Lundi 25 octobre 2010 à 15:29

Une semaine devant moi. Oh, bien sûr, j'ai quelques devoirs cette fois-ci, dont un commentaire des idées politiques dans un texte littéraire, et je ne sais absolument pas comment on fait ça. Non, mes vacances m'apparaissent déjà comme un échec. Mes amis ont d'autres amis, d'autres priorités, d'autres obligations. Je n'en ai plus rien à faire de partir loin ; je ne sais plus trop à quoi me rattacher. J'ai l'impression de n'être plus définissable que par ma frustration. J'ai beau me dire maintenant ça suffit, c'est plus fort que moi, j'ai envie de sourires carnassiers et de sauter à pieds joints dans le piège. Il n'y aurait pas de loup si le petit chaperon n'était pas rouge.

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Demons in my veins here I am again
I'm back with the
wolves

Dimanche 24 octobre 2010 à 13:20

Elles sont  moins classes, moins hautes, moins fines, moins pute que ce que je voulais, mais ça y est, j'ai enfin des bottines à talon lacées. Ca a été une vraie quête du Graal alors j'ai embarqué la première paire de quarante que j'ai trouvé, même si elle a tous les inconvénients cités ci-dessus. Enfin, voilà une bonne chose de faite. A part ça, ma vie en ce moment, entre la politique et mes tentatives désespérées de voir les gens que j'aime, c'est un peu la misère. Il y a encore une chance, une maigre chance que je réussisse à embarquer mes trois fantastiques (ben oui, avec moi ça fait quatre) à Besançon à la fin des vacances. C'est pas que ça fait exactement deux mois qu'on essaye de prévoir quelque chose et qu'on n'y arrive jamais, mais là quand même, je commence à tourner dingue. Concernant mes Strasbourgeoises préférées, c'est évidemment bien pire. Chloé m'a envoyé un message lundi soir, qui disait "encore deux et demi avant les vacances". Elle avait oublié un mot, mais je l'ai immédiatement compris comme deux JOURS et demi, puisque pour moi c'était le cas, lundi soir il me restait très exactement deux jours et demi de cours avant les vacances. Et puis j'ai tilté : en médecine, pas de vacances à la Toussaint. Ni à Noël. Il me restait juste deux jours et demi avant les vacances, alors que pour Chloé, Diane, Léa et tous les autres médecineux, il restait deux MOIS et demi de cours. Le monde est injuste, vous en conviendrez. Comme la politique.

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Mercredi 20 octobre 2010 à 22:00

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Lundi 18 octobre 2010 à 19:56

Chaque fois qu'on se laisse, un jour on se revient
Chaque fois qu'on oublie, un jour on se souvient
Comme quoi on ferait mieux de prendre la vie comme elle vient.
Ca fait mal et ça fait rien.

Dimanche 17 octobre 2010 à 22:15

"Iiiiiiiiiiiiiiih, ça fait longtemps qu'on s'est pas vuuuuuuues ! Tes cheveux ont pousséééééé !" Il y avait bien déjà une dizaine de personnes assises en rond dans le salon de Céline pour son anniversaire, et mes deux mecs préférés dans le coin du canapé, et j'aurais bien voulu prendre Céline dans mes bras mais je tenais mon sac de couchage d'une main et son cadeau d'anniversaire de l'autre. Céline, Quentin, Joris, cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas été réunis, de quoi me rappeler à quel point ça me manque. Joris racontait plein de conneries, Quentin est tombé amoureux du chat, et à chaque phrase de Céline je répondais : "Je suis d'accord.". En rapide, c'était une bonne soirée et ce matin j'avais du mal à réaliser que j'allais retourner à Besançon ce soir. D'habitude quand on dort chez Céline c'est les vacances. En ce moment même, je suis contente d'être prête à aller me coucher, j'ai un peu de sommeil en retard, alors les photos exclusives de Quentin et Cassy la chatte attendront.

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