Jeudi 15 janvier 2009 à 19:11

Bonsoir les amis. Nos privilèges sont partis en fumée et nos droits de lycéens normaux avec. On ne sait plus quoi faire de nos pauses de midi, on ne sait plus où aller, voyez-vous tout le monde a sa place attitrée pendant les temps libres, mais nous, on s'est fait jeter de la maison à coups de pied dans le cul, et on se retrouve à camper devant la porte en espérant qu'elle s'ouvrira un jour. La petite famille et tout ça... pff, qu'est-ce que vous me manquez. On s'énerve, on fait du bruit, on braille des histoires de pénis et de vagins et on trinque à la crise, et on dérive, et on attire l'attention du cube. Et bientôt, la LTR, la Ligue des Théâtreux Révolutionnaires, à Koh-Lanta. Plan d'action numéro deux, un assassinat ? Et dire qu'on a failli finir enfermés pour les deux ans à venir. Mais que devient notre lycée ? Je demande l'âme du LSK à la barre ! Des discours qui n'ont plus ni queue ni tête, voilà où nous en sommes, au lycée j'ai deux bandes d'amis ; une avec laquelle je parle de cul, l'autre avec laquelle je parle de cul. Et un chéri et des bacheliers exilés qui ne nous verront pas sur scène cette année. Nos vagins sont en colère ! Ils en ont ras-le-bol, ils faut qu'ils parlent de toutes ces conneries ! Tenez, cette putain de désillusion, c'est quoi cette saloperie ? Oui je suis grossière, non nous ne sommes pas grossiers, nous voulions juste vous raconter la vie. Cette saleté d'impression de s'être fait couper la langue... En resterons-nous là ? Et vous, qu'en pensez-vous ? Vous les hommes ? Vous les femmes ? Vous les historiens, les spécialistes, les médecins, les homos, les hétéros, les acteurs, les spectateurs ?

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Photo Papa Copyright

Mardi 13 janvier 2009 à 19:25

"Mon élastique s'est cassé à midi. C'est l'élastique avec lequel j'attache ma bouffe." Par où commencer, c'est la fin. Je voulais être à la hauteur. Je voulais me donner les moyens. Je croyais que c'était reparti. Et puis ça nous est tombé dessus comme un coup de matraque électrique. "J'ai trop tiré dessus, et il s'est cassé. Voilà c'est une métaphore." Voilà l'aventure s'arrête là pour cette année. Voilà il n'y aura pas de spectacle, ni au Relais ni nulle part, parce que la pression, parce que les ragots de merde, parce que la préparation, parce que le nouveau proviseur... Un ensemble de chose qui ont anéanti ce projet irréaliste dès le départ. C'était une monumentale et magnifique erreur. Une histoire de vie ? Mon fil rouge entre la réalité et le rêve. Mon échappatoire. Mon lien avec des gens tous plus formidables les uns que les autres. Mon objectif, réussir, pour eux, pour ce qu'ils ont bâti, parce que l'année dernière on a démarré tout en haut de l'échelle, parce qu'on a repris le flambeau, pour vous, bordel. 

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Vous, et d'autres encore, vous serez mes héros pour toujours.  
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Dimanche 11 janvier 2009 à 12:05

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Carpe Diem mon cul. Je détruirai ceux que j'aime et je me détruirai avec. Les lumières de la ville dans la nuit et toutes nos questions existencielles à refaire le monde. Avec vous de vous et pour vous. Et mes lèvres s'accrochent à tes phalanges, je t'aime trop fort, ça te dérange, et mes rêves se brisent sur tes phalanges, je t'aime trop fort, mon ange. J'abime tout ce que je touche, je me fais peur. Jamais te perdre. Bordel je sais que je t'aime.

Samedi 10 janvier 2009 à 12:48

La rentrée n'a pas été de tout repos. J'avais déjà remarqué l'année dernière que beaucoup de gens faisaient leurs devoirs de vacances le lundi matin à huit heures, mais cette année, je faisais partie de ces gens. Enfin. Je n'ai pas fait mes devoirs à 8:00 lundi matin mais je n'ai toujours pas terminé mon commentaire à rendre mardi. A finir ce weekend. Et encore, je crois être une des plus avancée !
Les voeux de réussite pour la bonne année ont plutôt l'air de fonctionner pour l'instant (touchons du bois), en ce qui concerne les voeux de bonne santé, ma santé mentale semble résister. C'est le gros bordel, et comme me l'annonce gentiment la radio au petit déj', c'est pas cette année que je vais me choisir un métier. Et pourtant la vie ! Qu'est-ce que j'en veux ! Je veux vivre passionément mais aucune de mes passions ne me permettraient d'avoir une belle vie matérielle. On m'a demandé ce que je voulais faire plus tard, hier soir à la réunion parents-profs. C'était sympa, c'était humain, on a parlé d'autre chose que de moi, c'était donc intéressant. "On va chez lui ?" "Non c'est pas la peine, il va dire que c'est bien et c'est tout." "Allez, y a pas de mal à se faire plaisir !" Et puis en fin de compte c'est pas en écoutant la liste de nos qualités qu'on se fait plaisir (mais ça je le savais déjà), c'est en échangeant des opinions semblables. "Et là, c'est le moment où tu me dis qu'il est sympa." "J'allais le dire, je l'ai déjà pensé plusieurs fois." Je n'ai pas regretté de m'être gelé les pieds pendant une heure en râlant - il paraît que je râle trop, mais bon, il paraît aussi que j'ai des goûts de princesse. Et puis c'est très bien comme ça.
Je n'ai toujours pas changé la musique que j'écoute dans le bus depuis plus d'un an, encore une chose que j'aurais du faire pendant les vacances mais que je n'ai pas faite, c'est comme passer l'aspirateur dans ma chambre et apprendre à utiliser une machine à coudre. Toutes les chansons me parlent, toutes les paroles sont pour moi, il n'y a pas de doute. Je veux m'approprier la musique.


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Princesse, vous avez dit princesse ?

Dimanche 4 janvier 2009 à 19:24

Bonne année, bonne santé, bonne rentrée, et vive la crise économique !!!

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