Lundi 22 janvier 2007 à 17:33

Il n'ont pas fait ce qu'il font toujours quand je ne suis pas là. Ca n'est pas arrivé souvent puisque je ne loupe les cours qu'une fois dans l'an. Tant pis. Pas grave. Ca montre juste à quel point j'ai bien fait de rester chez moi. C'est con que je le pense. Avant, je n'aurais pour rien au monde voulu louper un jour de cours, rien que pour voir les amis. Aujourd'hui je suis contente. J'ai pu faire mes devoirs chiants sans me préoccuper de l'heure, j'ai passé l'aspi et ma chambre respire, et je n'me suis pas tapée les 2 heures de français. Si c'est pas fabuleux. Et j'ai presque toutes les chansons de Muse dans ma playlist. Je répète les mêmes choses, hein ? Il y a 2 articles j'énonçais ce que j'allais faire, maintenant je l'énonce à nouveau une fois que c'est fait. Lise tu es pathétique. Pt'ain j'y crois pas. Sandy vient de m'apporter mes cours. Bon ce n'est que le français, mais c'est déjà étonnant qu'elle ai suivi quelque chose ! Z'ont même étudié un stratagème pour m'apporter mes cours demain, mais je viens demain, les gens ! Oh mon Dieu je rigole : Anglais : faire la feuille, mes personnes te la prise. (admirez le merveilleux orthographe de Sandy). Cool. Et Maximilien l'acarien. J'aurais moins de travail. Ah putain une pomme de pin qui marche ! N'empêche, merci Ju' pour la chanson, elle est formidable. Eric le porc-épic il est d'jà passé ?

Bon ben j'vais reprendre depuis le début j'crois que c'est plus simple.

Lundi 22 janvier 2007 à 12:06

Matez comme ce gosse me ressemble.

Ma photo à moi est de très mauvaise qualité, certes, prise pourtant au même endroit et avec le même mode que celle de mon p'tit frangin, mais de jour et de nuit, il y a une différence. J'aurais bien mis son seul visage, mais les gens qui ne voient pas ma véritable tête tous les jours n'auraient pas vu la ressemblance.

Lundi 22 janvier 2007 à 12:01

Les gouttes d'eau coulent le long de mes joues et de mon cou, trempent mon pyjama, s'accrochent en perles dans mes cheveux, ou poursuivent leur route jusque dans mon nombril. Je me suis couchée à 20h26, à 22h00, je ne dormais toujours pas et m'écrasais un gant de toilette dégoulinant d'eau froide sur le front. L'effet était réussi, je me suis endormie peu après et ne me suis pas réveillée dans la nuit. Je me suis levée à 9h30. Après les vomissements d'hier soir, mes parents avaient décrété que je n'irais pas en cours. Tant mieux. Aujourd'hui je vais bien. Je n'ai plus de fièvre, j'ai juste le nez bouché. Je me pointerais bien en cours cet après-midi, mais il paraît qu'il vaut mieux que je me repose. Pas grave, je n'avais qu'une seule raison d'aller à l'école, qui n'a rien de professionnel. J'ai toute la journée pour pourrir mon blog, passer l'aspirateur dans ma chambre qui en aurait bien besoin et faire tous les devoirs que je puisse trouver inscrits dans mon agenda. Rattrapper les cours ce soir. J'écoute la musique et je chante, ça m'entraîne à me servir de mes cordes vocales déficientes alors que je n'ai personne d'autre que Crunchy à qui parler. Puis Crunchy, il est pas très causant. Pas facile d'engager la conversation avec lui, cui cui. J'ai un projet de photo aussi, mais je sais pas si je vais y arriver. C'est vraiment jubilatoire de savoir que ma classe est en train de subir à l'instant même la 2ème heure de français du lundi de semaine A, j'ai bien choisi mon jour. Tout ce que j'aimerais voir, au bahut, c'est un petit sourire tordu. Même quand il n'y a personne d'autre qu'Encarta Réponses Instantanées de connecté sur MSN, j'arrive à perdre du temps sur le PC. Je suis véritablement incorrigible. Va faire tes devoirs Lise, non, j'ai encore un montage mal fait à poster. Je crois bien que je vais me manger un carreau de Nestlé noir Déssert. J'ai vu Mathieu Crépel à la télé hier et je vais rechercher les titres de Muse que je n'ai pas encore dans mac playlist.

Dimanche 21 janvier 2007 à 16:31

Commençons par les choses joyeuses prévues au départ :

Les aventures d'Adeline la lapine et de Lise la carotte (merde ça rime pas) :

Adeline la lapine répéra Lise la carotte et bondit pour la manger. La pauvre carotte, étant une carotte, ne put pas s'échapper puisqu'elle n'a pas de pieds (photo non contractuelle) et Adeline la lapine la croqua sauvagement. [Fin].

Je sais, la narration ne me réussit pas trop aujourd'hui. J'ai la crève. Je me suis couchée à 1h du matin après avoir passé la soirée à buter des orques sur le PC. Mon frère me félicitait parce que je suis bien meilleure que lui alors que c'est la première fois que je jouais et il essayait de se justifier. Je me suis réveillée toutes les heures ou presque pour me moucher, j'ai rêvé du Seigneur des Anneaux toute la nuit, et me suis levée à 9h 1/2 alors que le dimanche est le seul jour où je puisse dormir autant que je veux. J'aurais dégueulé pour de vrai si j'avais eu quelque chose dans le ventre. Je me suis recouchée après et j'ai réussi à dormir pendant 2 heures. J'aime pas être malade et j'espère que je pourrais dormir correctement cette nuit. J'ai quand même envie d'aller en cours. Je voudrais juste rester au lit le temps qu'il faut pour récupérer et me pointer ensuite au bahut en pleine forme. J'suis mal barrée. Bastien est là mais il est dehors, je l'ai convaincu d'y aller sans moi. Et puis crève ou pas crève, je n'aurais de toutes façons pas apprécié de jouer au foot avec tous les nains de la rue.

A part ça, le montage est mal foutu, et j'arrive pas à l'agrandir, et Ade je t'aime avec ta queue.

Vendredi 19 janvier 2007 à 18:56

<< Mon grand-père il avait une baignoire en tôle galvanisée, pas plus grande que la table, tu vois, parce qu'elle était un peu comme dans les westerns, avec un genre de dossier qui remonte pour être assis dedans. Alors le dimanche, parfois, il la sortait du cagibi, il la mettait au milieu de la cuisine et il faisait chauffer de l'eau, dans la bouilloire, dans les casseroles, tout ça sur le feu. Après il faisait bien chaud dans la pièce et il mélangeait 10 litres d'eau bouillante à de la flotte froide, et il prenait son bain. Il aimait bien prendre son bain du dimanche, par contre ma grand-mère le faisait jamais. Tu comprends, c'était mouillé, alors elle savait pas comment faire. Et puis il fallait se déshabiller, hhhan, en plein milieu de la cuisine ! Je crois que j'l'ai jamais vu se déssaper. Mon grand-père, lui, il s'en foutait, il prenait son bain pendant que ma grand-mère préparait le pot-au-feu, ça le dérangeait pas ! Ben oui, tu vois, dans l'temps, ils se posaient pas la question de savoir ce qu'ils allaient manger le dimanche, c'était Fleischsupp et puis voilà ! [...]

Ah ben ça, on avait p't'être pas de salle de bain, mais des Jésus, on en avait partout ! Des tableaux, des images pieuses dans toutes les pièces, Marias Hilf, weiss er wos ! Dans le salon,contre un mur, on avait un grand buffet avec 3 statues, une de Jésus, une de Marie, et une de Joseph, grandes comme ça, et sous cloches ! C'était pas la crèche miniature de Noël. Et à la Toussaint, on s'agenouillait devant et on se tapait un rosaire ! >>

J'aime bien quand mon père nous parle de ces choses qui nous paraissent inimaginables. A une époque ou on ne peut pas vivre sans nos ordinateurs et nos balladeurs numériques, savoir que nos parents ont connu les débuts de la télé, en noir et blanc et avec 2 ou 3 chaînes seulement, ça fait bizarre.

Quand je suis rentrée chez moi hier soir, sous la pluie battante, le vent dans la gueule qui t'oblige à tenir ta capuche à la main, je ruminais parce que ma mère n'avait pas eu la brillante idée de venir me chercher en voiture à l'arrêt de bus. A peine arrivée, mon p'tit frangin m'a dit de sa petite voix "on a plus de voiture". Quand mon père a sorti la voiture du garage, il y a eu un brusque coup de vent qui a fait tomber la porte du garrage sur l'arrière de la voiture. Chouette. A cause de la 'tempête' on avait pas le droit de sortir de sous le préau au bahut (pour pas se prendre de branches (oui parce que y a pas de toît chez nous alors les tuiles peuvent pas s'envoler si y en a pas)). Après le cours d'accrogym (passons sur notre fabuleuse performance), y avait du vent, de la vague pluie, et du soleil, tout ça dans le pif, et, cerise sur le gâteau, un arc-en-ciel qui couronnait le lycée voisin. En français on a entamé un bouquin pas du tout littéraire que j'avais déjà emprunté au Bibliobus mais que j'avais à peine entamé avant d'arrêter. Première page, premier tiret du dialogue, la phrase "T'es vraiment trop con !". Expliquez-moi un peu ce que ça vient foutre là après Victor Hugo.

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