Samedi 6 mars 2010 à 18:07

Ca y est, nous y sommes presques. Dans vingt-quatre heures, je serais à Châtel, mais cette fois, pas en famille... EN CLASSE DE NEIGE ! Une semaine de ski, la fête tous les soirs, une chambre de dix filles en face d'une chambre de dix mecs, des guitares, une sortie en boîte prévue le jeudi soir, des pompoms à tricoter dans le bus, ma valise pas encore faite, une montagne de devoirs pour la semaine suivante. Bordel, comme ça va être énorme !

Et c'est là-bas que nous partons, les amis :

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http://img718.imageshack.us/img718/8387/img7008q.jpg(Papa's photos)

Spéciale dédicasse à trois de mes essentiels qui ne m'accompagnent pas, et qui vont me manquer.

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Samedi 6 mars 2010 à 17:27

"Eh, regarde le chinchi, comme c'est marrant ce qu'il fait !"

Hier soir chez Céline, cinq amis assis sur un lit, adossés au mur, regardant droit devant eux la grande cage du chinchilla comme si c'était un écran de télévision. Après être allés au restaurant, s'il-vous-plaît. J'ai profité de ma majorité toute neuve pour m'acheter fièrement ma première bouteille d'alcool : une bouteille de muscat, rectifiée à quatre. Je ne pensais pas qu'on la viderait, mais en fait ce ne fut pas bien difficile. Peut être que durant cette soirée, nous avons inversé les mots plus que de coutume, mais ça nous a pris avant d'entamer l'alcool. Et le chinchilla est tombé du lit. Une première fois ne lui ayant pas suffi, il a foncé comme un dingue et est retombé dans le trou à une vitesse hilarante ! Rien de tel que ce genre d'animal pour rire à s'en forger les abdos.

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Je certifie qu'aucun animal n'a été blessé durant la prise de ces photos. Un chinchilla doit être attrapé par la base de la queue.

Jeudi 4 mars 2010 à 21:31


Le soleil sur le visage, Mystérieuse dans les oreilles, plus fort encore plus fort, je souriais à la fenêtre du bus, et oh là là qu'est-ce que c'était bon, et qu'est-ce que j'étais contente d'être jeudi-soir-presque-vendredi-jour-béni.
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Mardi 2 mars 2010 à 21:14

Depuis plusieurs mois déjà, je me demande : "Qu'est-ce que je ferais sans Céline ?". J'aurais déjà explosé quelques dizaines de fois, j'aurais détruit des choses matérielles et immatérielles, j'aurais déjà sombré dans un trou sans fond, je serais déjà entrée en hibernation. Mais il y a Céline. Depuis nos premières heures ensemble, et depuis "Céline, il est une heure zéro six, il fait moins quatre degrés, et j'ai envie de te dire quelque chose.", quelque part sur une autoroute dans le Haut-Rhin. Mais il y a Céline, je lui ai dit de lire dans mes yeux, elle a dit "Je crois que j'ai compris", et elle avait compris.
Et ça peut tout résumer. Il y a Céline, et les moments avec Céline, c'est du concentré de sourire.

 

Mardi 2 mars 2010 à 18:48

Je ne tiens plus en place. J'agite les pieds sans arrêt sous ma chaise. Je me suis réveillée à trois heures du matin lundi et n'ai pas réussi à me rendormir jusqu'à six heures, je ne pouvais pas m'empêcher de m'agiter dans mon lit. Et la fatigue résultant de cette courte nuit n'y change rien ; j'ai l'impression d'être une boule d'énergie, une coquille renfermant de la colère qui bouillonne. Et à part chanter à plein poumons des chansons de révolutionnaires, je ne peux pas y faire grand-chose. J'attendais le sport de cet après-midi avec impatience, et puis finalement, j'ai joué comme une savate au volley. Je me suis dit qu'il ne fallait pas que j'agite les bras, mais que je courre. Que je courre sur fond de morceau au piano qui correspond. Après le volley j'ai mal aux pieds, j'ai mal aux jambes, mais j'ai toujours envie de courrir. Avec un peu de soleil, mais pas trop. Pour une fois, je redoute le printemps. Je ne veux pas que le printemps arrive, parce que j'ai peur qu'au printemps, il soit trop tard. Et cette colère sans nom qui chauffe mes veines. Vivement Châtel, que je pousse mon corps à ses extrêmes limites. Ouverture, fermeture, ouverture, fermeture. Pour la peine, une photo qui fait peur.

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Lise par Luc, Luc par je ne sais qui.

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