Samedi 16 juillet 2011 à 1:09

Cela fait quelques mois que j'ai envie d'écrire un article sur une forme de liberté particulière, la liberté de quand on n'est pas amoureux/se ou qu'on ne désire personne. La liberté de quand on est tout seul dans sa tête et qu'on n'est pas sans cesse en train de penser à l'objet de notre désir. Cela fait un moment que je n'ai pas été amoureuse, mais depuis, j'ai eu quelques accrochages avec la gente masculine, tous des échecs. Et le jour où le sexe masculin a totalement déserté ma boîte crânienne, je me suis enfin sentie sereine. Plus d'obsession, juste ta vie à vivre au jour le jour. C'est lorsque tu te rends compte que tu es à 100% dans ce que tu es en train de vivre dans l'instant, avec les personnes présentes, sans qu'une partie plus ou moins grande de ton esprit soit occupée à penser à quelqu'un d'autre ; c'est quand tu réalises ça que tu découvres le goût de cette liberté, et que tu le savoures. Il n'y a que quand tu ne désires personne que tu peux vivre le présent à fond avec le reste du monde. Et une fois que tu l'as compris, tu aimerais que ça dure. Quand tes amies te racontent leurs peines de coeur, tu ne fais plus de parallèles avec les tiennes, et alors tu les écoutes et les soutiens entièrement, en te disant que tu as bien de la chance de ne pas être dans la même situation. D'être juste bien là où tu es. Et d'avoir la paix. Parce que c'est fatigant de toujours attendre l'autre, et encore plus quand tu l'attends en vain. Une fois que tu as réussi à te le sortir du crâne, et ce sans remplacer une addiction par une autre, tu te dis : victoire ! Et c'est probablement là, la véritable clé de la liberté.
Et donc, cela faisait longtemps que j'avais envie d'écrire un article sur le thème de "Quelle joie de ne désirer personne !". Mais le temps que je me décide à l'écrire, il n'est plus d'actualité...

Jeudi 14 juillet 2011 à 17:38

Here it comes again
Like the first time again
I can't sleep, I watch the rain
But I'm happy again
How can this be ? Why did this feeling creep on up on me ?
I can't be sure, you never can
But the signs I know
Where does it come from ? Where does it go ?
Why does it kill you, painfull and slow ?
I'm out of the fire, I'm into your home.

I wanna feel you, feel you, feel you,
Feel you again.

It makes you a cheat, it makes you a liar,
Step out of the fire.
It gives a spring in the step, smile on the face, sing like a bird,
You're running the race again.
What makes you bad, makes you feel much better than you ever can.
You can't touch it, see it, breathe it,
Feel it's all you can.

It makes the world go round
It makes you homeward bound
It makes you want it more.
You look around every corner to see if there's more around.

You wanna take it all
It's never quite enough
You know you need it all

You wanna feel it, feel it, feel it,
Feel it again.


It'll kill you in the end,
But not to have it, you haven't lived.
It will break you, make you, take you,
Hate you again.


From me to you, from you to me
Look out your window
And you will feel it, feel it, feel it,
Feel it more
More
More...

Here it comes again,
That feeling again,
I can't sleep, sit and watch the rain,
Again.

Jeudi 14 juillet 2011 à 16:50

En fait, c'est tout naturel de conduire seule. Jouissif, mais naturel. Mon premier voyage en solitaire a servi à chercher Céline chez elle. Mes parents n'étaient pas très rassurés à l'idée de me laisser sortir à une fête de vallée avec la voiture, mais je vais devoir m'y faire, me faire à l'idée qu'ils n'ont pas confiance. Nous ne sommes pas restées très tard, je ne voulais surtout pas être fatiguée au volant pour ma première sortie. Après avoir ramené Céline chez elle, quasiment seule sur la route, la musique à fond, l'Apologie pour la troisième fois de la soirée, j'aurais volontiers roulé encore un peu, juste pour le plaisir. La route est grisante. En plus, une 206 Rouge Lucifer, ça a une certaine classe. Encore une tentation à laquelle il va parfois falloir résister.

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Mardi 12 juillet 2011 à 19:28

Tout ce cirque pour un bout de papier rose... Ca y est, j'ai enfin ce putain de permis. J'ai 19 ans passés, je conduis depuis deux ans, mes parents habitent dans une vallée de merde dans laquelle les transports en communs n'existent quasiment pas ; il était temps que je l'aie. J'ai presque obtenu le double de points par rapport à ma tentative de l'année dernière, c'est assez hallucinant. Au moins, je suis certaine de savoir rouler. J'ai sauté et hurlé de joie quand j'ai reçu mon résultat positif. On m'a dit : "C'est le début de la liberté !", j'ai répondu : "Ah non, c'est la cerise sur le gâteau de la liberté !". Maintenant, je trépigne d'impatience que les questions d'assurance soient réglées, et je tanne mon père pour m'acheter le fameux A. J'ai envie de m'élancer seule sur la route, c'est intenable ! Et je fantasme sur une heure et demie d'A36 dans le Doubs... Patience, patience.
Aujourd'hui, le centre aéré est parti pique-niquer, journée longue et fatigante, mais tout de même bonne ; me voilà en weekend pour cinq jours. D'où le besoin irrépressible d'user de mon permis de conduire tout neuf. Autonomie, quand tu nous tiens !

Dimanche 10 juillet 2011 à 22:04

La nostalgie du dimanche soir, quand on sait que le prochain voyage n'est pas pour tout de suite. J'avais attendu ce vendredi avec impatience, et je n'ai pas été déçue. Maintenant, je n'ai plus qu'à retourner travailler avec joie, et à attendre le résultat de mon examen de permis, en espérant que la prochaine fois, j'irais à Besançon en voiture. Les enfants m'ont fait la fête quand je suis arrivée après l'avoir passé, c'était adorable. Je suis vraiment bien là-bas, ils m'ont vite changé les idées. Et après je me suis rappelée qu'il ne me restait plus qu'à faire la fête, et qu'on était enfin le jour de prendre le train. Je ne dirais plus jamais "c'est la dernière fois", parce que même quand y en a plus, y en a encore, et les bonnes choses n'ont jamais vraiment de fin.

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