Samedi 7 avril 2007 à 11:50

Et je me sens
Comme Claude François à Castorama
Comme un surfeur au Sri Lanka
Comme Tabatha Cash au Vatican
Francis Huster dans un rôle de méchant
Comme le marchand de sable dans le désert
Comme un orphelin à la fête des mères
Comme Spiderman à l'ile de Ré
Comme un chien de chasse chez Picard surgelé
Et je me sens
Comme Devilliers à Mikonos
Comme une baleine dans microcosmos
Comme soljenitsyne à la fête de l'huma
Comme Dark Vador au sauna
Comme un slip dont se serait la fête
Mickael Jackson dans une maison de retraite

Comme un ver de terre dans le sable
Comme un western sans les chevals
Comme les pauvres sans la misère
Comme un banquier à découvert
Comme George Bush à l'etranger
Comme Cauet sur Arte

Et je me sens
Comme Claude François à Castorama
Comme un surfeur au Sri Lanka
Comme Tabatha Cash au Vatican
Francis Huster dans un rôle de méchant
Comme le marchand de sable dans le désert
Comme un orphelin à la fête des mères
Comme Spiderman à l'ile de Ré
Comme un chien de chasse chez Picard surgelé
Et je me sens
Comme Devilliers à Mikonos
Comme une baleine dans microcosmos
Comme soljenitsyne à la fête de l'huma
Comme Dark Vador au sauna
Comme un slip dont se serait la fête
Mickael Jackson dans une maison de retraite

Comme un ver de terre dans le sable
Comme un western sans les chevals
Comme les pauvres sans la misère
Comme un banquier à découvert
Comme George Bush à l'etranger
Comme Cauet sur Arte

J'avoue les Fatals Picard c'est pas très poétique mais bon.

Je crois que je suis tombée amoureuse.

...de mon job.

Vendredi 6 avril 2007 à 13:06

Voilàààà, c'est fini. Lise pleure pas hein ! Dis pas ça sinon je vais...snif...m'y mettre. Et les larmes roulent toutes seules sur mes joues. Mon père, mon p'tit frangin et Camille traînent derrière sans rien dire, Adeline rit, moi je chiale. C'était beau. Et je pleure, je pleure avec le sourire au lèvres, parce que c'était intense, parce qu'on l'a vécu à fond, parce que les choses les plus belles sont toujours éphémères. La foule nous emporte chacun de notre côté, ces gens qu'on a cotoyé, on ne leur parlera plus. On avait pourtant envie de faire leur connaissance, on ne savait rien d'eux, à part qu'on partageait cette même passion, qu'on vivait cette même aventure. Et ça, ça me suffisait. Tous ces gens qu'on connaît à peine, mais tant pis, on fait la même chose, on est tous réunis dans un même but. Et Martial...ah il va me manquer cet andouille. J'avais commencé à apprécier sa connerie. Notre trio a fonctionné, hein Juju, dis oui. Comme on s'éclatait entre la musique à fond et les spots multicolores. Et la joie d'avoir réussi le soir, et alors on se tapait tous dans les mains et on restait comme ça quelques secondes, je serrais les mains de mes deux partenaires, et on était contents, on était fiers. On avait réussi. Mais même quand on se plantait, on arrivait à se marrer. On ne verra plus non plus Anthony foncer vers nous les yeux exhorbités pour savoir si c'est le son ou la lumière qui a merdé. C'est dommage. Colin ne viendra plus nous emmerder, et on n'aura même plus besoin de se demander si c'est vraiment lui ou si c'est son frangin. Même ça je vais le regretter. Juju ne dessinera plus d'oeuvres d'art, on écrira plus toutes les conneries qui nous passaient par la tête, les gaffes des acteurs et les bouts de phrases qu'ils oubliaient. Parce qu'on connaissait tout par coeur. Je regarde en boucle les films que j'ai fait, je connais pourtant les pièces sur le bout des doigts. Mais c'est devenu comme un refrain, comme une musique douce qui rassure, et on rigolera à chaque fois, même si on sait très bien ce qu'Aymeric va sortir comme connerie. On ne s'en lasse pas.  Une fois qu'on a commencé, on veux plus s'arrêter. Mais malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Cette fin-là est arrivée trop vite.

1, 2, 3, noir.

Mercredi 4 avril 2007 à 13:06

Lise au théâtre, Lise surexcité, Lise euphorique ; Lise dans toute sa splendeur : la discrétion avant tout.

- J'aime bien crier.

- J'avais remarqué.

Mais Lise à côté de Clo lâchée dans la nature, elle passe inaperçu :

- IIIIIIIIIIH !

- C'était quoi ?

- Chloé. Elle se prend pour un Nazgûl.

Mais quand Clo est pendue au téléphone avec Twinounanounet, c'est reparti :

- Mais je te parle pas de mes règles ! Et puis depuis le temps que...

- Mais non tu comprends pas !

Le spectacle se termine.

- OuaisOuaisclapclapclapOuaisYouyouyouclapclapOuaisclapYouclapyouyouyouclapclapclap !!!

- Regarde il a mis ses lunettes !

- OUAIS OUAIS OUAAAAclapclapclapAAAAclapclapclapAAAIS !!!

- ET MERCI LA REGIE !

- OUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIS !!!!

Mercredi 4 avril 2007 à 13:01

Surtout n'oublie pas, prudence et discrétion. Chhhhut ! Inutile de hurler. Je ne hurle pas ! Oui c'est ça, il me semble aussi. Je viens de la terre. C'est bien le collège ? Pas mal je t'y emmènerai si tu veux. Ou alors, je t'emmène à l'atelier théâtre de monsieur Anger. Monsieur Anger ? Connais pas. Et madame Weiss ? Liquidée depuis belle lurette ! Savoir c'est une chose, devoir c'est une autre chose ! Au ciel comme sur la terre ? Exactement, et que ça soit lisible ! Tu parles à qui ? A personne ! Y a personne ? Non ! Y a quelqu'un ? Oui. Ah. J'croyais qu'y avais personne. Et voilà je parle de nouveau toute seule. Nous avons nos places réservées au caveau familial. Notre grand-mère dit que quand on est ensemble, ça fait tout de suite plus gai. Vas-y ma fille, meurs comme tu veux. Ca fait longtemps que vous êtes morts ? Chère Mademoiselle, je vous prierai de ne pas aborder le sujet de la vie après la mort. Il s'agit d'informations strictement confidentielles. Mais c'est absurde, qui voudrait s'échapper du paradis ? Ca dépend duquel. Chez vous, c'est la guerre. Cela fait plusieurs mois, voire des années que cela dure. Qui va arrêter ce carnage ? Abdoul dit que nous vivrons très bien dans sa caravanne au fond des bois. Les dégâts matériels sont considérables. Deux rations par jour, dons de Médecins sans Frontières. Y a plus de sucre en morceaux ! Tout vous sera rendu à la fin des hostilités. Vous êtes suédois ?

Ca fait du bien d'aller à l'essentiel. C'est ce que je me dis tous les jours en venant ici. C'est difficile d'expliquer ce que j'ai ressenti, et ce que je ressens encore. C'est pas terminé.

C'est magnifique.

Lundi 2 avril 2007 à 18:51

Je respire la joie.

Les 4èmes m'ont mis "Il en faut peu pour être heureux" en tête, et à vrai dire ils ont tout à fait raison. Le théâtre, y a rien de mieux contre les coups de blues. En plus il fait beau. Et il fera beau demain. J-1. Ca y est, on y est. Le théâtre, on a tellement hâte d'y être, mais avant même que ça commence, on a peur que cela finisse. C'est tellement magique. Ca me donne envie de chanter. La fin de "Citizen Erased" m'attend à la maison quand je rentre à 18h30, c'est dire si tout se recompose. Je retrouve chaque parcelle de ce bonheur qui m'a déjà donné des ailes l'an dernier. Ma journée était pleine à craquer. Trois répétitions, avec toutes les classes, dans tous les trous possibles. Il ne me restait que les 2 récrés, et, sincèrement, j'aurais pu m'en passer. Oublier tout. Juste pour vivre, et revivre. Vous ne pouvez pas comprendre. Vous n'éclairez personne.

Nous, on noircis et on illumine.

Dans une semaine nous seront sur le ferry. Nous décollerons de Masevaux à 7h.

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