Mercredi 14 février 2007 à 12:28

Et je me revoie dans tes gestes, dans tes phrases. Ne pas l'agresser, rester aimable, lui poser les questions qui te tracassent ou pas ? Oui pour en avoir le coeur net, non pour ne pas avoir encore plus mal. Ne pas le laisser gagner du terrain. Tu lui en as laissé, mais il n'en a pas profité pour avancer. En tout cas pas quand j'étais là. En fin de compte, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Mais 'J'ai envie de dégueuler..Vomit le ma fille... Vomit tout cette amour que t'avais encore à lui donner...Crache, crache, crache... Ne t'arrête plus...' ne laisse pas vraiment de doutes possibles. J'avais un noeud dans l'estomac quand je pensais à toi, toute seule devant ton ordinateur, hier soir. Je veux pas que ça recommence Coco. Je veux pas qu'on soit dans le même état qu'il y a un an. Je veux pas que tu retombes dans ce dont tu venais à peine de sortir. Et puis moi je vais bien. Je n'ai pas envie de te voir te dégrader de jour en jour, pas parce que c'est pénible de supporter une amie qui déprime, non, mais parce que je t'aime et que je ne souhaite que ton bonheur. Ca me fait mal de te voir souffrir, Coco. Alors je veux pas que tu souffres, pas encore une fois. Ne regrette pas, ne regrette rien, surtout. Tu as eu ce que tu attendais, enfin tu l'as eu, ne le regrette pas. Tu en avais bien besoin. "C'était nikel", tu m'as dit, alors surtout ne change pas d'avis là-dessus. Tu ne mérites pas d'être malheureuse. En tout cas, moi, je suis là. Moi je t'aime, fort, fort, fort.

Il y a 4 jours, tout allait bien.

Mercredi 14 février 2007 à 11:31

La première chose que j'aie pu constater, outre les petites chaises couleur pastel, c'est que leur agenda était mal tenu. Rien à voir avec le planning du dentiste, où les noms des patients sont soulignés à la règle, ici, c'était tordu et écrit au crayon. Pas étonnant donc qu'ils aient oublié de R de mon nom et noté un chiffre faux dans mon numéro de téléphone. On nous a envoyées dans une petite salle d'attente à l'odeur douteuse (sûrement à cause de la proximité des toilettes) et j'y ai passé une heure en compagnie de...Marianne ! Mon ex prof d'anglais, en personne ! J'ai ouvert de grands yeux quand je l'ai vue, avec ses cheveux toujours aussi longs et son grand manteau violet. Une belle femme, Marianne.

Quand je suis enfin entrée dans le cabinet de l'homéopathe et que j'ai commencé à lui expliquer pourquoi je venais, il m'a demandé "Des aphtes au niveau buccal ou génital ?" Gloups. Des aphtes génitales, quelle horreur, je savais même pas que ça existait. Il m'a apuyé sur les poignets et m'a demandé de tirer la langue (que j'ai laissée pendouiller quand il me triportait la nuque) "Tu peux rentrer ta langue, Lise" m'a dit ma mère. Oups. Le monsieur m'a prescrit de la tisane chinoise, matin et soir, et m'a expliqué l'inconvénient d'un autre exemplaire "Ca, c'est vraiment chiant. Faut faire plusieurs décoctions, -vous imaginez l'heure à laquelle il faut se lever-, et en plus, c'est dégueulasse." Heureusement, moi, j'aurais des petits modèles au goût supportable. Sans sucre. "Tu mettras pas trop d'eau comme ça ça ira plus vite". Pendant trois mois. Et je dois en complèment arrêter...le lait. Arf. Chocolat sans lait. Bref, le monsieur est bien sympathique, il va souvent travailler au Japon, il a des signes asiatiques plein la pièce, il porte des santiags et ses bas de pantalon sont plus déchirés que les miens. Ma mère signe le chèque, et hop, (60 € les deux packs de tisane, hein) "Vous m'avez mis le stylo dans le thé. Mais c'est pas grave, il était froid." Ma mère lui a foutu le stylo dans sa tasse, trop habituée à être bien disciplinée et à ranger le stylo devant le pot devant elle. Celui-ci gisait dans un fond de thé quand on est parties, hilares. On devrait aller plus souvent chez l'homéopathe, on s'éclate.

Je conclue aussi que pour être pharmacien, il faut faire des études de cryptologie pour arriver à déchiffrer l'écriture des médecins.

Samedi 10 février 2007 à 13:01

La mort n'existe pas. D'habitude je zappe pour ne pas me péter le moral, mais aujourd'hui je laisse. Pour Lucie. Parce que ça fait un an qu'elle est partie aujourd'hui. Parce que le ciel est rose. J'ai envie de fermer les yeux mais je les garde fixés sur les nuages de toutes les couleurs dans le ciel, levé de soleil. Bientôt on regardera le ciel ensemble. Je verrais les lieux qui font ton quotidien depuis une année, mais le ciel au dessus de nos têtes, c'est le même.

 Si le prénom Aurore existe, pourquoi n'appelle-t-on pas nos enfants 'Crépuscule' ? Ca peut être beau aussi, un couché de soleil.

Vendredi 9 février 2007 à 18:07

Les images parlent parfois d'elles mêmes. J'adore cette photo. Je trouve qu'elle fait vraiment passer quelque chose, on a vraiment l'air de deux bons amis (oui, c'est ce qu'on est). On dirait que tu me racontes une histoire qui me fait rire. Alors qu'en fait tu étais peut être en train de diriger un pauvre chips innocent vers mon t-shirt. Ou alors c'est celui que tu a enlevé parce qu'il était tombé là. J'aime "danser" sur Pink et Gwen Stephani avec toi. Tant pis si on nous regarde de travers. Moi aussi j'ai bien le droit, parfois. A quand la prochaine fois ?

Je suis contente d'avoir enfin des photos de nous 2 en tant qu'amis. Comme ça je peux à nouveau les afficher.

Mercredi 7 février 2007 à 13:09

Welcome here, j'ai activé le mot de passe invité :

Hurricane

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