Samedi 1er novembre 2014 à 20:22

Non seulement il m'est impossible de poster des photos sur le blog depuis plusieurs mois, et ce malgré les diverses manoeuvres de l'équipe technique, mais en plus toutes les anciennes photos ont disparu des articles. Les deux phénomènes ne sont pas liés, le premier semble inhérent à Cowblog tandis que le second dépend de l'hébergeur d'images auquel j'ai fait confiance pendant toutes ces années : ImageShack. Il s'agit d'un site de stockage qui existait bien avant l'essor d'Instagram et toutes ces conneries, peut-être même avant Flickr, conseillé par Cowblog à mes débuts (soit il y a huit ans) pour ne pas saturer la mémoire de mon compte cow. Vu le poids de mes photos et l'utilisation intempestive que j'en faisais, c'était plutôt bien vu, sinon je serais parvenue à bout de mon espace de stockage en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. L'autre avantage, c'était que la photo restait sauvegardée quelque part sur le net, et je m'étais toujours dit que malgré les nombreux plantages et formatages du vieil ordinateur familial, je pourrais récupérer au moins une partie des photos perdues, celles que j'avais publiées.
Mais non. Bien sûr, Internet est Internet, il y a toujours eu des bugs avec ImageShack, l'une ou l'autre photo ne s'affichant pas momentanément, voire ayant carrément disparu de la toile. Mais ça c'était avant, à l'époque où les dommages restaient minimes. Depuis quelques mois, ImageShack a fait peau neuve et s'est transformé en service payant. Parfaitement, un truc que j'utilisais fidèlement depuis huit ans a décidé que je devais payer pour poursuivre notre idylle. Pensez-vous, je n'ai pas upgradé, j'ai laissé mon compte en free user, ce qui permet d'accéder aux anciennes photos mais pas d'en ajouter de nouvelles. Et il se trouve que ces anciennes photos remontent au plus loin à 2011. Alors que je stocke et stocke depuis 2006 ; et encore, même une partie des photos récentes s'est volatilisée. Mon blog est rempli de blocs noirs vous invitant à découvrir ImageShack, ce que je vous déconseille fortement ! Les connards.
Conclusion : impossibilité de poster de nouvelles photos, disparition des anciennes ; ce blog tombe en ruine.

Mercredi 29 octobre 2014 à 19:23

Alors j'ai fait ce que j'avais rêvé de faire pendant l'interminable attente, un peu comme dans un film. En entrant dans la rue du 22 Novembre, après avoir attaché mon vélo, j'ai voulu regarder ma montre et je suis tombée sur le bracelet d'hôpital. J'ai tiré d'un coup sec et il s'est détaché juste au moment où j'avoisinais une poubelle. Sans ralentir le pas, j'ai tendu le bras en un geste élégant et j'ai lâché le morceau de plastique dans la gueule béante. Enfin libre !

Vendredi 10 octobre 2014 à 12:04

- Ma copine a la musique de la Comté comme réveil... Moi si je veux me réveiller j'écoute de la musique bien vénèr !
- Je fais ça aussi.
- Ouais, mais moi tu vois j'écoute Meshuggah, je pense que si t'entends ça tes oreilles saignent.
- Ouais, sûrement.


J'avais hésité à mettre mon pantalon en plastoc ce soir-là mais je m'étais dit que le similicuir rouge en veste ET en fute, ça ferait un peu too much. J'aurais dû lui dire, avec mes longs cheveux sages et mon petit chemisier fleuri, j'aurais dû dire à ses bagouses têtes-de-mort, à son gilet à pentagrammes enflammés, à ses colliers celtiques et à sa crinière décolorée, que quand j'écoute un album de Metallica au réveil, ça doit certainement faire saigner d'autres oreilles parmi le commun des orthos.

Lundi 22 septembre 2014 à 19:14



Je ne pensais pas que j'aurais un jour suffisamment de violence en moi pour adresser cette chanson à quelqu'un. Aujourd'hui, c'est le système tout entier des études de médecine que je voudrais voir brûler, plus que jamais, et je n'en suis pas à mes balbutiements dans le domaine. Pourquoi ce système me pourrit autant la vie alors que je ne suis même pas étudiante en médecine et que je n'ai jamais souhaité l'être ? Je vous le dirais peut-être bientôt, si je surmonte l'auto-censure et que j'arrête d'avoir peur de la permanence de l'écrit et que ça me retombe dessus un jour, il le faut.

Pray to God I can think of a nice to say, but I don't think I can, so fuck you anyway.

Dimanche 21 septembre 2014 à 16:43

"Je pense que mon grand-père me déshériterait si je lui disais que j'arrêtais la médecine."
Nous avançons dans la nuit sans savoir vers où. Cela fait au moins quatre ans que je n'ai pas nagé dans un tel flou.

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