Dimanche 14 août 2011 à 1:26

Il serait peut-être temps que je me remette à écrire. Je vous ai abandonnés il y a plus d'une semaine avec la photo de Mathieu à l'accueil, pourtant ce n'est pas comme si je n'avais rien à raconter. Ca se confirme donc, il est plus difficile d'écrire quand on est heureux, et tellement plus simple de râler... Je n'ai pas eu beaucoup de temps à ma disposition, non plus ; entre le déménagement et la vie sociale, ça n'arrête pas. Le weekend dernier, Doriane est venue à la maison. Cela faisait quatre mois que nous ne nous étions pas vues, et ce fut comme si ces quatre mois n'avaient pas existé. Nous avons passé trois jours à boire du vin, autour du concert tant attendu de Yodelice (et de Ben Harper, mais je le mets entre parenthèses parce qu'on était surtout venues voir Yodelice, et qu'on n'a pas été déçues sur ce plan). Promenade nocturne à Mulhouse, la liberté au volant, et le film avant d'aller se coucher, comme au bon vieux temps dans mon ancien chez-moi. Oui, je dois maintenant parler au passé de mon appartement à Besançon. Je l'ai nettoyé comme jamais aujourd'hui, il est prêt pour l'état des lieux. Le déménagement a été effectué jeudi, 500 kilomètres en camionnette, et toujours des problèmes de portes à tenir partout quand on monte les meubles. Il n'est pas encore au point, mais mon nouvel appartement à Strasbourg semble opérationnel. Avant d'y mettre les meubles, il a fallu tout repeindre, les murs, les portes, les plafonds... et gratter toutes les traces de peinture laissées par les anciens locataires sur les plinthes, les lampes, les meubles, les poignées de portes, et le sol. Le sol, ça c'était de la grande rigolade : deux heures à quatre pattes à frotter chaque micro-goutelette de peinture blanche à coups de brosse à dents... et je n'ai pas fait la moitié ! Sans oublier le nettoyage obligé de la salle de bain, et celui des VMC qui étaient vraiment dans un état lamentable. Quand je pense à mon application à rendre un appartement nickel lors de mon propre état des lieux de sortie, je déteste encore plus ce fichu ancien locataire (je l'avais dit, que c'était plus facile de râler). Mais maintenant, ce qui est fait n'est plus à faire, et je dispose d'un beau petit F1 à Strasbourg (devant lequel des ambulances passent sept fois par jour (râlons encore)). Entre ces milliers d'allers-retours d'un domicile à un autre, il y a eu une sortie familiale à Europapark, du Silver Star et compagnie avec le petit frangin, de la randonnée, de la ferme-auberge, du test auditif, des champignons, des visites surprises, des cheveux de plus en plus oranges, des listes de courses, des plans pour la suite des vacances, des coups de fils à l'Homme, et plein de bonnes choses en perspective. On va finir sur une photo bien niaise, un cappuccino dans un bistrot "français" d'Europapark.

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Jeudi 4 août 2011 à 23:40

J'avais dit que je reviendrais vous en dire plus sur mon sourire niais, sur ma furieuse envie d'aller à Besançon, et sur ce week-end passé là-bas, mais je n'ai pas encore pris le temps d'écrire. Je suis rentrée dimanche et je n'ai toujours pas sorti mes affaires du sac. J'ai ramené plein de bordel inutile de l'appartement et je ne trouve pas le courage de tout trier et ranger. Pour ma défense, je n'ai pas passé trop de temps à la maison, car je possède maintenant les clés de mon nouvel appartement à Strasbourg, et nous y avons entamé des travaux de peinture. C'était un peu décevant, après l'état des lieux, de constater que les précédents locataires avaient peint les murs comme des malpropres et qu'il fallait tout recommencer. Et à chaque pas que je fais dans les rues de Strasbourg, tout mon corps crie Besançon. Besançon : ma ville, ma vie. Strasbourg, ville tant aimée de tout le monde ; moi aussi je l'aime bien, cette ville, mais elle reste la ville des autres. Ce n'est pas encore chez moi, et à vrai dire, je n'ai pas vraiment envie qu'elle le devienne ; ou en tout cas, je n'ai pas envie qu'elle vole son titre à Besac. Mais si Besac n'est plus mienne, alors ce sera ma résidence secondaire. Car j'ai une nouvelle bonne raison d'aller y traîner, une très très bonne raison, nommée Mathieu. Mathieu, c'est quelqu'un de très important. Mathieu, c'est l'homme qui a réussi à me faire renoncer à la liberté totale. Je ne voulais surtout pas être avec quelqu'un, Mathieu m'a donné envie d'être avec lui. Chapeau.

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