Lundi 6 avril 2009 à 19:04

Manger de la glace vanille-noix-de-pécan avec des cuillères en plastique, en marchant sous le soleil. S'essuyer les yeux dans une écharpe verte. Hurler de rire à la cantine et effrayer les gens. Tout mélanger et trouver des problèmes là où il n'y en a pas. Ah, s'il n'y avait que les mots ! S'expliquer. Danser. Attendre le weekend. Merci pour samedi soir les copains.

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Dimanche 5 avril 2009 à 19:05

 




This is the end, beautiful friend.



 


Samedi 4 avril 2009 à 12:49

Han les copains ! Vous êtes fous, vous êtes géniaux !

Vendredi 3 avril 2009 à 20:12


Il y a eu l'exercice qui diffère, inattendu, à la place des habituelles répétitions. Seule sur ma chaise face à eux, dont deux revenants. Il y avait leur huit paires d'yeux vrillés sur moi, et le renfort, et plus que sept paires d'yeux. Jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus que trois, que je me sente de plus en plus forte, de plus en plus assurée et puissante. Elles se serraient, c'était un feu d'artifice vampirique, avec les grands yeux bleus de Camille, les cheveux prunes d'Erika et son pull de la même couleur, les sombres yeux bruns d'Ade et ses cheveux foncés, pas de sourires, braquées sur moi. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Camille, que la tension entre elle et moi soit à son comble, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus soutenir mon regard. "Qu'est-ce que vous avez ressenti ?" Lise. Impressionante."Et je repartais avec un nouveau bagage d'assurance, du genre qui vous donne envie de vous tenir droite, de vous sentir belle et de marcher la tête haute. Il y a eu les coïncidences parfaites. Il y a eu une soirée au théâtre en tant que spectateurs ; il y avait un an, à la même heure, c'était nous sur la scène du Relais. Il y a eu aujourd'hui la rencontre du metteur en scène, à la maison, les questions préparées en cours et puis la suite. J'ai refusé d'accompagner Ade tant que je ne savais pas ce qu'on attendait de nous. Il y avait tous ces crétins dans la salle, et ce n'est déjà pas toujours évident d'improviser entre comédiens... Il s'agissait d'interpréter une des scènes vues hier soir, texte à l'appui. On devrait embaucher Benoît. Mais Lise, pourquoi tu n'y vas pas ? C'est bien vrai, après tout, pourquoi ? Ce ne serait pas normal que le regard des autres me retienne ici. Cette forme de courage... Alors j'ai attendu le regard de Quentin. Très bien, merci. Quelqu'un d'autre maintenant ? Nous avons souri. Oui ou non ? Allez c'est parti. Le metteur en scène choisissait la scène pour nous. Merde, y a du monde. Je les vois pas et je veux pas les voir. Quentin, je tremble. Et nous étions là, sur notre scène, Le Roi se meurt à la main. Et il a déployé tout son talent, et il a été parfait, et durant cinq minutes, le public n'existait plus.

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