Les amis, je sollicite aujourd'hui votre aide. Voyez-vous, ma grand-mère m'a ramené de Tunisie un débardeur Dolce & Gabbana. Je n'ai rien dit, j'ai fait semblant d'être contente parce que c'était la bonne taille, mon frère et ma mère se sont tus aussi, puis mon père a débarqué : "Tu vas mettre ça, Lise ?", et de glisser avec un tact inouï que ce sont les pouffs qui portent cette marque. Je lui ai chuchoté entre les dents qu'il n'était pas obligé de le préciser, il a répondu qu'il fallait quand même mettre mes grands-parents au courant. Bon c'est vrai. C'est toujours terriblement embêtant quand on reçoit un cadeau qui ne nous plaît pas, on se retrouve le cul coincé entre deux chaises parce que d'un côté on ne veut pas décevoir la personne qui offre, et d'un autre côté, on est très tenté de la mettre au courant de nos goûts pour que l'erreur ne se reproduise pas. Enfin bref, ici n'est pas la question. J'ai tout de suite trouvé une solution pour ne pas planquer le débardeur au fond de l'armoire jusqu'à la fin de mes jours : j'ai décidé de coudre autre chose par dessus ! Ha ha, l'ingénieuse idée. En plus ça tombe bien, ça fait longtemps que je n'ai pas bidouillé mes fringues. Le problème, c'est que je ne sais pas vraiment quoi coudre. Surtout qu'il faut quand même un bout de tissu assez grand pour cacher l'inscription.
Chers amis et autres inconnus, je vous invite à me proposer des idées pour relooker cette chose. Vous l'aurez sûrement compris, toute trace de brillance doit disparaître.
Lundi 6 juillet 2009 à 13:26
Dimanche 5 juillet 2009 à 23:43
NiKO
dit :*yeu brichi ^^
*tjs avc sa vulgarité =)
Lise et la magie du théâtre dit :
*Elle est même pas venue jeudi soir !
*quelle pute
NiKO dit :
*ouai c'est une crevure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une roulure
NiKO dit :
*une briche
Lise et la magie du théâtre dit :
*une raclure
NiKO dit :
*une chiure?
Lise et la magie du théâtre dit :
*une enflure
NiKO dit :
*une engelure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une vergeture xD
NiKO dit :
*une moulure =D
Lise et la magie du théâtre dit :
*Une friture
NiKO dit :
*une chapelure ^^
Lise et la magie du théâtre dit :
*une voiture xD
*(à bout d'inspiration là)
NiKO dit :
*une toiture ^^
*(moi aussi en fait mais a chaque fois ton mot me m'inspire un autre)
Lise et la magie du théâtre dit :
*une sciure
NiKO dit :
*une voussure xD
Lise et la magie du théâtre dit :
*une moisissure
NiKO dit :
*une teinture
Lise et la magie du théâtre dit :
*une tenture
NiKO dit :
*une peinture ^^
Lise et la magie du théâtre dit :
*une serrure
NiKO dit :
*une fermeture
Lise et la magie du théâtre dit :
*une carrure
NiKO dit :
*gravure ya déja?
Lise et la magie du théâtre dit :
*non
NiKO dit :
*ben gravure als ^^
Lise et la magie du théâtre dit :
*une pâture
*(en fait j'en retrouve plein)
NiKO dit :
*moi je sèche la ^^
*attends
Lise et la magie du théâtre dit :
*viiiite j'en ai plein moi
NiKO dit :
*une griffure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une biture
NiKO dit :
*une dorure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une craquelure
NiKO dit :
*biture?
Lise et la magie du théâtre dit :
*ça existe mais me demande pas c'que ça veut dire
NiKO dit :
*ouai chasse pêche et biture c'est ça?
*une foulure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une mûre
NiKO dit :
*une femme pure ça marche?
Lise et la magie du théâtre dit :
*biture ou bitture, n.f., fam. Prendre une biture (ou, v. pron. réfl., fam. se biturer ), s'enivrer. Il avait pris une sacrée biture
NiKO dit :
*mdrrrr
Lise et la magie du théâtre dit :
*(fuck je voulais pas barré moi je voulais italique)
NiKO dit :
*mdr ou dirais que tu l'as fait pr censurer xD
Lise et la magie du théâtre dit :
*Une fêlure
NiKO dit :
*une coulure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une cure
NiKO dit :
*qqun de sur xD
Lise et la magie du théâtre dit :
*une censure
NiKO dit :
*une tubulure ^^
Lise et la magie du théâtre dit :
*une toiture
NiKO dit :
*déja dit ^^
Lise et la magie du théâtre dit :
*bon alors une césure pardon
NiKO dit :
*une gerçure ^^
Lise et la magie du théâtre dit :
*une structure
NiKO dit :
*une bouture
Lise et la magie du théâtre dit :
*une manucure
NiKO dit :
*une pédicure :P
Lise et la magie du théâtre dit :
*(voleur) une fracture
NiKO dit :
*une parlure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une sépulture
NiKO dit :
*une denture
Lise et la magie du théâtre dit :
*une stature
NiKO dit :
*une cassure?
Lise et la magie du théâtre dit :
*une posture
NiKO dit :
*une salure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une brûlure
NiKO dit :
*une torture
Lise et la magie du théâtre dit :
*une brisure
NiKO dit :
*un mur
Lise et la magie du théâtre dit :
*(t'as pas capté que jusqu'à présent c'était que du féminin, et qu'en plus j'ai déjà utilisé l'homonyme une mûre ?) une culture
NiKO dit :
*ben oui ben j'avais pas d'inspi xD
*une ceinture
Lise et la magie du théâtre dit :
*une miniature
NiKO dit :
*une ordure
*triche pas avc un dico xD
Lise et la magie du théâtre dit :
*mais non, et puis jte signale que dans le dico on cherche des mots par le début et pas par la fin !
NiKO dit :
*oui exact
Lise et la magie du théâtre dit :
*une manufacture
NiKO dit :
*une moulure?
*ah non déja dit
Lise et la magie du théâtre dit :
*essaye encore
NiKO dit :
*ça devient durdur?
Lise et la magie du théâtre dit :
*une saumure
NiKO dit :
*une allure
Lise et la magie du théâtre dit :
*une capture
NiKO dit :
*une badure
*euh nn ça veut rien dire
*c'est bon de l'agricultutr
*agriculture
Lise et la magie du théâtre dit :
*une pisciculture
NiKO dit :
*de l'apicultutr
*apiculture
*bon ma chaussure je dois y aller
Lise et la magie du théâtre dit :
*tu sature ? xD
NiKO dit :
*bonne nuit chère boursouflure
*non ma mère en a plein la bordure xD
Lise et la magie du théâtre dit :
*allez, endure bien !
*bisous bien mûr
NiKO dit :
*merci bisous aussi mon azure xD
Dimanche 5 juillet 2009 à 19:20
La déprime post spectacle est passée. Je n'en pouvais plus d'être enfermée vendredi après-midi, mon père est rentré tôt et nous avons filé à la piscine. Une vraie délivrance, pour le corps et pour l'esprit. La sensation de bien être suivie d'un minimum de fatigue qui te prouve que tu as fait quelque chose de ta journée. Sans intermédiaire je me suis arrêtée chez Valentin, j'ai rencontré des gens très intéressants, j'ai été félicitée pour la pièce et pour mon rôle, j'ai passé une excellente soirée dans le jardin aux merveilles. Et le lendemain j'ai retrouvé mes petites Graines. Nous avons des projets pour jeudi, je sais que le temps des adieux n'est pas encore arrivé, alors je ne vois que le bon côté des choses. Et vous savez quoi les copains ? On s'est fait abordés au parc par un pervers pépère tout bronzé en short blanc qui avait soit disant vu notre spectacle et débarquait soit disant bis du tournage de Plus moche la vie. On en reparlera quand j'aurais plus d'informations. Déjà plein plein de choses prévues pour la semaine. Je retire ce que j'ai dit précédemment sur les vacances, y a rien de plus chouette.
Il paraît aussi que la crémation des trois sapinous est passée sur TF1.
Vendredi 3 juillet 2009 à 16:25
A vrai dire, je me sens flasque. Dans un état léthargique. J'ai les cheveux en carton-pâte et aucune envie de mettre la tête dans la baignoire. J'ai passé une tellement bonne soirée hier que maintenant que je me retrouve seule, seule d'amis de famille et de chéri, je n'ai qu'une envie ; me rouler en boule dans mon lit et pleurer jusqu'à l'épuisement. Je n'ai peut être pas assez dormi. Là ça va. Mais le simple fait de voir qu'il reste encore de la salade de pommes de terre alors que ça fait trois jours qu'on essaye de la finir, de ne pas trouver le couvercle adapté à la taille du tuperware que j'ai choisi pour ranger les patates, de devoir faire la vaisselle à mains nues parce que notre paire de gants en caoutchouc est spécialement conçue pour les personnes qui ont deux mains gauches... tout ça me donne envie d'éclater en sanglot. Je me sens de nouveau à l'étroit dans mon corps, mais cette fois je ne sais pas quoi faire contre. Rien que de penser que je dois passer l'aspirateur, et j'ai l'impression d'avoir un courant électrique qui circule à la place du sang dans mes veines. Les petits problèmes des autres m'emmerdent au plus haut point, les miens me rongent. C'était un tout. C'était cette représentation superbe, que nous attendions depuis des mois, c'était la lettre d'encouragement d'Evan et Florian, c'était cette forme de solidarité quand la tension est à son comble, les sauts de joie quand le public réagit plus que nous ne l'espérions, les chansons jusque dans le supermarché, ma grand-mère qui rigole, Luc qui discute avec tout le monde, la rencontre des grands esprits, l'admiration dans la voix de cette dame qui nous enviait d'avoir eu le droit d'apprendre, d'en parler sans gêne, d'ouvrir nos esprits dès l'adolescence. Et c'est maintenant l'angoisse de ne pas savoir quand je les reverrai, si je les reverrai. Je n'imagine pas le théâtre sans Erika et Jean, et je n'imagine pas non plus le lycée sans théâtre. De tout point de vue, l'année prochaine s'annonce comme un gros bordel. C'est ça aussi la fin d'une semaine intensive de théâtre, c'est retrouver un tas d'ennuis qu'on avait laissés au vestiaire. Ces derniers jours, j'avais tout le temps l'esprit occupé, il fallait penser à un tas de choses, et ça ne me déplaisait pas. Aujourd'hui je me retrouve seule dans ma robe avec mes incertitudes, mes craintes et ma mélancolie. Dire que nous avions hâte d'être en vacances...
Vendredi 3 juillet 2009 à 13:42
Tout contre le rideau rouge, nous avions l'estomac noué, le souffle court. J'avais peur de ne pas pouvoir parler assez fort, de lire de travers, qu'on ne soit pas synchronisés... Monsieur a fini son speech, nous nous sommes figés, noir. Le rideau s'est ouvert, il n'y a rien de tel pour faire monter la pression. J'ai commencé à me balancer doucement, et la lumière s'est lentement posée sur moi. A la naissance, le bébé, garçon ou fille, possède un appareil génital déjà différencié, qui deviendra fonctionnel à la puberté. Ma voix s'est placée sans problème, le spectacle avait commencé avec moi, et il n'était plus question de stress, mais seulement de plaisir. Dans les coulisses, nous bondissons, nous valsons, nous nous jetons dans nos bras. Sur scène, nous nous retenons des fois de rire avec le public, ou pendant les arrêts sur image. Nous ne sommes pas des anges, nous sommes des comédiens, et nous sommes beaux.
Ceci est un article insatisfaisant, je sais, mais j'aurais encore tout le temps de parler de cette soirée quand la mélancolie m'aura rendu mon inspiration.
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