Mardi 13 novembre 2007 à 18:16

A se changer en Roi
A hurler à la lune
A traquer la fortune
Tout ça pour traîner son poids
Au risque de s'y plaire
Au moment de s'y croire
Sonnez les courants d'air
Faites donner l'exutoire
Il faudrait qu'on s'élève
Au fond il a d'la classe
Ou alors qu'on prenne la sève

Comme elle vient
Encore et encore

Tu la vois la belle bleue
Des feux de l'artifice
Et tu la sens même un peu mieux
A la faveur d'une éclipse
On voit du jour au lendemain
Que ça ne s'invente pas
Instantanément comme ça
Reprendre de volée d'aussi loin

Comme elle vient
Encore et encore

Comme elle vient
Comme on peut
C'est cruel et sans fard
Ça choisit pas, merci pour eux
Comme une flèche
Comme un pieux
C'est bon pour la mémoire
Ça vous fait quoi d'être au milieu ?
Hé camarade
Si les jeux sont faits
Au son des mascarades
On pourra toujours se marrer
Et tout le long des courants d'air
On voit des amoureux
Que savent encore changer leurs nerfs
En un bouquet délicieux
On en aura des saisons
Des torrides et des blêmes
Je peux encore garder ton nom
Je peux aussi dire que je l'aime

C'était la chanson du jour. Vous savez, quand une chanson ne quitte plus votre tête de la journée, sans raison particulière. Juste que vous aimez la chanson. 2 minutes 25 secondes, 2 minutes 25 secondes intenses. Ca vous prend et ça vous lâche plus. Exprès je la mets dans mon menu. Il me fallait de toute façon un peu de Noir Désir en musique de fond, et celle-ci ne colle particulièrement pas avec la lecture d'un blog. Râlez-pas, vous avez d'lchance, je vous ai épargné Micky Green. Oh !

Dimanche 11 novembre 2007 à 17:18

De toutes façons le dimanche ça sert à rien, mais strictement à RIEN à part dormir. Alors bon.

"Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie, ils r'gardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient."

Vendredi 9 novembre 2007 à 19:25

Et le recommencement. Revoir tous ces p'tits gens, ça fait un bien fou après les vacances. Replonger dans le rythme infernal qu'est celui du lycée. Infernal ? C'était juste pour dire. Je ne le pense pas. J'ai découvert cette année que l'occupation est source d'entretien du corps et de l'esprit. Source d'entretient, j'sais pas si ça se dit m'enfin bon j'ai trouvé des mots c'est déjà bien. Retrouver les bonnes vieilles habitudes "Diaane, t'es encore la dernière.", en prendre des nouvelles, et engager des discussions "Mais une tenue de sport pareille, ça devrait pas être permis !". On joue la solidarité "M'en voulez pas j'suis malade !" "Moi aussi !" "Ouaaaais, on est une équipe de trois malades ça va être génial !" et on gagne nos matchs de volley (suceptiiiible), et j'vous parle pas de mes pauvres pectoraux qui s'en remettent pas. Et Monsieur K. raconte un tas de connerie, quand il ne corrige pas celles des élèves "Et les feuilles à moitié pourrites" "Pourries". Et même les gens qui nous ont pas manqué "Bon, Antoine, on va t'acheter un KamaSutra pour Noël" nous arrachent des sourires. Et "On s'en fout, de toute façon l'ECJS c'est pas noté, c'est fait pour souffler un peu alors ce matin ce sera scéance Kinépolis". Et en plus, ce matin, il neige. "Une feuille, et un stylo."

Vendredi 9 novembre 2007 à 19:01

La fin la fin la fin. Quatre chapitres, 21:15 au lit pour avoir le temps. Le temps de tout lire d'une traite, je devais tout lire d'une traite, le dernier Harry, la toute fin, il fallait faire ça dans les règles. C'est à dire ne pas le finir à l'arrache en plein brossage de dents ou aux toilettes, mais dans mon lit, avec la musique, la musique que j'ai toujours écouté pour accompagner un Harry. Harry. Oui je suis pire qu'une petite vieille avec mes habitudes qu'ils ne faut surtout pas briser. Mais c'est devenu comme un rituel, et chez moi, les rituels, c'est sacré. Donc. Harry Harry Harry. Palpitations de mon coeur en même temps que le sien, plongée entre les lignes, allez Harry, le bien ne meurt jamais. 22:40, mon coeur cogne jusque dans mes épaules, un sourire reste figé sur mes lèvres, j'ai reposé le bouquin, et je suis allée pisser.

Cet article est nul, mais au moins c'en est un. Je ne pouvais pas ne pas en consacrer un à la fin, la toute fin. Et sept Harry dans le texte. Mais en fait je l'ai un peu fait exprès.

Mardi 6 novembre 2007 à 12:30

Renaissance. Couleur de la liberté soudaine des printemps éphémères. Il est l'enfant timide qui vient de franchir une porte. Une seconde fois. Cette main qui s'est refermée sur le vide lorsque sa mère a tourné les talons pour s'en aller, il la tend à présent vers les autres sans qu'ils s'en aperçoivent. Elle est à l'image de son attente, de son espoir. Buvards, protège-cahiers. Orange, balle de jongleur. Couleur du soleil couchant quand il se noie dans la mer. Liasses de bons points échangés contre des images. Sonneries de heures. Jambes des filles sous les tables disposées en U. Petits papiers qui circulent pendant les cours. Il nous pinçait la joue et la tordait entre ses doigts. Sa violence était verbale surtout, dans ces mots comme "nul", "lamentable", "minable" qu'il nous projetait au visage, la bouche déformée par un rictus de mépris. Un espace préservé. A tous ceux qui, humiliés à l'école, n'ont rien appris, ont tout perdu, je dédie ces mots. | Quelqu'un qui a su lui redonner cette confiance en lui que d'autres lui avait fait perdre, qui a réussi à lui redonner l'envie, le plaisir d'apprendre et de découvrir, lui démontrant jour après jour que la curiosité n'étais pas un vilain défaut, et que la plus grande qualité humaine au monde était la capacité d'enthousiasme et d'émerveillement.

Vert Paradis, Orange Saveur, Les jouers de flûte, Bleu sourire. Une partie de mes textes de théâtre, pêle-mêle. Ceux que j'ai appris hier soir, jusqu'à avoir la bouche sèche de trop les répéter. Ouais j'suis loin d'avoir fini.

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