Dimanche 22 février 2015 à 18:28

1. Ce moment où tu ouvres un nouveau bouquin pour tes recherches, et qu'il commence exactement comme ton mémoire (que tu t'es efforcée de rédiger différemment des autres mémoires sur le sujet, pour éviter l'accusation de plagiat), avec les mêmes titres de parties, et que tu ne sais plus si tu vas pouvoir le caser dans ta bibliographie sans qu'on te reproche d'y avoir tout pompé.

2. Cet autre moment où tu organises tes références bibliographiques et citations et que, ben merde, je viens de lire ça à l'instant, pourquoi cette phrase apparaît deux fois ?, tu découvres que le fameux mémoire auquel tu ne veux pas trop faire ressembler le tien, a gentiment recopié une phrase du bouquin du point n°1 sans mettre de guillemets.

3. Ce moment où tu te demandes pourquoi tu te casses le cul à tout reformuler de manière moche et synthétique et merdique pour fabriquer du neuf de piètre qualité alors que le plagiait EXISTE, et que tu es tellement choquée de le réaliser et de l'avoir toi-même identifié que tu as besoin de le faire partager au monde entier.

Vendredi 6 février 2015 à 21:45

Je ne comprends pas les gens qui travaillent en bibliothèque. (Bon, d'accord, je ne comprends jamais les gens quand ils n'arrivent pas s'appliquer un minimum de rigueur qu'ils SAVENT nécessaire, mais on va pas entrer dans ce sujet ou ça tournera au politiquement incorrect.). C'est facile de rester concentré sur son travail et de "résister aux multiples tentations" qu'on peut trouver chez soi. En revanche, ce n'est pas facile de se donner simultanément un peu de réconfort à la bibliothèque.
Comme dirait une de mes orthophonistes préférées, "quand le moteur est vide, il faut remettre de l'essence", et moi, je me fais pas chier.


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Lundi 12 janvier 2015 à 21:25

Parenthèse dans l'actualité :

"Beaucoup d'enfants m'ont demandé pourquoi tu n'étais plus là à la rentrée, ils se souvenaient même de ton prénom."

Du soleil en pleine nuit, une douce émotion à partager, une étincelle qui redonne le goût d'avancer. Les "enfants difficiles" avec lesquels je n'ai (pourtant) passé que sept jours de ma vie, ces sales gosses qui m'ont plu et touchée, qui ont transformé l'obligation du stage en expérience personnelle volontaire, m'ont laissé entrer dans leur monde et m'y auraient bien gardée.

Dimanche 4 janvier 2015 à 12:53

Balade matinale à vélo - ciel bleu - ville déserte.
Le dimanche remonte dans mon estime.

Vendredi 2 janvier 2015 à 11:06

Le moment de sortir les poubelles après les fêtes est un pur instant de grâce. Finie la gastronomie qui remue toute la cuisine et dont on laisse traîner la vaisselle pour profiter du temps en amoureux ! Plus de tempérage du chocolat ni de macarons qui ne tiennent pas, j'arrête la pâtisserie pendant au moins 3 mois (quoique, il y a des anniversaires qui se profilent avant ça...) ! Plus de toasts à beurrer ni de courses de dernière minute dans les supermarchés bondés. Finis les essais coiffure, l'art abstrait sur ongles et le maquillage à outrance ! Fini le papier cadeau qui traîne, fini de reporter à plus tard le ménage !
En 2015, on se sort les doigts du cul et on se prépare un environnement serein, pour affronter les tourmentes de la fin de la vie d'étudiante, et faire en sorte que la nouvelle vie à venir soit au moins aussi belle que la précédente.
Bonne année à celles et ceux qui me liront.

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