citron-ciboulette

Chaperon rouge bouge bouge.

C'est quand le printemps est déclaré que l'hiver se pointe.

Mémoire de maîtres, paroles d'élèves.

Joué par les Graines de Nul, mis en scène par Laurent Delabesse.

Mercredi 2 Avril à 20h30 au Relais Culturel de Thann

Pendant quelques jours on m'a posé la même question "Lise, y a une affiche dans le hall, c'est..." "Oui c'est moi avec les gros trous de nez." Soit disant on me reconnaît pas sous cet angle et avec le fort contraste, on distingue mieux Baldrick et Basile (il faudra vérifer s'il a vraiment des grains de beauté sur la joue ou si c'est une tache liée à la photo), bon il y a quand même plus difficile à identifier que moi, c'est A2 qui est carrément planquée derrière son ardoise. Mais nous on sait que c'est elle. C'est celle de nos différentes affiches que je préfère, parce que c'est celle où on est le plus nombreux, et on a les ardoises qui nous suivent tout au long de la pièce. Mais hier soir. Hier soir Diane a retenu mon attention sur un bout de papier, en allant au théâtre (voir Pygmalion qui nous a bien plu, soit dit en passant). Un bout de papier format A3.

Ma tête est scotchée à l'entrée du Relais Culturel.

Bonjour les amis. Je suis peut être prête pour un weekend de quatre jours (vous devez haïr les alsacos), mais la journée n'est pas finie. Ce soir, on sort. On va au théâtre. Le petit voisin Damien joue au foot là-dehors, avec mon nain et les autres, et on pourrait prendre ça comme une victoire. Une victoire dans la guerre de voisinage. J'vous en raconte des belles choses dites donc. Je vous ai laissé pendant quatre jours seuls avec mes slips (pas d'chance) et quand je reviens c'est pour raconter de la merde. J'avais pourtant plein de jolies choses dans la tête. Cette semaine, c'était la semaine glandage de l'année car un bon nombre de profs sont en voyage, soit à Châtel, soit à Venise, ou encore à Londres. Bien entendu les profs ne sont pas partis en vacances entre profs, ils ont embarqué tous les terminales (ou presque) et un bon nombre de premières. Le lycée est désert, certaines classes ont des journées extrêment raccourcies, nous on se contente de quatre heures en moins, dont la gym (oh yesss !), ... et les premières sont assaillis de bac blanc pour pas trop s'ennuyer pendant leurs heures de libre. Les cours de physique sont de plus en plus insupportables (si on peut dire en français que quelque chose est de plus en plus insupportable) et le prof se sert dans le paquet de bretzels. On a pas arrêté de bouffer. Les parents râlent de plus en plus quand je raconte les-dits cours de physique-chimie et ils finissent par m'engueuler parce qu'on est défaitistes. Hier soir j'ai cru que j'avais cassé mon appareil photo en l'emmenant dans la salle de bain pleine de buée, buée qui a recouvert l'objectif, et moi comme une conne j'ai voulu faire partir la buée avec le sèche-cheveux. L'air chaud directement sur l'objectif. L'engin n'affichait plus rien, rien que de la lumière, sans aucune distinction de formes. Il s'est remis tout seul quand il a refroidit, mais du coup j'ai même pas pu faire des photos de bulles de savon comme je voulais. Voyez vous même le résultat ci-dessous. Il paraît qu'aujourd'hui c'est le printemps, et ça, je m'en suis déjà aperçue lundi. Même si il neige un peu n'importe quand dans la journée, les oiseaux cuicuitent. Lundi matin, en partance pour l'arrêt de bus, je n'ai pas planté mes écouteurs dans mes oreilles, je n'ai pas mis la musique en route. J'ai écouté le chant des oiseaux, me laissant insuffler cet air de printemps, cet air de nature qui se réveille. J'ai marché moins rapidement que d'habitude, d'ailleurs je bondissais presque plutôt que ne marchais, j'ai pris le temps, pris le temps de voir le monde s'éveiller. Le soleil était déjà levé. Dans le bus, mes yeux ont suivi la lumière.

Les amis. Comme je tiens à vous montrer que je suis une fille vraiment passionante, j'ai dégotté pour vous un sujet fort interressant. Il se trouve que j'ai établi jeudi une liste de mes possessions Dim Pocketsâ. Et je compte bien vous en faire part. Mais avant tout, je vais répondre aux questions que vous risquez fortement de vous poser. Tout d'abord, pourquoi cette liste ? Et bien parce que je voulais connaître le nombre exact de slips identiques que j'ai, et aussi bien sûr parce qu'il faut bien pousser le culte du Dim Pocketâ jusqu'au bout ! Ensuite, comment les compter ? Evidemment pas en jettant un coup d'oeil dans l'armoire puisqu'une bonne partie de mes slips sont au choix dans le panier à linge, dans la machine à laver, en train de sécher, ou dernière option, dans un bac mélangés à d'autres chaussettes et sous-vêtements en tous genres, attendant d'être pliés et renvoyés dans l'armoire. J'ai donc opté pour une méthode à la fois plus sûre et organisée. C'est simple : les Dim Pocketsâ en coton sont vendus par trois, dans chaque paquet il y a au moins un noir, et un slip de la couleur dominante. Je n'ai donc qu'à penser d'abord à mes slips colorés, puis à les associer chacun à un noir et un dernier (souvent à motif unique à l'arrière) respectant le thème du pack. Voici donc, telle que je l'ai dressée, la liste de mes Dim Pocketsâ :

Slips : - rouge, blanc avec coeur arrière, noir

         - orange, noir papillon arrière, noir

         - beige, blanc lézard arrière, noir

         - noir étoiles, noir ange arrière, noir

         - gris pattes de chat, gris chat arrière, noir

Boxers : - beige, beigeâtre motifs coeur, noir

Donc, grâce à cette classification sur papier, j'ai pu déterminer que j'avais exactement six Dim Pocketsâ unis noirs, dont un boxer. Et si on compte tous mes Dim Pocketsâ noirs, ceux à motifs inclus, j'en arrive au nombre de neuf. C'est quand même pas très varié. Il sont pas nombreux mes Dim Pocketsâ qui détonnent, et pourtant, je suis fan de ces sous-vêtements-là. Ca change votre vie, hein ?

Et vous remarquerez le soin particulier avec lequel j'ai collé des â partout. Et mes efforts à rester être une fille fascinante.