Lundi 27 août 2007 à 14:13

Mon frère m'a bien fait rire tout à l'heure.

<< Tu savais que...[il baisse la voix] Alan il fume ?

- Haaaaaaaaaaaaaaaan !!!

- Il est grand, hein, mais surtout gros, un peu.>>

Excellent quand il le veut, le p'tit frangin.

Non la photo n'a strictement rien à voir. Ah puis, j'ai failli oublier :

Ils ont éliminé Grégoire ! Connards ! Salauds ! Enfoirés ! Félons ! Enfants de cochons !  Abrutis ! Internes dans un HP ! Crétins des Alpes ! Débiles profonds ! Grasdoubles ! Déchets ! Erreurs de la nature ! Honte de l'humanité ! Bouses de dragon ! Chacals ! Vermines ! Nuisibles !...

Je ne regarderais plus jamais Koh-Lanta.

Dimanche 26 août 2007 à 16:11

[Article entre parenthèse, très long et trèèèès centré autour de mon nombril, ou de ma vie, c'est pareil, juste histoire de dresser le décor de l'article précédent. Même si je sais que personne ne lira. Ca me fait du bien.]

"Où sont les noms ?" "Sur les petits pots de fleurs" Jusque là, le mariage s'était bien déroulé pour moi. Alors que je ne pensais plus le voir venir, Luc est arrivé à l'église et son seul rire contrit m'a donné envie de rire moi aussi. Tous les deux, nous sommes vraiment déplacés dans une église. Attendez attendez, ne vous emballez pas. Ce n'est pas mon mariage mais celui d'un cousin de ma mère que je n'ai jamais vu et Luc n'est pas mon futur mari, mais mon jeune oncle. Donc, l'église, forcément c'est chiant, bon c'est vrai, c'était un mariage, mais en même temps vu la lenteur avec laquelle parlait le curé... "Le marliache, c'est comme la confiture.", dit-il. "Est-ce qu'on aime une personne comme le chat aime la souris ?" Au moins ça nous aura fait marrer. On ne sait faire que ça. Devant moi, y avait un beau grand jeune homme, cheveux noirs, yeux bleus, et des lunettes rectangulaires. [Coco, tu as dit que des mecs comme ça, ça ne court pas les rues ?] Enfin. L'apéro passé, je cherchais ma place à une des tables. Je n'ai rien compris quand j'ai vu l'étiquette "Lise" à la table des nains. Paraissait que les gens étaient classés par tranche d'âge, tu parles, alors là, c'était tranche 0 à 15, et je faisait office de 15. Ma place était entre mon p'tit frangin, et une gamine avec une fleur sur la tête. Et évidemment, l'autre pouff de p'tite cousine d'à peine deux ans de plus que moi avait sa place à côté de mon oncle à la table des jeunes. Bref. Il était hors de question que je m'installe au jardin d'enfant. Après moult réflexions, j'ai viré les musiciens de la table de mes parents pour piquer leur place. Le fin mot de l'histoire, c'est que l'étiquette "Lise" à la garderie était adressé à une autre petite Lise, et que je n'avais pas de place prévue du tout. M'enfin, j'ai piqué la place de la p'tite cousine quand celle-ci quittait sa table, ce qui m'a permi de retrouver mon oncle et sa copine Ophélie. Et aussi d'être en face du beau lunetteux.

Deux fois, un vieux que je ne connaissais pas m'a invitée à danser. Alors que je regardais encore de la table de mes vieux les pieds des gens qui tournoyaient en rythme, un sexagénaire inconnu est apparu devant moi, m'a pris la main et m'a tirée sur la piste. Je n'avais pas le choix. Il a essayé de m'apprendre le rock "C'est l'homme qui mène, c'est toujours l'homme qui mène !" mais malgré ce qu'en disait mon père, mes performances étaient assez catastrophiques. Il m'a embarquée une deuxième fois alors que j'avais changé de table. "C'est pas déjà la deuxième fois qu'il t'invite, lui ?" "Si, je sais pas c'qu'il me veut !" Heureusement, après, il m'a laissée tranquille. Je me suis agitée de moi-même plus tard. Un jeune homme de 27 ans, assis à la table, avait proposé à Ophélie d'aller se déhancher sur Chihuahua (musique très culturelle, à un mariage), mais elle n'avait pas l'air très convaincue. Il s'est levé quand même, a attrappé ma main au passage "Allez venez les filles !", Ophélie m'a attrappée l'autre main et m'a suivi au milieu des danseurs.

Je ne me rappelle plus si le jeune homme m'a fait boire avant ou après danser. "C'est la plus jeune qui goûte" et il m'a servi un verre de rouge de 25 ans d'âge en deux fois, ici présent pour accompagner le fromage que je ne mange pas. "Tu bois du vin, Lise ?" a demandé la p'tite cousine d'un air étonné. Oui, sauf que moi je goutte, je me la joue pas en sifflant ça comme de l'eau. J'ai fait la remarque à Luc que le pinnard avait 10 ans de plus que moi, et mister 27 ans a du user d'un énorme effort de réflexion pour calculer mon âge. Son expression cachée disait clairement "Merde, encore plus jeune que je croyais", et moi de sortir "Camille, t'as deux ans de plus que moi, c'est ça ?" histoire de rappeler que par rapport à elle je suis pas si jeune que ça. Ophélie et moi avons rit discrètement pendant que les deux autres parlaient d'amour "Déjà avant avec Luc on avait remarqué que ça draguait." Et puis Camille a disparu, et son dragueur a pris sa place, "à côté de toi". On a pas parlé d'amour, nen, on a a parlé que du mariage auquel on avait assisté, mais son regard était troublant. J'en tremblais presque. "Il est pas trop lourd ton voisin ? On s'est dit que comme Camille était partie, il avait p't'être changé de cible." "Nen, ça m'étonnerait beaucoup." "En tout cas il a pas intérêt, sinon il aurait affaire à Luc !" Les paroles d'Ophélie ont sûrement altéré mon jugement sur le charmant (quand même) bonhomme du nom de Nicolas, mais je ne suis pas assez stupide pour croire qu'un homme de 27 prendrait plaisir à draguer une gamine de 15 ans. Même si son regard était si troublant.

Dimanche 26 août 2007 à 15:22

Je n'ai même pas encore eu le temps de vous parler du bel inconnu des vacances, que les beaux inconnus ne cessent de pleuvoir. Mes pauvres petites hormones toutes émoustillées me poussent à succomber au charme de mecs, genre, 27 ans. Comme au mariage d'hier soir :

<< T'as pas mangé à cette table avant ?

- Nen nen.

- C'est pour ça que je sais pas comment tu t'appelle.

- Lise.

- Lise...

- Et toi ?

- Nicolas.>>

Les lettres vertes sur noir ne peuvent pas vous faire sentir la sensualité avec laquelle il a dit ça. Cheveux châtains quelque peu en bataille, yeux sûrement bruns ou noisette, pas bien grand, une cicatrice au sourcil gauche, chemise blanche, pantalon gris à rayures blanches, et pieds nus avec une bague au deuxième orteil du pied droit. Bague qui a plu à Luc.

<< J'ai vu que t'avais un anneau à l'orteil.

- Pardon, j'entends rien avec la musique.

- J'ai vu que t'as un orteil...

- J'en ai même cinq, des orteils !

- J'ai vu que t'avais un anneau à un orteil, ça te fait pas mal dans la chaussure ?

- Nen nen regarde.

- Ah ouais...j'avais déjà vu ça, j'trouvais ça original...

- C'est bon, j'peux aller pisser maintenant ? >>

Si la couleur de ses yeux ne m'a pas frappée, j'ai bien noté la lueur de son regard pétillant. J'avais du mal à tenir dessous, d'ailleurs. Il avait du charme, et en a sûrement abusé. Au début, j'ai eu la vague impression qu'il regardait trop Ophélie, et Ophélie et Luc eux-même l'ont observé en pleine drague de ma petite cousine. Elle n'a que deux ans de plus que moi, mais comme elle est belle et que c'est une pouff, les jeunes messieurs ont tendance à oublier qu'elle a dix ans de moins qu'eux. Je ne suis pas naïve, mais il a quand même réussi à détourner mon attention du mec en face que j'avais guetté en douce depuis le début, alors qu'il était moins vieux, plus grand, avec des cheveux noirs, des yeux bleus, et des lunettes rectangulaires ! Il était parfait, celui-là, et j'ai quand même rêvé de lui cette nuit (!)(saleté d'hormones, vous dis-je !) mais c'est le souvenir de l'autre con que je garderais le plus fort. Je suis partie comme une voleuse, à peine avais-je fait volte face que je regrettais déjà de ne pas lui avoir dit au revoir. C'était trop tard. Mais j'aurais quand même emporté un souvenir de lui... la courrone de fleur dont il m'a fait hériter.

Jeudi 23 août 2007 à 13:09

Mardi 7 Août 2007, 21:39, Jour 3 à Roquebrune Cap Martin.

Comme le "village" n'est pas immense et que l'on y mange à chaque repas, on croise toujours les mêmes personnes. A force, au lieu de penser <> ou <> je leur ai donné des noms. Celui dont j'ai déjà parlé, c'est Mister Piscine, parce que c'est là qu'il a attiré mon attention. Après son repas, il passe toujours devant notre table, de l'autre côté de la baie vitrée (nous sommes dans un des coins) et hier, non seulement il a quitté Azureva en famille en voiture, en même temps que nous, mais en plus on l'a croisé dans une rue piétone de Menton. Notre voisine de table à l'air pas aimbale, c'est Danielle. Danielle parce que dès que je l'ai vue, elle m'a fait penser à la sauvageone du même nom, dans Lost. Son fils s'appelle Guillaume, c'est son vrai nom écrit dans le dos de son maillot de foot imitation Zidane, il va entrer au CE1, et n'est pas timide. Monsieur, il n'a pas de nom alors il reste Monsieur. Jusqu'à ce soir on les trouvait impolis parce qu'ils ne répondaient pas souvent à nos salutations, mais on en a dédui qu'il devaient entendre mal, parce que quand ils nous voient, ils répondent. Puis Danielle nous a même adressé la parole parce qu'on les a croisés à Menton. Ensuite, y a Vahinée, une femme bronzée aux longs cheveux noirs, à l'air de fruit trop mûr, qui ne porte que des couleurs éclatantes et des jupes courtes. Ce soir, elle était en vert pomme, mais ce matin, c'était dominante rouge. Elle est venue seule ici. La première fois que je l'ai vue, elle portait un haut bouffant de toutes les couleurs, une jupe D&G en jean et des sandales à talons compensés. Ensuite il y a Matthew, Matthew à cause de son éponyme chanteur de Muse dont il est le sosie en plus jeune. Enfin, je dis le sosie mais il ne lui ressemble pas tant que ça. En tout cas, son petit air lui a valu son surnom. Il y a aussi "les gars", deux mecs vaguement plus âgés que moi, avec deux mères et une gamine. Hier, ils sont descendus à la même plage que nous en même temps que nous et sont remontés par les escaliers aux 172 marches aussi. Et puis il y a les enfants dont on a entendu le prénom ; Raphaël et son petit frère Edgard, miss Crête qui doit avoir un ou deux ans de moins que moi et qui arbore une de ces crêtes miniatures que je déteste sur le dessus du crâne, les poufs, ou les bonnasses, ou encore les italiennes qui se sont égarées de la frontière (variante); deux filles d'un ou deux ans de moins, très bronzées et habillées avec des petits hauts et des minijupes dont j'ai horreur, et encore les trois petites soeurs choues dont une d'à peine un an, Romane, Camille et Mathilde...

Tous ces petits gens là peuplent mon quotidien et me font inventer des histoires dont ils sont les héros.

PS: Et le groupe des onze, avec la grande nagueuse, une grande blonde magnifique aux allures de nageuse, et Hydrocéphale qui porte son énorme casquette à peine posé sur sa tête...

Mercredi 22 août 2007 à 13:02

Lundi 6 Août 2007, 14:13, Jour 2 dans la chambre n°17, bâtiment Grenadier,à Azureva, Roquebrune Cap Martin.

<< C'est les fleurs que vous photographiez ?

- Oui.

- C'est vraiment joli, tiens, ça s'appelle comment ?

- Des passiflores. C'est la fleur du fruit de la passion.>>

On en a déjà vu, des belles choses, mon appareil photo et moi. On a même élargi la culture florale d'un père et de ses deux filles. Nous sommes arrivés à Roquebrune Cap Martin hier entre 14 et 15h. Les espèces de chambres d'hôtel sont moches, mais c'est pas grave ; nous ne sommes pas ici pour y passer beaucoup de temps. Il fait beau, il fait chaud, nous avons déjà expérimenté la piscine, mais pas la mer. Nous l'avons vue de près pourtant, hier soir, nous sommes allés faire du repérage et quelques ricochets. Parce que la plage, c'est pas du sable, mais des galets. Le paysage de la Côte d'Azur est vraiment magnifique, et je ne pensais pas que le fameux endroit serait étalé sur une montagne qui tombe dans la Méditerranée. A l'arrivée chez Azureva, on nous a collé un bracelet en plastique bleu transparent pour l'accès à la piscine qu'on ne nous enlèvera qu'à la fin du séjour. Résultat : je me suis déjà griffée bien des fois avec cette merde, en me lavant ou simplement en faisant un mouvement alors que j'étais en maillot. Il fait tellement chaud que même en ne dormant qu'en slip (et évidemment bracelet bleu) je me suis réveillée sous le coup de la chaleur. A la piscine, je suis la dernière à sortir de l'eau, mais pas à y entrer ! Moi qui d'habitude suis une extrême frileuse qui met une heure à rentrer dans l'eau ! Hier, à côté de nous, il y avait un garçon vaguement plus âgé que moi allongé sur sa serviette. Au bout d'un moment, il est allé s'asseoir sur le rebord de la piscine, les pieds dans l'eau, et il est resté assis là pendant au moins une heure. Il a fini par rentrer, marcher un peu, l'eau jusqu'au calebute, puis il a exécuté une brassée sous l'eau et est ressorti de la piscine par l'endroit où il était resté assis. Il a pris sa serviette, et a quitté l'endroit. Je m'étais demandée pourquoi il était resté là aussi longtemps sans bouger, sans lunettes face au soleil. Ce matin, il était là, quasiment au même endroit, les pieds dans l'eau. J'ai décidé de chronométrer le temps qu'il passerait sur le rebord, mais au bout de cinq minutes il était dans l'eau. Et il a disparu. Quand je l'ai enfin revu, il était avec un autre gars et une femme qui pouvait être sa mère. Il n'était donc pas seul. Partout où je vais, je le vois. Et en fait, il a un bandage au poignet. Ce qui explique qu'il ne se trempe pas dans l'eau.

       

Soyez gentils, cliquez sur les images. Okay c'est moche, mais j'ai fait ce que j'ai pu, et si vous cliquez ce sera moins moche (en grand et sans les contours blancs et tout...)

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