Mercredi 17 mars 2010 à 18:25

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J'ai d'beaux yeux, tu sais !
 

Lundi 15 mars 2010 à 19:15

J'ai commencé par deux heures de philo, avec le prof qui m'a fait danser en boîte jeudi soir. Je vous laisse imaginer comme ça peut faire bizarre. Port du pompon oblige, j'ai loupé la chanson de Vincent L. à la pause de trois heures, c'est dommage. Mais ce voyage a beau avoir été extraordinaire, ma plus grande source d'oxygène reste vous, et cela fait aussi du bien de retrouver l'humour particulier, la synchronisation et les rires en cascade. Quand je suis rentrée chez moi ce soir, j'ai d'abord vérifié la boîte aux lettres, dans l'attente d'un avis de passage du facteur pour un colis, il n'y avait que de la pub. Il n'y avait pas d'urgence, mais j'avais l'envie subite de recevoir mon cadeau d'anniversaire. Je suis entrée dans la maison, mon tas de courrier à la main, et j'ai vu le paquet en carton dans l'entrée. Le facteur avait donc eu la bonne idée de passer à l'heure où il y avait quelqu'un chez moi. J'ai déballé le paquet, monté l'engin, mangé un bout, puis j'ai tout rangé soigneusement dans un sac pour sauter sur mon vélo et faire un rapide test. Canon EOS 500 D. Une belle bête.
Alors oui. J'ai longtemps dit que je n'aimais pas les reflexes, et le pourquoi du comment est toujours vrai. J'avais une dent contre les reflexes, car avec un reflex, la photo est belle à tout les coups. N'importe qui appuie sur un bouton et pouf, crée du beau, peu importe le sujet. Plus besoin de recherche, plus besoin d'originalité. Adieu le talent du photographe, tout le mérite est pour l'appareil. Alors bien sûr, je ne dis pas qu'un bon photographe ne peut pas se démarquer de ceux qui utilisent un reflex, non bien sûr, le talent n'en est pas diminué. C'est juste qu'il risque d'être moins reconnu par un oeil novice. Je préférais donc m'en tenir à mon bon vieux petit PowerShot A 520, le maîtriser pleinement et me démerder pour faire de belles photos avec. Il est arrivé quelques fois que je réussisse, et pour cause, je sais m'en servir comme s'il était un de mes membres. C'est donc avec un pincement au coeur que je le délaisse pour le monstre, mais je ne compte pas m'en séparer, depuis plus de quatre ans qu'il m'accompagne partout, je ne saurais pas m'en défaire, et il sera toujours plus pratique à trimballer que le gros.
Et si j'ai acheté cette bombe EOS, c'est pour plusieurs raison. J'ai été tentée moi aussi par un meilleur rendu, car même si mon PowerShot est mon bras droit, il commence à se faire vieux, et quatre millions de pixels, ça ne tient plus vraiment la route. J'ai eu envie d'apprendre la vraie photo, de pouvoir bidouiller les réglages, faire des mises au point comme je l'entends. J'ai hésité. Pourquoi faire un gros investissement destiné à la photographie alors que j'avais déjà mon petit matériel ? Et puis mon père a dit : "On a pas dix-huit ans tous les jours.", et je me suis dit qu'il avait raison, que je pouvais profiter de mes dix-huit ans pour me faire offrir quelque chose d'énorme. Et voilà. Maintenant, je n'ai plus qu'à me plonger dans l'apprentissage de ce que j'appelle la vraie photo, à faire du manuel d'utilisation mon livre de chevet, et à mériter ce fantastique cadeau de majorité.

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EOS 500 D par PowerShot A 520, PowerShot A 520 par EOS 500 D.
J'ai encore beaucoup à apprendre.

Dimanche 14 mars 2010 à 17:57

La maison ne m'est pas étrangère, mais elle n'est pas accueillante non plus. Je ne reconnais pas les odeurs. C'est peut être trop grand, trop vide, trop silencieux, trop immobile. Je ne fais que des rêves à la con dans mon lit, je ne skie même plus dans mon sommeil. Le paysage est morne, il manque la neige, il manque les sommets, les Vosges me paraissent ridicules. Je suis allée voter cet après-midi. Ca ne m'a pas fait grand chose, tout ce qui ne concerne pas Châtel ne me concerne pas moi-même. J'ai fait mon devoir de citoyenne, je ne ferais pas mes devoirs d'élèves. Qu'ils aillent donc se faire voir. Nous n'avions pas une minute pour faire travailler nos neurones. Et je ne sais pas à quoi va ressembler la suite. Je ne sais plus où je me situe dans le monde extérieur. Et j'ai déjà l'impression d'avoir le cul entre deux chaises. Ce que vous avez loupé, ce que j'ai loupé. Et puis merde. Personne n'avait rien inventé, personne n'avait rien magnifié, la légende Châtel, on la vit vraiment comme ce qu'on nous a raconté, en encore mieux ! Nous attendions ça depuis la seconde. L'année dernière nous avions peur que la tradition ne soit pas perpétrée. Les profs disaient en avance que nous allions passer le weekend du retour à pleurer parce que ça aurait été trop bien. Personne ne s'est trompé. Je n'aurais raté ça pour rien au monde.

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Samedi 13 mars 2010 à 21:54

J'ai mangé de la soupe de légumes orange ce soir.

Nan mais faut pas déconner. Vivement lundi, parce que là, la solitude me pèse. Et même si on va devoir travailler, même si on entre dans une période hard core, même si on va se faire engueuler parce qu'on n'a pas fait nos devoirs, je veux retourner au lycée, pour qu'on en parle encore, pour chanter certaines chansons dans la cour, et pour retrouver ceux qui n'étaient pas là.

Samedi 13 mars 2010 à 17:28

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Une semaine de rêve. Cinq jours de ski de 9:00 à 17:00. Des conditions de ski idéales : un temps magnifique sauf jeudi et une température tout à fait acceptable. Des profs qui se démerdent et nous font découvrir des sensations géniales. Un groupe homogène qui file comme le vent. Une chanson à la _on par jour, à apprendre sur les pistes et à chanter le soir à table, après la légendaire soupe de légumes orange. Plusieurs musiciens qui envoient du rêve dans les soirées, des professeurs qui chantent dans les couloirs au réveil. Une douche pour dix et un miroir sans éclairage. Une chambre où l'on squatte avec plaisir. Des pique-niques dans la neige et des cafés au soleil sur une terrasse. Une sortie en boîte, des danses avec certains professeurs. Quelques grands moments de solitudes aussi, par exemple quand j'ai semé le groupe deux fois dans la journée, ou encore quand les filles ont quitté la chambre et m'ont enfermée par erreur alors que j'étais sous la douche. Un vieux mono tout bronzé et libidineux : Robert. Des délires en tout genre bien ancrés dans nos mémoires, voir photo numéro trois. Tout, mais alors tout, était exceptionnel et extraordinaire cette semaine.

Merci à l'équipe des professeurs, tout particulièrement merci à Steph et à Jean-Pierre, et surtout à Philippe. Merci à tous les musiciens. Merci au personnel du Val Joli, merci à Sebastien le vrai mono, merci aux pisteurs, merci aux chauffeurs de navettes, merci aux bars de nous avoir refusé l'entrée le lundi soir, sinon nous aurions loupé le concert au châlet, merci au chauffeur du minibus privé d'avoir trouvé le bouton pour arrêter le chauffage, et merci aux neufs filles avec lesquelles j'ai partagé une chambre, une unique douche, et bien plus encore.

 

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