Mardi 22 juillet 2008 à 19:00

- Je ne lirais pas 1984.

- Mais si, tu le liras bientôt !

- Peut être, un jour. Avant de mourir.

- ?...

- Ben oui comme ça je n'aurais pas peur de vivre ce qui est écrit dans le bouquin. C'est comme ça, je déteste l'anticipation, tu le sais.

- Mais arrête d'appeler ça de l'anticipation, avant tout c'est de la littérature ! Tu crois qu'il faisait quoi, Jean de la Fontaine avec ses fables ? Il critiquait déjà le système dans lequel il vivait !

- Mouais... Mais à l'époque c'était des rustres qui ne regardaient pas plus loin que le bout de leur nez !

- Mais non c'était pas tous des rustres, y a bien un gars qui a inventé la crème Chantilly !

Mardi 22 juillet 2008 à 18:48

Quatrième après-midi passé à poncer et gratouiller mes rebords de fenêtres. Heureusement que je suis payée pour ça - hu hu. Mais je ne m'en plains pas ; je n'ai pas encore eu de courbatures des poignets, ni de coups de soleil (enfin ça, c'est plutôt grâce à ces putains de nuages). Et puis ça m'occupe, quoi, c'est vrai, au moins quand j'ai écorché mes doigts pendant trois heures, le soir, j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de ma journée. Et avec un temps pareil je peux difficilement faire mieux ; lire et glander devant un ordinateur, je n'appelle pas ça faire quelque chose de sa journée. Préparer une salade de pâtes non plus, c'est pourquoi j'ai fait des photos de poivrons au lieu de découper ceux-ci en rondelles. Enfin, pas vraiment en rondelles ; un poivron c'est loin d'être rond. Pour accompagner mon sport des avants-bras j'ai ressorti les disques de Placebo ; je crois que je vais me faire une petite cure car, honte à moi, je ne connais aucune parole. Ca fait déjà quatre points-virgules dans l'article, il paraît que le point-virgule est en voie de disparition. Heureusement pour nous tous, cela n'affectera pas l'écosystème. La planète est sauvée. Ouf ! Je t'aime petit fou.

Lundi 21 juillet 2008 à 12:09

Europa-Park, le retour. Oui parce que, ha ha, j'avais oublié de préciser dans l'article précédent que ça faisait cinq ans que je n'avais pas mis les pieds dans le parc d'attractions, et qu'en l'espace de trois jours, je m'y suis faite inviter deux fois, par deux personnes différentes. Vendredi, vous l'avez compris, c'était Maxime, et hier, c'était Claire. Ou plutôt un monsieur de la famille de Claire qui nous a invité toutes les deux. Ainsi que sa petite-cousine australienne bilingue et sa copine de la même nationalité qui ne parle pas un mot de français (enfin si, bonjour plus les nombres plus les couleurs ça fait quelques mots). Ainsi je suis remontée dans les manèges qui font crier accompagnée de mon amie d'enfance, et je n'avais presque plus peur, du moins avant d'embarquer. Dans la voiture à 180 kilomètres à l'heure sur l'autoroute allemande, j'avais peur aussi, mais comme quand mon père manque de griller un feu rouge. L'adrénaline était avec moi par périodes de deux minutes, dommage qu'il faille attendre si longtemps. J'ai laissé les trucs de malades à Claire et aux autres, ce qui m'a permi d'en apprendre un peu sur l'Australie et de tester mon anglais avec Anna, l'australienne aussi trouillarde que moi. Et Dieu sait comme j'adore discuter en anglais avec des étrangers (même si ça m'est arrivé deux fois dans ma vie). Enfin voilà. Un grand merci pour cette journée qui ne pouvait être que super, et qui l'a été.

(Bienvenue dans mon Alsace.)

Samedi 19 juillet 2008 à 12:26

Encore un vendredi mémorable, et évidemment un vendredi mémorable avec mon chéri, une journée à Europa-Park. Ca faisait bien cinq ans que je n'avais pas mis les pieds là-bas, tout était comme dans mes souvenirs, peut être en plus petit. Et ça avait beau paraître plus petit, moi, j'étais encore plus trouillarde. A peine arrivés qu'ils ont voulu me mettre dans la maison hantée "Mais moi je suis jamais allée dans les maisons hantées, si y a des araignés qui nous tombent dessus je veux pas y aller !" "Mais tu verras, la maison hantée avec Sabrina, c'est trop marrant !" Et c'était bien vrai. On n'était même pas encore entrés que ma belle-soeur (disons ça comme ça) de 14 ans hurlait déjà (le gorille qui garde l'entrée lui aurait craché dessus). Une fois à l'intérieur, il suffisait d'écouter ses cris stridents pour savoir que ce qui suivait était plutôt bien fait. En fait les maisons hantées c'est fait pour rigoler. Enchaînement avec un petit bobsleigh pour se mettre en appétit avant d'attaquer mon grand-huit maximum ; le Poséidon. Enfin voilà. En alternant les trucs speeds et les trucs reposants, on a fini dans un restaurant tout romantique au bord de l'eau, à manger asiatique dans des bols, sous une faible lumière diffusée par une lampe en forme de noisette. J'ai fait plaisir à mon chéri en montant dans un truc qui m'effrayait grandement puisque de l'extérieur, on ne voit pas comment c'est. Et en fait c'était trop fort. Europapark avec mon chéri, on fait difficilement mieux, et puis quand Sabrina se lève de sa barque pour hurler le nom de son chien comme une tarée, je me dit que je suis vraiment bien tombée. Merci chéri.

Oui, j'avais cette tête sur toutes les photos, même quand je ne criais pas (crier dans les bûches, quand même, il faut le faire)

Jeudi 17 juillet 2008 à 17:11

Quand on passe un après-midi avec Camille, c'est toujours rigolo (oui, rigolo est un drôle de mot), on parle de tout et de n'importe quoi, mais surtout de n'importe quoi. Le n'importe quoi que j'aborde de plus en plus, n'importe quand, et même des fois avec n'importe qui. Avec Camille c'est pire, enfin bon, en même temps, quand on rencontre une fille qui sait déjà tout de notre vie parce que c'est une des meilleures amies de notre chéri, on n'a plus rien à cacher. Et puis faut aussi dire qu'on lui avait fait un cadeau d'anniversaire spécial (merci nous). Je n'ai jamais entendu de gens qui parlaient aussi librement que Maxime et moi, à part Charline. D'ailleurs je me demande si ce n'est pas elle qui nous a inculqué ça. Ca ne tourne jamais mal, ça ne pose pas de problèmes, c'est juste qu'à la fin je me dis qu'on pourrait parler d'autres choses, des fois. Je ne voulais pas être un jour comme eux, effectivement, je ne suis pas comme eux puisqu'ils parlaient de choses qu'ils ne connaissaient pas, tandis que je ne m'aventure pas dans les domaines qui me sont étrangers. Mais tout de même, j'ai intérêt à me reprendre. Non pas que ce soit mal, bien au contraire, c'est juste que je dois adapter mes discours aux personnes. Tant que c'est moi et pas mon frère, tout va bien. Heureusement que je ne suis pas assez atteinte pour vous faire des exposés et des analyses sur mon blog. Nen, je vais très bien, il faudrait juste me réapprendre un peu la pudeur.

Ca, c'était la photo à la con qu'il fallait faire. Je vous présente mon marque-page Diddl. Oui oui.

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