L'ironie du sort au carré.

Jeudi 14 octobre 2010 à 21:57

L'eau est reviendue !

J'avais presque trouvé ça dommage, parce qu'au moment où je m'en suis rendue compte, je venais de mettre la bouilloire à chauffer pour mélanger avec un peu d'eau froide dans le lavabo et me laver à la dure. C'aurait été folklorique quand même. Mais du coup, j'ai mangé tranquillement, j'ai eu mon père au téléphone pour lui dire à quelle heure il devra me chercher à la gare, et par la même occasion je lui ai parlé des caisses qui risquaient de se vider d'un instant à l'autre, il paraît que je ne dois pas me faire de soucis pour ça. Et en écoutant de la musique qui met de bonne humeur, j'ai trouvé plein de bonne volonté pour faire la vaisselle, c'était il y a à peine dix minutes. J'ai débarrassé la table, enfilé mes gants en latex, j'ai ouvert le robinet d'eau chaude et j'ai attendu. Vous devinez la suite ? Pas d'eau chaude. Ha ha. Haha haha haha. Je vais y avoir droit quand même, à mon lavage à la dure, quelle chance. Sauf que bon, là, je suis quand même déçue pour la vaisselle, pour une fois que j'avais envie de la faire à une heure si tardive. Evidemment que je peux aussi me servir de ma bouilloire pour laver assiettes, bol, couverts et casserole, mais du coup forcément je trouve ça déjà moins motivant, et j'étais partie pour me coucher plus tôt que d'habitude, et j'y tiens, alors je vais le faire. Et la vaisselle attendra, une fois de plus.

encore un p'tit jus ?

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L'ironie du sort.

Jeudi 14 octobre 2010 à 19:58

Et maintenant un petit point économique qui va tous nous ravir, encore bien mieux que la panne d'eau chaude. Il se trouve que j'ai enfin eu la brillante idée de prendre des cours par correspondance pour préparer mon concours. Evidemment cela coûte un peu de sous, mais plus de dix fois moins qu'une école préparatoire. J'ai décidé solennellement que c'était la meilleure raison pour dépenser la moitié de mon salaire de cet été. Mais quand j'en ai parlé à mes parents, ils m'ont dit qu'avec l'agréable surprise de la bourse au mérite qui est sortie de nulle part, ils allaient m'offrir ces cours et que je ferais mieux de garder mon salaire pour autre chose (je peux donc passer mon permis encore huit fois. Mais bon, je préférerais le repasser une seule fois, l'obtenir, et puis racheter la Saxo des parents à un prix d'ami.). Je ne me suis pas laissée faire mais ils ont insisté, alors j'ai accepté. Sauf qu'après, ils m'ont sorti du : "Ouais mais là tu vois on est en pleine période de factures, alors tu vas leur envoyer un chèque avec ton argent, tu n'as qu'à passer cent euros de ton compte épargne sur ton compte courant, ça suffira jusqu'à ce qu'on puisse te les rendre.". J'ai donc fait ça. J'ai retiré deux fois vingt euros cette semaine, et j'ai culpabilisé parce qu'hier j'ai payé ma place de ciné 7,10€ alors que si j'avais une photo sur ma carte avantages jeunes, je l'aurais eu pour 4,50€. Mais bon, en fait, il n'y a pas de quoi culpabiliser, cette semaine est celle où j'ai dépensé le moins depuis que je vis ici (et ça ne veut absolument pas dire que je dépense beaucoup d'habitude, au contraire je gère très bien mon argent et je n'ai jamais eu de problèmes avec). Sauf que, même si je n'ai pas été très dépensière cette semaine, les faits sont les suivants :
Il me reste 420,85 € sur mon compte. Oui c'est sûr c'est plutôt pas mal pour bouffer et prendre le train. Sauf que j'ai envoyé un chèque de 419 € au CNED. S'ils encaissent le chèque avant que ma famille ne renfloue mon compte, je vais me retrouver avec 1,85 € sur mon compte courant. C'est-il pas génial ?

Ha ha.

encore un p'tit jus ?

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La seconde vie de l'eau des pâtes.

Jeudi 14 octobre 2010 à 19:11

L'autre jour je vous ai parlé de mon problème d'eau chaude. Enfin c'était hier matin, quoi. Heureusement, quand je suis rentrée l'après-midi, l'eau chaude était revenue. Sauf qu'elle est repartie ce matin, et toujours pas de retour. C'est le petit mot de la gardienne dans l'entrée, qui disait qu'un technicien allait passer dans la journée pour résoudre cette panne d'eau chaude générale, qui m'a mis la puce à l'oreille car je n'avais pas remarqué cette feuille hier. Trois heures plus tard, quand je suis rentrée avec l'intention de faire la vaisselle, pas d'eau chaude. En début d'après-midi, toujours pas d'eau chaude. A 18:30, toujours pas d'eau chaude. Maintenant... enfin je vais pas vous faire pas un dessin, toujours pas d'eau chaude, quoi. Et c'est pas maintenant que le technicien va venir nous rétablir tout ça. Donc je vais effectivement devoir faire chauffer de l'eau dans des casseroles pour faire la vaisselle et pour me laver. C'est cool, hein ?

http://img203.imageshack.us/img203/7681/img1964qv.jpg

Oui, j'ai un téléphone vintage, avec un fil.
Et, non, le titre c'est une blague, je ne vais pas me laver avec l'eau des pâtes.

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Capital procrastination.

Mercredi 13 octobre 2010 à 11:22

Mercredi matin, au programme lavage de cheveux puis vaisselle accumulée depuis le petit déj' de lundi (pas bien). J'ai fait couler l'eau pendant cinq minutes en attendant qu'elle se réchauffe, avant de comprendre que je n'avais plus d'eau chaude. Je sais pas ce que c'est que ce cirque, mais en tout cas mes cheveux sont encore suffisamment présentables pour que je m'épargne de me coller la tête sous l'eau froide. Quant à la vaisselle, ça devient plutôt urgent, mais vu depuis combien de temps les restes de sauce et de soupe ont séché dans les tupperware, à l'eau froide ça ne va pas le faire. Alors je reporte encore mon attelage à cette tâche, en espérant que j'aie à nouveau de l'eau chaude cet après-midi. Sinon, la vie va devenir rude.
Enfin non, au pire je pourrais toujours la faire chauffer à la bouilloire, au micro-ondes et sur les plaques électriques. Ca passe encore en fait, c'est pas comme si on était en temps de guerre.

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Connard.

Lundi 11 octobre 2010 à 22:13

"T'as le droit de me détester si tu veux." Non, je ne te déteste pas, parce que tu m'avais prévenue que tu étais un connard. Mais tu étais un connard tellement bien au début, et tu disais qu'avec moi tu avais su tout de suite que tu ne voulais pas l'être, et tu sais, nous les filles on a toujours tendance à croire qu'avec nous ce sera différent, qu'on va se pointer comme des fleurs et changer le cours des choses. J'avais beau ne pas avoir peur et toutes ces conneries, je n'en restais pas moins une fille. Qui se veut lucide mais qui s'attache quand même beaucoup trop vite. Mais là, à ce stade de régression, j'aurais juste voulu te défroncer la gueule, et puis te recoller ce putain de sourire, et que tu comprennes un peu que t'es lumineux quand tu fais pas la gueule. Mais non, au lieu de ça j'ai dit : "Je t'en prie, respire.", et j'ai voulu me barrer encore plus vite que toi, avec mon écharpe jaune flottante dans le vent, celle qui portait ton putain de parfum pendant une semaine parce que j'avais posé ton manteau dessus dans l'entrée, parce que tu croyais que ça faisait déjà deux semaines qu'on se connaissait mais non, seulement une, parce qu'on n'avait pas besoin de temps pour apprendre à se connaître, parce qu'on s'était tout dit en quelques heures et que ça avait été immédiat, et que ça avait presque fini en séquence émotion parce qu'on se disait qu'on était réciproquement pas comme d'habitude, et que tu comptais revenir, et que je me retournais sur le chemin du retour, je regardais vers le pont bleu illuminé et tu me regardais aussi, et alors j'ai pensé que je m'étais fait un ami qui ne pouvait que devenir plus précieux. Mais non, tu as changé d'avis. Machiavélique.

Moi quand je vois les larmes leur tomber la joue,
Moi quand je vois les larmes leur tomber la joue,
Moi j'voudrais leur dire qu'elles sont belles,
Puis qu'il faut pas qu'elles pleurent pour un idiot,
Puis qu'il faut qu'elles arrêtent d'être connes
Et de tomber toujours amoureuses de celui qu'il faut pas,
Et que moi, si elles voulaient, moi, moi j'serais toujours gentil avec elles,
Mais les filles elles aiment pas qu'on soit gentil, elles aiment pas...




Non mais après c'est pas parce que je cite ces paroles que ça veut dire que je suis tombée amoureuse, sortez-vous immédiatement cette idée de la tête. C'est juste que c'est tellement vrai. Et puis qu'à part le détail d'être ou ne pas être amoureux, c'est exactement ça.
Et oui, j'ai bien écrit défroncer la gueule, et non défoncer.
Et j'ai pas pleuré non plus.


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