J'ai pété un plomb hier soir à essayer de confectionner des bâtons de pluie. De un, vas-y pour planter quoi que ce soit dans un tube en carton. De deux, les clous c'est quand même plus pratique que les cure-dents parce que déjà c'est plus solide et la pointe ne s'écrase pas, ensuite il y a le petit élargissement au bout qui fait que ton clou ne passe pas à travers le carton pour ressortir entièrement de l'autre côté. Sauf que j'ai du faire ça avec des cure-dents. Du coup j'ai du trouver une technique deux en un qui servait à la fois à retenir le cure-dent et à éviter d'avoir un bout pointu qui dépasse. Et avant ça il fallait faire les trous. Du coup je me suis couchée tard, et j'étais crevée aujourd'hui. "Mais t'avais qu'à le faire encore plus tard !", ha, la bonne blague, je n'étais pas chez moi de tout le weekend. Si, samedi matin, mais j'ai consacré mon temps à chercher des appart'. Puis je suis allée faire quelques photos avec Luc. J'ai donc de nouveau rempli la boîte à images, notamment samedi soir au bûcher de Masevaux. Avec toutes celles que Quentin a faites, j'en ai quasiment trois-cent, le tri va être rude. Il était sympa ce petit bûcher avec Céline, Quentin et Joris. Je vous passe les détails du genre : la cendre qui a fait un trou dans le tee-shirt de Quentin, la qualité de la musique, le chat qui s'était échappé par la fenêtre quand nous sommes rentrés et qui est revenu au bercail une heure plus tard. J'ai dormi plutôt bien quand on compte le chinchi dans sa cage, la lumière, le coq et surtout la chanson des crocodiles qui tournait en boucle dans ma tête. Réveil en douceur, Céline a soudain crié : "Mais dimanche, alors !" dans son sommeil. Je n'ai pas bougé, j'ai ouvert un oeil. Céline dormait bel et bien, et Quentin en avait l'air aussi. Puis j'ai deviné l'esquisse d'un sourire sur ses lèvres, et nous nous sommes mis à rire en même temps. Céline ne s'est rendue compte de rien. Pour la première fois, nous n'avions pas programmé de réveil et nous avons pu traîner au lit, sans même prendre la peine d'avaler un petit déjeuner avant le repas de midi. L'après-midi, nous avons gagné le Relais Culturel de Thann pour voir Toy Story 3. J'étais assez déboussolée d'aller voir un film dans la salle où nous avons joué nos pièces de théâtre, trois pièces pour ma part. Les deux autres zigotos n'avaient pas l'air de comprendre où était le problème, mais quand je me suis dirigée vers le couloir habituel, Quentin a râlé : "Je veux pas passer par là, on va au cinéma, pas au théâtre !". Nous avons donc bifurqué vers les escaliers, mais ces escaliers aussi sont pour moi symboliques d'une course effrénée avec Diane, toutes vêtues de blanc. Cela dit, j'ai vite oublié que j'étais dans la salle des grands jours quand j'ai vu le film. Si je vous dit que j'ai même eu un peu envie de pleurer à un moment, vous ne vous moquez pas, hein ? Je me souvenais encore par coeur de la chanson de Woody et Andy.
Nous avons enfin fait des photos de nous trois, alors si je veux les poster un jour c'est maintenant ou jamais, les couleurs de ma tronche me font suffisamment peur pour que je ne tarde pas à les afficher. Quant à la première photo, il s'agit du petit bûcher des biberons, pas du grand bûcher des conscrits-ceux-de-mon-année-qui-sont-décidément-un-bon-cru.