Mercredi 16 juillet 2014 à 19:31

Et voilà. Vous l'avez remarqué, le design a légèrement changé. Après quelques désagréments, j'ai réussi à rétablir l'habillage de mon choix, grâce au support technique de Cowblog. Je leur en suis reconnaissante, même si j'ai trouvé aberrant qu'un bug pareil se produise depuis des années chez tous les utilisateurs qui décident d'abandonner le Premium. Bref. Je trouvais que ça ne valait plus la peine de payer pour le visuel de mon blog. Sans les dessins, ce n'est pas si mal, à condition d'avoir un adblock pour éviter les pubs - car retour au service gratuit dit retour de la publicité sur mon blog.
Si vous n'en avez pas encore, je vous conseille vivement d'installer AdblockPlus pour bloquer toutes les pubs intempestives et naviguer ainsi beaucoup plus confortablement, notamment sur Cowblog.

Dimanche 13 juillet 2014 à 22:57

/!\

Chère personne lisant ceci,
Pour commencer, si tu arrives à lire, remercie ton navigateur. Je ne sais pas comment ça se passe chez toi, mais Firefox me sert une daube pleine de bugs en guise de blog ; Chrome fonctionne un peu mieux. Mais même si ton navigateur affiche quelque chose qui ressemble à un blog, tu l'auras sans doute remarqué, c'est tout moche, tout pourri, loin de ressembler à Citron-ciboulette tel que tu le connais. 
C'est normal et pas normal à la fois. Ce qui est normal, c'est que l'habillage ait changé : j'ai décidé d'arrêter de payer le Premium, après sept ou huit années de bons et loyaux services, car je peux très bien me contenter d'un habillage aux couleurs personnalisées mais sans images, vu la faiblesse de mon activité scribatoire. (Ce mot n'existe pas. Tant pis.)
Ce qui n'est pas normal, c'est que je n'arrive PAS à reconfigurer mon habillage. J'aimerais en gros que mon blog ait la même tronche qu'avant, sans les filles à poil. C'est techniquement possible mais apparemment il va me falloir l'aide d'un administrateur pour remettre de l'ordre et me permettre d'enregistrer à nouveau les modifications.
En attendant, je vous présente mes excuses pour ce triste visuel, et je précise que le blog n'est pas à l'abandon. Des photos de Lisbonne sont en attente ! J'espère que le problème sera réglé bientôt.
Merci d'être là. 
 

Jeudi 29 mai 2014 à 13:00

On nous a dit dès le départ de choisir un sujet orthophonique et bien ciblé. On nous a dit que nous pouvions prendre la suite d'un autre mémoire, que nous pouvions même choisir un sujet déjà traité par le passé, puisque chacun a une approche personnelle. On nous a dit que nous n'étions pas là pour révolutionner l'orthophonie en choisissant des thèmes absolument jamais abordés. On nous a dit que les seuls sujets refusés seraient les trop vastes et les pas assez professionnels.
Pendant un an nous avons réfléchi et travaillé à notre sujet personnel, pendant un an nous avons bataillé pour trouver quelqu'un qui accepterait de nous encadrer. Nous avons demandé l'avis de personnes importantes pour savoir si nous étions en bonne voie ; nous avons persévéré grâce à leurs encouragements. Nous avons cherché des renseignements à propos de la foutue rédaction du projet, sans réponses claires. Nous nous sommes arrachés les cheveux, nous nous sommes conseillés entre nous puisque nous étions livrés à nous-mêmes, nous avons formaté tant bien que mal nos idées en dix lignes.
On nous a dit qu'un avis réservé concernait la forme de ces dix lignes, et non le fond.
Tout ça pour s'entendre dire : "vous avez deux semaines pour trouver un angle d'approche plus original".
Il y a des jours comme ça, ce n'est pas le premier mais c'est de loin le plus révoltant, où cette école m'inspire des pulsions incendiaires.

Samedi 26 avril 2014 à 14:05

Je vis dans un monde de silence depuis dix jours. Lundi de Pâques le monde s'est arrêté de tourner avec moi, la ville est devenue fantôme. Aujourd'hui, ce samedi ressemble à un dimanche : gris, pas une seule voiture sous mes fenêtres, pas un seul vélo sur la piste cyclable, et j'attends. J'attends et personne ne répond. J'attends des semaines des réponses négatives concernant mon mémoire, j'attends indéfiniment des réponses pour des stages, j'attends des heures la réponse à un SMS, même ma famille me fait attendre plusieurs jours pour me fournir un renseignement. Et en attendant, j'attends avec impatience que les examens soient passés. Derniers examens pour toujours - rattrapages compris.
Mon classeur de troisième année est plein à craquer. Prêt à exploser, le machin. Entre les annales, les cours évalués, les cours non évalués et les cours de l'année dernière évalués cette année, le classeur grand format +++ dégueule ses notes manuscrites, photocopies et autres schémas euristiques. Voilà une semaine que je n'ai pas essayé de le fermer. Et bien entendu, tout ce que contient ce classeur doit aussi se trouver dans nos têtes.
Ma tête, dans un étau.

Jeudi 17 avril 2014 à 20:56

<< J'étais jamais passée par ici, c'est joli - tiens, y a beaucoup de prostituées, pourtant c'est désert comme coin, pas comme le quartier gare où ça circule en permanence. J'adore faire du vélo en ville ! L'autre jour j'ai encore découvert une piste cyclable magnifique, en 5 minutes dans la même ville on peut changer complètement d'ambiance !
- C'est clair ! Je pense que Strasbourg est vraiment une bonne ville pour vivre. Il y a tout ce qu'il faut, c'est agréable...
- ... tu peux habiter dans un appart' ou avoir une maison avec un jardin pas loin du centre...
- ... et au niveau culturel y a de quoi faire...
- ... c'est beau, c'est grand...
- ... sans être trop grand non plus, Paris je pourrais pas...
- Ah non c'est clair, moi non plus ! Mais même, on a beau dire, Paris, la culture, l'Histoire, tout ça, je peux te dire que la dernière nuit que j'ai passé à Paris, c'était GLAUQUE !
- Alors qu'à Strasbourg, je crois que je n'ai jamais eu peur de rentrer la nuit, même tard - à part la fois où les lampadaires se sont éteints sur mon passage, ici, à trois heures du matin.
- C'est sûr qu'à vélo on est plus rassurées aussi, mais oui, ça ne craint pas la nuit. >>

Nous atteignons la porte de Margot. Bonne nuit, à demain. Je passe à vélo sous l'échafaudage et tombe sur un barrage de flic. Périmètre de sécurité au beau milieu de ma rue, bagnoles de police partout, des flics par trois aux quatre coins.
<< Bonsoir ! Je peux rentrer chez moi ?
- Vous habitez où ?
- Là-bas.
- C'est dans le périmètre ?
- J'ai l'impression que c'est juste après.
- Bon, allez-y, longez les murs. Mais c'est bien parce que c'est vous, hein !
- Merci, bonne soirée ! >>

Incendie, appréhension d'un gros dealer ? Je ne cherche pas trop à comprendre. Une heure plus tard, quand je ferme les volets, ils sont toujours là.
Mardi matin au réveil, j'allume mon téléphone et reçoit un message d'une personne à qui j'avais un jour prêté mon appartement : "Lise, tu habites bien rue de Wasselonne ? Une jeune femme a été tuée dans ta rue cette nuit, est-ce que tu vas bien, s'il-te-plaît donne-moi de tes nouvelles !".

Ma première réaction a été purement logico-mathématique : ah, c'était donc pour ça, les flics. Puis je me suis dit merde, elle m'a envoyé ce message il y a deux heures, il faut vite que je la rassure. Quand je suis sortie pour aller en cours, j'ai croisé des journalistes. J'ai diffusé la nouvelle dans ma promo et tout le monde a fait : han !
La montée à mon cerveau a été lente. On s'est blindés depuis longtemps pour tenir. Je n'ai pas plus peur de ma rue qu'avant ; il s'agit d'un meurtre entre amies. Je ne me sens pas menacée. En revanche, je me demande comment va le monde quand une adolescente de quinze ans poignarde son amie à la gorge pour une poignée de billets. Les journalistes défilent dans la rue depuis trois jours. Je passe plusieurs fois par jour devant les bouquets de fleurs en hommage à Gamze, sur le trottoir où elle est morte, et cela m'emplit d'une infinie tristesse.
Lors de mon dernier voyage, je suis passée dans le champ de la caméra et j'ai croisé une famille qui se réjouissait : "on va passer à la télé !".

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