citron-ciboulette

Comme si la vie reprenait son cours, sous un ciel rose plein de promesses.

Bon, très bien, okay, c'est cool. Pas d'ordre dans les mots, pas d'ordre dans les pensées, ou plutôt les émotions, car mes pensées n'ont pas de mots, elles n'ont pas le temps, pas le loisir de se fixer sur une idée, quelque chose qui m'aide à savoir ce qui bouillonne dans ma tête. Tout est bien qui finit bien, mais... Mais pour une fois, c'était mon tour d'être la méchante. Je me serais repentie avec plaisir, ç'aurait été bien fait pour ma gueule et j'aurais pas eu d'autre alternative que de réfléchir à mon crime, de le retourner dans mon crâne, de me torturer avec, et j'aurais compris, j'aurais reçu une bonne leçon, un enseignement à tirer de mes erreurs, erreurs que je n'aurais plus jamais reproduites, tout me retombait sur la gueule, et c'était bien fait. Seulement voilà, tu te sentais l'âme aventurière, tu ne voulais pas laisser passer ça, t'as eu ta vengeance, elle a eu l'effet escompté... en pire. En pire donc j'ai repris ma place de victime tyrannisée et toi le rôle du méchant (j'éxagère bien sûr, ne t'inquiète pas). Et donc au lieu de m'en vouloir c'est à toi que j'en ai voulu. Et ça, c'était pas vraiment utile. Je ne t'en veux pas, c'est juste que pour une fois, j'aurais bien aimer réfléchir à mes conneries sans être distraite par ce que je prendrais pour les tiennes. Et on se retrouve à deux à s'excuser alors qu'au départ c'était moi la fautive. Mais où est la justice ? C'est juste que j'aurais préféré te sauter dans les bras et te serrer très fort en t'implorant de me pardonner, en te couvrant de baisers parce que je ne veux pas te perdre, plutôt que d'essuyer tes excuses qui n'ont pas lieu d'être. C'est compliqué, hein ? C'est juste que je voulais m'auto-vacciner contre ma connerie, et que la vengeance entraînant la vengeance, ça a un peu foiré, et j'ai peur que Mr Hide soit toujours là quelque part, endormi. Mais je t'aime, hein. Je t'aime ça c'est évident et je fais plein de rêves à la con où je te perds et que je détruis tout ce qui m'entourre, je tremble de peur à chaque mot que j'écrit, de peur que ce soit à chaque fois des mots de travers. Je suis pleine de torts et je n'ai pas fini de m'en vouloir, ni de t'aimer. 

Je l'ai dans le CUL.

{3nfèt3 pOurquOii c3 cassé3 la têt3 a cOpiié/cOllé d3s lètr3 Oriigiinal kant iil suffii d'1 claviié pOur écriir3 d3s jOlii mOt ???}

Bii3nv3nu mOa c'3st Liis3 & j'3spèr3 qu3 s3 blOg vOus plaiira

B3ll3 gOss3 3n fOrc3