Vendredi 17 juillet 2009 à 18:28

... sa multitude de fleurs...
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Vendredi 17 juillet 2009 à 18:09

... et enfin, ses animaux extraordinaires !

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Samedi 11 juillet 2009 à 15:31

Passage éclair histoire de dire que je m'éclipse dans les Alpes pendant deux jours. C'était presque la pleine lune hier soir, la nuit était claire. Le jour semblait être sur le point de se lever à chaque instant, tout au long de la nuit. Je ne vous raconte pas le folklore pour grimper dans la montagne avec nos gros sacs et nos provisions (je ne vous raconterais pas non plus mes deux cents premiers mètres en auto-stop). Notre défilé de mignons jeunes campeurs attirait les regards. Le plus drôle, c'est d'avoir du se dépêcher d'arriver au châlet avant l'autre groupe de marcheurs qui nous collait au cul ! Le cadre était splendide, une fois de plus je regrette de ne pas avoir amené mon appareil photo. Je reviendrais avec plaisir. Mais nous nous sommes dégonflés, et à deux heures du matin, quand on n'a aucune envie de se coucher dans l'herbe humide ou sur le plancher dégueulasse, et qu'on se rend compte qu'on a la possibilité de dormir dans un vrai lit, dans une vraie maison, on n'y réfléchit pas deux fois, et on saute dans la voiture. Enfin, on saute dans la voiture, façon de parler. J'aime ce genre d'aventures, avec le feu, les moutons, les bouteilles d'eau à remplir à la fontaine dans la nuit... J'ai dormi trois heures, dans un grand lit avec lui. J'ai récupéré mon vélo et je suis arrivée chez moi à neuf heures ce matin, sans clé. J'ai mangé des groseilles en attendant que ça bouge dans la maison, puis j'ai balancé tous mes vêtements qui empestaient la fumée. Je m'aprête à accumuler les nuits courtes, je sais que je vais m'exploser physiquement encore plus que je ne le suis déjà, et je trouve ça génial. Je sens que je vis.

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Vendredi 10 juillet 2009 à 12:48

Les filles, c'est nul. J'étais partie de ce constat et je revenais toujours au même point. J'en étais là de mes réflexions quand je suis tombée sur ça :

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J'ai souri, c'était une illustration parfaite. Et puis je l'ai lu. Si le titre est à chier (qu'est-ce qu'ils ont tous, ces journaleux, à focaliser sur la sexualité ? La moitié, bon d'accord, un gros tiers du spectacle ne parle pas du tout de sexe !), l'article n'est pour une fois pas trop mal. J'avais détesté tous les articles qui parlaient de nous, depuis l'année dernière. Celui-là est le premier qui ne contient rien de mensonger, si ce n'est cette insistance sur la sexualité, comme si notre pièce était basée sur ça, alors qu'il ne s'agit pas uniquement de sexualité, mais de tous les rapports entre les hommes et les femmes, au cours de la vie. Bref. En lisant l'article, je me suis étonnée, me demandant d'abord qui avait été interviewé et pourquoi cette personne avait dit exactement la même chose que ce que j'avais pensé, et j'ai vu que la citation se terminait par un ", confie Lise." Comment ça, confie ? Je ne me suis pas confiée du tout ! J'ai écrit ça sur le forum du site des Graines, à l'attention de ces dernières, et le monsieur est allé copier/coller mes paroles ! Là c'est le moment où vous cliquez sur l'article pour le voir en plus grand, le lire, et constater que voyons, je n'aurais donc pas fait d'aussi jolies phrases à l'oral.

 

Vendredi 10 juillet 2009 à 11:38

Pour une semaine de vacances, c'est une semaine de vacances. Lundi, nuit chez Diane après la piscine et le volley avec des inconnus, mardi retour à la crêperie, mercredi remémoration de The Doors en VO, hier piscine avec eux, soirée chez Erika, et ce soir, châlet. La nuit sera fraîche, et moi je ne le serais pas du tout demain matin. Dimanche, nous emmenons mon frangin en Suisse. J'aime savoir que je peux être complètement exténuée et prendre tout le temps nécessaire pour me reposer par la suite. C'est ça, les vacances. Profiter de la jeunesse de nos corps pour dérègler notre horloge interne. Cela ne m'étonnerait pas que je sois malade demain, après la soirée qui s'annonce et l'après-midi d'hier. Nous sommes sortis dans le vent tous mouillés, et nous avons ri ri ri. Enchaîné les descentes de tobogan qui démolissent les fesses. Nous pleurions de rire à l'arrivée de la première descente, nous noyant à moitié, nous entassant les uns sur les autres, secoués par les remous, incapables de sortir de nos cinquante centimètres d'eau. Jean avait acheté un maillot de bain spécialement pour l'occasion, Mélanie avait apporté un appareil jetable qui va sous l'eau. Je me serais tuée de ne pas avoir eu la même idée, des photos sous l'eau, non mais vous vous rendez compte ? Et nous sommes allés plonger, braillant des insanités avant de sauter les cinq mètres, chacun une phrase de son texte à tour de rôle, en laissant la surprise de la réplique. Il y avait des enfants dans le bassin, alors je prenais soin de choisir des phrases sans pénis et sans vagin, sans préliminaires ni orgasmes. Les mecs étaient peut être moins subtils ; Bruti a parlé de phallus alors qu'au début de l'année il ne comprenait pas ce mot, Jean a hurlé "MON SEXE EST HABITE PAR UNE FORCE QUI ME DEPASSE" avant de se jeter à l'eau. En ce qui concerne Quentin, la synchronisation pour la censure était parfaite : "C'est bien agréable de se mastur...PLOUF !" Encore un tas de délires débiles à notre actif, et des coups de soleil aussi. Qui l'aurait cru, le ciel était couvert de nuages. J'ai dû roussir lorsqu'on se musclait les cuisses sur le tape-cul (j'ai appris un nouveau mot formidable)(en fin de compte peut être que c'est ça qui m'a massacré le derrière). Certains d'entre nous ont donc viré écrevisse, mais il faisait froid alors nous sommes partis au bout de quelques heures. Mélanie a probablement effrayé les autres dames dans les douches en récitant l'alphabet du sexe masculin "Petit bout, petit oiseau, pine, pipeau, poignard, poilu, poireau". Tout le monde chante dans les cabines, impossible de passer inaperçus. Dans ces cas là, je me dit que ce n'est pas pour rien qu'on est une troupe de théâtre.

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La soirée s'est prolongée chez Erika, autour de pizzas et de tartes flambées, de vieux films de théâtre et du chat qui ne sait pas miauler parce qu'il est sourd. Profiter au maximum. Nous n'avons même pas pensé à nous serrer fort au cas où on ne se reverrai pas avant longtemps. Ce soir peut être ? J'aimerais que les vacances soient tout le temps à l'image de cette semaine. Je vous aime. Quelqu'un a vu ma conscience ?


 

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