Ah oui aussi. Niko m'a offert le cadeau d'anniversaire le plus nul du monde.
Mardi 23 mars 2010 à 19:34
Dimanche soir, j'hésitais à oublier volontairement de mettre mon réveil pour le lendemain. En plus il était tard, j'allais vraiment manquer de sommeil. Puis je me suis résolue à reporter ce choix au lendemain : j'ai mis mon réveil pour avoir bonne conscience, tout en me disant que je déciderai au moment où il sonnerait de me lever ou non. A 5:55 lundi matin, mon réveil a sonné et je l'ai éteint aussi sec. Pour la première fois de tous les matins depuis le début de l'année, j'ai trouvé assez de mauvaise volonté pour sécher une heure de cours au profit de mon sommeil. Dans le bus j'ai signé fièrement mon premier mot d'absence de majeure, et quand je suis arrivée au lycée et que je n'ai pas vu ma classe en pause dans le couloir, j'ai senti qu'il se tramait quelque chose de louche. Mon prof de philo était absent. Je n'avais rien séché du tout. Bonheur des bonheurs, j'avais osé me rendormir le jour précis où je commençais à dix heures au lieu de huit. Je n'ai eu aucun cours à rattrapper, et je me suis grandement félicitée d'être restée dans mon lit une heure et demi de plus que prévu, je me serais arrachée les cheveux si je m'étais levée à six heures pour rien. Le hasard a vraiment bien fait les choses.
- Et puis y a aussi ce carrelage que je trouve immonde, et euh... ouais.
- Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi il est immonde ?
- Ben... regarde-le !
Dimanche 21 mars 2010 à 22:12
Merci les amis. Vous êtes ultramagiques. J'ai regardé vos vidéos et j'ai pleuré de rire devant l'écran. Les photos sont magnifiques également, je me contente d'un court résumé, pas les plus beaux chefs-d'oeuvres mais au moins tout le monde y est. De la découpe des poivrons jusqu'à la vaisselle qui se termine aujourd'hui à dix-huit heures, en passant par les desserts foireux, les ballons, les rassemblements dans la salle de bain, "y a même pas de nappe", la bougie en trop, l'araignée masseuse de tête, la musique classique en fin de soirée et le Tchaikowski à fond la caisse pour faire le ménage au matin, tout était extra. Il n'y a rien à jeter, vraiment pas. A vous qui faites moi, je mets un dix sur dix. Et sur les assiettes, ce ne sont pas des canards, mais des hérons. Et moi non plus je n'aime pas le rosé. Et Céline, il y a quand même des photos chouettes qui nous réunissent.
Suspens.
Samedi 20 mars 2010 à 13:09
Ce matin, j'ai branché mon mp3 sur le nouveau lecteur DVD, et j'ai ainsi pu entendre pour la première fois tous ces morceaux que je me plais à écouter dans le bus résonner dans la maison toute entière. J'ai ouvert plein de fenêtres pour laisser entrer le printemps. Avec les Comptines d'été de Monsieur Tiersen, ça marche très bien. Oui, le printemps, c'est bien le printemps qui pointe le bout de son nez. Tant pis. On verra bien ce que deviendra mon coeur.
Vendredi 19 mars 2010 à 23:23
Vingt heures quinze, et voilà, ils sont partis. Ca m'a fait tout drôle de les voir partir, de refermer le garage avec la voiture de Luc dedans et de me retrouver seule dans la maison. J'avais eu un pincement de jalousie quand ils m'avaient annoncé qu'ils y allaient, mais je revenais moi-même d'une semaine de folie là-bas, alors je n'allais pas leur reprocher d'en profiter eux aussi le temps d'un weekend. Et puis du coup, je suis indépendante pendant deux jours. Et ça, c'est assez jouissif. Et j'irais voter seule au deuxième tour. Wah c'est beau la majorité.
Ma semaine a été bonne, si l'on n'évoque pas mon rhume, mes mouchages incessants, la voix éraillée et la croûte qui s'est formée sur mon nez. Charmant, je sais. Je m'en suis enfin débarrassée hier, mais j'ai toujours le nez rouge, et on m'appelle Rudolf, le petit renne. Et comme le rhume est toujours là, se mêlant aux premières allergies au pollen, ça ne s'arrange pas vraiment. Un paquet de mouchoir par jour.
<< Tableau sept, le Mouffard.
- Le quoi ?
- Le Mouffard.
- Le Mouchard !
- Le Mouffard !
- Mouchard !
- Mouffard !>>
- Le quoi ?
- Le Mouffard.
- Le Mouchard !
- Le Mouffard !
- Mouchard !
- Mouffard !>>
Merci Berthold Brecht. Décidément, c'est une semaine de culture allemande puisque je suis allée voir le Rubanc blanc mardi. C'est un film vraiment horrible, mais je l'ai beaucoup aimé. Je pensais que ce serait difficile de tenir deux heures vingt en allemand, en noir et blanc, et sans musique, mais en fait non. Pas à un seul instant je n'ai décroché. Quant à l'absence de musique, je l'ai complètement oubliée pendant que je regardais. J'étais complètement absorbée. L'histoire racontée est ignoble mais le film n'en est pas moins réussi, et ce serait bien que les gens fassent un peu la différence entre le film et l'histoire. M'enfin, les goûts et les couleurs, hein... ça nous fait au moins une raison de râler avec Céline. Il faut aussi que je regarde cette émission dont on ne fait que parler depuis deux jours, vous voyez laquelle. Il paraît que ça rentre bien dans le cadre de Grand' peurs et misères que nous avons vu hier soir, mais aussi dans celui de notre propre pièce. On fait travailler nos cervelles, dites donc. La rencontre avec le mise-en-scèneur me fait apprécier un peu plus chaque pièce.
Ah et j'ai encore quelque chose à faire avant de me coucher : rentrer les notes du deuxième trimestre sur le portail post-bac. Tout le monde a dû se ruer dessus étant donné qu'on n'a reçu les bulletins qu'aujourd'hui alors que les inscriptions s'arrêtent demain. Han. Ils sont vachement bien organisés chez nous. J'ai donc un avenir, mais en ce moment même, ma devise est : "On s'en fout, c'est le troisième trimestre !". C'est comme "C'est Quentin", c'est la réponse à tout.
<< A l'endroit