Le site des Graines de Nuls (lien dans le menu, pour ceux que ça intéresse) regorge de quelques trésors (peut être que "regorge" et "quelques", ça fait un peu paradoxe) plutôt sympathiques, je ne vais pas m'étendre sur le sujet car il n'y a pas de quoi faire une analyse, tout ce qui m'est arrivé en tombant dessus, c'est d'éclater de rire et de penser : mais c'est quoi ces gueules ?
On se croirait dans une église en train de faire du gospel.
Jeudi 17 juillet 2008 à 15:23
Mercredi 16 juillet 2008 à 12:46
Je n'aime pas (trop) les photos en noir et blanc, ou plus exactement, je n'aime pas les blogs illustrés uniquement en noir et blanc. C'est vrai, le noir et blanc a une certaine classe, à condition déjà que la photo soit intéressante sans les couleurs ; le noir et blanc a certaines significations, par exemple, il peut être utilisé pour évoquer les souvenirs, ou quelque chose de triste. Voire, comme je l'ai déjà dit, quelque chose de pas triste pour le rendre plus classe. Mais bon, que ce soit les photos de chaussures en noir et blanc, ou les photos de paysages en noir et blanc, je trouve la classe totalement absente. Ce qu'il y a de beau dans un paysage, c'est bien ses teintes. Mais qu'est-ce que c'est donc cette mode des blogs en noir et blanc ? C'est tristounet ; okay, les blogs sont tenus principalement par des ados, et il est bien connu que les ados sont souvent porteurs d'un mal être, mais de là à choisir d'avoir une vie en noir et blanc. Le monde est tellement plein de couleurs (oui oui je sais ça devient poétique), c'est tellement plus agréable à l'oeil, tellement plus vivant, tellement plus... vrai.
Mardi 15 juillet 2008 à 19:22
Ecriredessineraimerlirepenser, je tiens pas mal mes résolutions de l'été, mais j'aimerais écrire plus, j'ai cette faim d'écriture, mais rien à y mettre au bout. C'est étrange d'avoir faim d'écriture, car la faim veut qu'on consomme, qu'on engloutisse, mais au lieu de consommer les mots, je leur donne vie. Je ne les avale pas, je les recrache (c'est ce que j'ai trouvé de plus propre). Bon. Mais comment appeler l'envie d'écrire, alors, si ce n'est pas une faim ? On voit que j'ai lu Biographie de la faim il y a trois jours, je fais une petite cure d'Amélire Nothomb avec tous ses personnages divins, ça donne envie de s'émerveiller. Si je n'ai pas faim, j'ai peut être soif, soif d'aligner les mots pour former des phrases qu'on peut garder sous les yeux aussi longtemps qu'on veut, mais la soif n'est pas différente de la faim au sens où c'est une notion qui doit être rassasiée. Enfin bon. Mieux vaut arrêter là les vagabondages philo-psychologiques, car en fin de compte il s'avérerait que l'envie d'écrire, ressentie comme un besoin, ne ressemble en rien à une faim, mais tout à fait à une envie de pisser.
Enfin bon, je raconte des calembredaines, il faudrait que je mette un peu mon cerveau à l'épreuve. Il aurait été plus juste, aujourd'hui, de dire que j'aime amoureusement mon Maxime.
Lundi 14 juillet 2008 à 18:05
Portrait de ma personne par mon petit-cousin de 8 ans.
Personnellement, je le trouve très réussi, même si j'ai de petits yeux (le trait juste au-dessus c'est mes sourcils, à mon avis s'ils sont si près de mes paupières, c'est parce que je dessinais moi aussi au moment où il m'a tiré le portrait, j'avais donc les yeux baissés). On applaudit le gamin, s'il-vous-plaît. Hier il s'est extasié sur mes gribouillages, mais quand il aura mon âge, il dessinera bien mieux que moi.
Lundi 14 juillet 2008 à 12:22
Oh oui je sais, les articles à une seule phrase c'est vraiment pas cool, mais hier je n'avais pas le temps de commencer à écrire, et il y avait trop de mots dans ma tête, trop de mots pour que je puisse faire un tri. Les pensées volent joyeusement, elles n'ont pas une extraordianire raison d'être, c'est juste le bonheur complet retrouvé, je veux passer le plus de temps possible avec lui, j'ai énormément à rattrapper en tous points et je m'attelle à la tâche avec plaisir. Ce samedi était une caverne aux trésors. Un morceau de feu d'artifice. Je retrouve doucement ce que j'avais perdu avec regret, ou plutôt, je découvre que rien n'est jamais vraiment perdu. Je suis repartie pour vivre d'amour et d'eau fraîche, voire d'amitié et de groseilles. J'ai l'impression de redécouvrir le monde, et de n'y voir que ses beautés. Il y a des personnes, des sons, des images, des souvenirs et soudain une sensation indéfinissable, car on ne la ressent avec aucun de nos cinqs sens, ce n'est pas une pensée non plus car elle n'a pas de mot, pas une émotion parce qu'elle la sollicite, elle apparaît une demi-seconde et s'en va aussi vite qu'elle est venue, provoquée par un autre fragment de la mémoire. La musique me donne des frissons, je suis à fleur de peau, les larmes montent aux yeux plus vite que jamais, mais au moins, je vis.
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