Cette fois ça y est, je crois que je peux le dire, même si je me le dis toutes les semaines et que, de ce fait, je croyais l'avoir déjà écrit de nombreuses fois. On s'aime. Pas à deux et pas d'amour, mais nous sommes quelques personnes ayant fait connaissance cette année à nous aimer d'amitié. Je sais, j'use et abuse un peu du verbe "aimer" en ce moment, mais après tout, l'amitié n'est rien d'autre que de l'amour sans désir, tout comme l'amour que l'on porte à sa famille. Ne dit-on pas souvent, en parlant de sa bande d'amis, que l'on s'est créé une deuxième famille ? Et bien voilà, nous formons à présent une petite famille, et même si c'est implicite, c'est là. Il y a ces sourires, la joie de se retrouver, l'absence de gêne, quand tu crains au début d'en faire trop mais que la personne en face de toi est ravie, "viens quand tu veux". Alors on va à la plage, je pars en vacances chez Nikita, et je me lamente de ne pas pouvoir passer le mois de juillet à Strasbourg.
Je profite de mes derniers jours libres avant le boulot pour habiter chez moi. Quel bonheur de remettre les pieds en ville ! En fin de compte, en été, Strasbourg est chaleureuse. J'ai mis un peu trop de temps à comprendre que l'hiver était passé. Mais maintenant, j'apprécie d'arpenter les rues sans souci de l'endroit où mes jambes me mènent, sans souci de l'heure et du retour ; en ville, si tu as marché trop loin, tu peux toujours rentrer en tram ou en bus. Te lever le matin, ouvrir les volets et les fenêtres en grand, tâter la température de l'air, enfiler une robe, des sandales et sortir sans plus t'encombrer, rentrer à minuit sans avoir froid, et sans avoir peur de marcher seule la nuit. Samedi soir, les rues sont peuplées. Nous avons attendu toute une année et la fin de nos partiels pour découvrir Strasbourg by night. C'était un jeudi, soir de la fête par excellence, et il nous a suffi de nous asseoir dehors, à l'arrache, pour que le monde vienne à nous, avec guitares et autres réjouissances. On n'avait vraiment rien compris avant ça. C'est ça que j'aimerais faire de mes vacances.
Il n'y a rien de meilleur qu'un lendemain de soirée qui se termine lui-même par une autre soirée. Je m'étais réveillée à midi, me rappelant des rencontres de la veille, le sourire au lèvres. Je m'étais levée en dansant, j'avais mis la musique de circonstance. J'avais quatre heures devant moi avant que Martin ne débarque pour les préparatifs de la soirée à venir, un pique-nique gentillet - avec une once de provocation dans un paquet de cigarettes -, mais tellement plein de joie, de regards et de sourires que j'en avais mal aux mâchoires. Et c'est là que je me disais, wouah, on s'aime.
Je profite de mes derniers jours libres avant le boulot pour habiter chez moi. Quel bonheur de remettre les pieds en ville ! En fin de compte, en été, Strasbourg est chaleureuse. J'ai mis un peu trop de temps à comprendre que l'hiver était passé. Mais maintenant, j'apprécie d'arpenter les rues sans souci de l'endroit où mes jambes me mènent, sans souci de l'heure et du retour ; en ville, si tu as marché trop loin, tu peux toujours rentrer en tram ou en bus. Te lever le matin, ouvrir les volets et les fenêtres en grand, tâter la température de l'air, enfiler une robe, des sandales et sortir sans plus t'encombrer, rentrer à minuit sans avoir froid, et sans avoir peur de marcher seule la nuit. Samedi soir, les rues sont peuplées. Nous avons attendu toute une année et la fin de nos partiels pour découvrir Strasbourg by night. C'était un jeudi, soir de la fête par excellence, et il nous a suffi de nous asseoir dehors, à l'arrache, pour que le monde vienne à nous, avec guitares et autres réjouissances. On n'avait vraiment rien compris avant ça. C'est ça que j'aimerais faire de mes vacances.
Il n'y a rien de meilleur qu'un lendemain de soirée qui se termine lui-même par une autre soirée. Je m'étais réveillée à midi, me rappelant des rencontres de la veille, le sourire au lèvres. Je m'étais levée en dansant, j'avais mis la musique de circonstance. J'avais quatre heures devant moi avant que Martin ne débarque pour les préparatifs de la soirée à venir, un pique-nique gentillet - avec une once de provocation dans un paquet de cigarettes -, mais tellement plein de joie, de regards et de sourires que j'en avais mal aux mâchoires. Et c'est là que je me disais, wouah, on s'aime.
Photo empruntée à une camarade