bonne journée de vacances.

Il fait beau. Je le savais bien qu'il ne pouvait pas continuer à pleuvoir. Il a toujours fait beau à la rentrée, toujours. Alors comme le veux la tradition, on a droit au retour du soleil et du ciel bleu. N'empêche que maintenant je peux le dire : Adieu vacances.

Adieu grasses mat', adieu matinées netiques, adieu vélo, amies et chéri, adieu coucher tard, glandouillage en fin de journée, c'est bientôt la fin.

*

C'était bien. C'était le bon temps.