Coup de fil du soir. Bouffée d'oxygène. Douce folie.
Mercredi 15 avril 2009 à 19:09
Dimanche 12 avril 2009 à 21:14
J'ai oublié de dire merci à Titou pour les pâtes, merci à Gourbinou pour le transport, merci au monsieur Florent pour les billets, merci aux autres pour leur franchise contradictoire, merci à Gautier pour raconter des conneries qui remontent le moral, merci à Ade que j'ai toujours plaisir à retrouver en dehors du lycée... Ce fut une chouette soirée même s'il y a eu quelques bémols. Justement, il y avait les copains, qui nous prennent par les épaules et qui nous emmènent danser, et qui nous soulèvent dans les airs, au début vous avez peur, et puis vous tendez les bras, vous ne savez plus si c'est votre tête ou vos pieds qui sont le plus haut, vous voyez le sol se rapprocher, et on vous repose souplement à terre. Le genre de trucs qu'on ne peut savourer à fond qu'en étant célibataire. Liberté liberté liberté.
Photo de la semaine dernière. Bon d'accord c'est encore Diane et la photo n'est pas représentative de tous les chouettes gens que j'aime voir le samedi soir, mais c'est un échantillon pour montrer comme vous êtes talentueux.
Samedi 11 avril 2009 à 12:15
J'ai réussi à dégoter un piano, et j'ai rentré le morceau, enfin. La suite devient ardue pour mes pauvres petits doigts. Mais je vais continuer. Je commence à avoir quelques réflexes. J'ai passé l'après-midi d'hier un mouchoir scotché au nez. Enfin. Des centaines de mouchoirs, empilés dans les poches de la robe de Diane. Quelques heures à valser dans les bois en s'écorchant les pieds. Une bonne journée, en somme. Jusqu'à ce que la rancoeur des uns et des autres m'explose à la figure. Les gens, vous pensez des trucs terriblement faux à mon sujet. Vous vous contredisez les uns les autres et je ne sais plus où est la vérité dans tout ça. Et moi je suis très loin de la détenir. Mais voyez-vous, en cours de rédaction de cet article, j'ai retrouvé le sourire. Il y a au moins une personne qui rit de mes exploits. Un Grand Esprit qui m'épatera toujours.
Vendredi 10 avril 2009 à 21:02
Période de théâtre. La pièce de la semaine dernière ne valait pas celle de mercredi soir. La scène de Belfort a été enflammée par une Cruella époustouflante et ses acolytes pour interpréter Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux. Elle était maigre, si maigre que ses os et ses veines saillaient sous sa peau, si maigre que j'ai du insister pour convaincre mes copines qu'elle n'avait pas quatre-vingt ans, ni même la soixantaine. C'est probablement sa voix qui nous a le plus fait penser à Cruella, une voix de fumeuse, grave, maniérée, comme on n'en voit que dans les films, mais cette fois en vrai. Et malgré son physique repoussant, elle avait la grande classe. Bref. C'était un superbe spectacle, avec une mise en scène d'enfer. Et si je voulais me vanter, je dirais que pour finir en beauté, nous jouons au lycée vendredi prochain.
Jeudi 9 avril 2009 à 22:01
Il y a d'abord eu les forsicias. Vous excuserez mon orthographe végétal peu sûr. Toujours est-il que les forsicias étaient les premiers à fleurir, parsemant les villages de taches jaunes flamboyantes. Et maintenant c'est au tour des arbres roses. Cela fait quelques jours qu'on attend que le temps se gâte, et il fait toujours aussi beau. J'ai chopé des coups de soleil sur les pieds et les mains. Je prends le temps de marcher pieds nus sur le macadam chaud, des pâquerettes dans les oreilles, de découvrir un peu mieux Quentin, Justine, ou même Elena. D'aller chez Brich', regarder ses mains qui vibrent sur le piano en bois, et celles de Benoît qui courent, qui dansent sur le clavier à midi. De quoi me faire creuver d'envie. En même temps que cela m'emporte, me transporte, ça me décourage presque quant aux capacités que j'atteindrais jamais dans ce domaine. Et puis j'ai entendu un passage au piano dans un morceau de Muse bien connu, et je me suis dit merde, j'aimerais quand même y arriver. Alors je suis rentrée chez moi, j'ai branché la rallonge, ouvert Le piano pour adultes débutants, et posé mes doigts sur le clavier. Et alors que je n'y avais pas touché depuis quelques semaines, j'ai fait des progrès. J'ai retrouvé du courage pour persévérer (à moins que trouver du courage ne soit la définition même de persévérer), et un jour, je l'ai décidé, je jouerais du Yann Tiersen.
Et les bourgeons ont explosé en un feu d'artifice printanier.
Et les bourgeons ont explosé en un feu d'artifice printanier.
<< A l'endroit