Mercredi 17 octobre 2007 à 18:22

"Jamais deux sans trois."

Un jour...

Mercredi 17 octobre 2007 à 18:10

Mardi 16 Octobre, 21:00

CARPE DIEM, disait-il avant de se tirer une balle, du temps où il déchirait les pages des manuels scolaires. Et il avait raison. Mais CARPE DIEM, je ne sais pas si je pourrais encore le dire lorsque j'aurais tout foutu en l'air.

Dans mes réflexions, je suis venue à m'adosser contre une porte de mon armoire, ornée d'une page de publicité arrachée elle aussi à un magazine, il y a longtemps. Et j'ai voulu savoir ce qu'il était écrit de l'autre côté de cette page. Je l'ai décollée et suis tombée sur un commentaire du film "Janis & John". "Impossible de regarder ce film "normalement" après le drame de cet été" Sortie le 15 octobre. Nous sommes le 16. Bertrand Cantat est sorti de taule ce matin. Et cette page de pub est accrochée là depuis quatre ans. Pendant quatre ans, je n'ai pas pensé à regarder son verso. Et c'est aujourd'hui que ça tombe. C'est décidé : le hasard ne m'a pas laissée tomber.

Mardi 16 octobre 2007 à 18:32

Et une journée banale de plus écoulée, avec son lot de mots nouveaux -si vous avez déjà entendu parler de gnomon, faites moi signe-, de "Mais pourquoi vous sortez pas ensemble ?", de "Lise t'as eu combien ?" et de bugs répétitifs, aujourd'hui Monsieur le PC est allé jusqu'à me dire que mes fichiers sytem32 étaient endommagés, tu parles, j'me laisse pas faire, qu'est-ce qu'il croit... Un jour comme les autres, demain c'est mercredi, et quelque chose me dit que ce ne sera qu'un sale mercredi comme un autre. C'est tout le temps comme ça. Les jours ordinaires sont suivis de jours ordinaires. Même si on y découvre parfois un tas de trucs extraordinaires. Du style "gnomon". Enfin, un jour ordinaire, c'est vite dit.

Bertrand, parmi nous !

Bon d'accord il y a réjouissances et non réjouissances. On ne devrait pas pousser des cris de joie quand un meurtrier (quel mot écoeurant) sort de sa taule. Mais quand c'est le chanteur de Noir Désir, c'est irrésistible. Longue attente avant de s'élancer / One trip.

Lundi 15 octobre 2007 à 18:35

Si je voulais écrire un article ce soir, je serais incapable de remettre les phrases en ordre. Je vous balancerai du "chiffres significatifs", un magnifique "En chimie, on ne hume jamais" et l'incontournable "Ma fille est en seconde" avec tout le bordel de la journée, du weekend et que sais-je encore. Je vous dirais que ce matin, j'ai appris à dire "Avec deux R et deux C" en italien, mais je vous dirais pas pour quoi faire, je vous dirais juste que c'est un miracle que j'eusse voulu m'informer sur la langue italienne. Ouais bon j'éviterais le subjonctif passé (ça doit être ça). Je vous dirais que j'ai l'impression d'avoir une tonne de devoirs pour demain (et qu'est-ce que tu fous là alors ?) mais qu'en fait y a quatre lignes dans l'agenda qui signifient que je dois faire un chèque à Monsieur K. Y a pas qu'sur mon blog, pour garder l'anonymat, que je dis "Monsieur K.", nen, je ne l'appelle plus que comme ça. Parce que "Monsieur K." ça fait staïle. Si vous en aviez envie, je pourrais vous faire des phrases avec des mots du genre "hétérotrophe", "dichlorométhane", "cyclohéxane" et "eucaryote" mais quelque chose me dit que vous n'êtes pas du tout tentés. Oh me demandez pas comment je le sais, j'en ai aucune idée. Gûde. Pourquoi je dis "Gûde" ? Parce que "Gûde" est un dérivé de "aucune idée". Cherchez pas à comprendre. J'ai envie de dire des bêtises aujourd'hui. Je dis "non" mais je pense "pas aujourd'hui". On verra. C'est ce que je me répète tout les jours. On sait tous comment ça va se finir, cette histoire, mais chut, laissez-moi faire semblant d'être naïve. Et en plus, il fait beau.

Samedi 13 octobre 2007 à 12:37

Et je me réveille entre deux rêves à la con, putain, y avait même monsieur K. Va savoir ce que mon prof de français venait foutre là. J'ai bien du faire quatre rêves différents, ce matin, j'ai même cru que j'allais être malade. "T'es malade ?" Et si je changeais de sujet, pour une fois ? Les gens, vous savez que je vous aime. Même toi Niko, si si. Et même si je passe la moitié de mes pauses de midi au théâtre, j'aime toujours autant me reconnaître quand j'entends "Loose". Oui, je ne suis qu'une pauvre Loose. "Il n'y a pas de place pour le doute en cas d'échec ou des déroute on pourra toujours s'adresser aussi..."

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