Mercredi 7 novembre 2012 à 12:54

<<... and the song had this really druggy lazy fucked up feel >>
 
Ca y est, j'ai mon petit sac jaune moi aussi, celui des médiathèques de Strasbourg. Envie de nourrir ma culture. J'ai commencé une liste de tous les classiques que je dois lire ou visionner parce que je trouve qu'ils manquent à mes références. Mais ne nous précipitons pas, je ne rattraperai pas mon retard en quatre semaines (durée du prêt à la médiathèque), ce sera à consommer avec modération. J'ai commencé par piocher quelques CD dans les rayons Rock Français et Rock International, quatre de mes chouchous, et un inconnu pour tester, et puis j'ai jeté un oeil à l'étage littérature tout de même, et j'ai embarqué un Djian, avec le projet de lire tout son oeuvre au cours de ma vie. Dans les albums de Stereophonics, il y a toujours des dates et des explications sur l'élaboration des morceaux, d'où j'ai tiré cette superbe phrase d'introduction. Elle définit complètement mon ressenti à l'écoute de certaines chansons de certains artistes. La transe. Comprendra qui pourra.
 
http://img404.imageshack.us/img404/8211/img8877x.jpg
Et une photo de Strasbourg par ciel blanc pour conclure, parce que ça manque cruellement d'images par ici. Le jour où j'ai fait ce cliché, j'étais en reportage photographique sur ma belle ville, et j'ai été très déçue de trouver si peu de points de vue. La hauteur me manque à Strasbourg, la contre-plongée ça a ses limites. Mais oh là attention, j'ai écrit "ma belle ville". Avouons que c'est la première fois.
 

Mardi 16 octobre 2012 à 21:14

J'étais partie pour acheter du tissu destiné à la confection d'un sac, je suis revenue avec des sous-vêtements dont je n'ai pas l'utilité. Affliction profonde envers moi-même. (Et à ce propos, pourquoi, quand j'achète de la lingerie, suis-je toujours habillée comme une clocharde ? Je suis tellement peu crédible.) Encore une journée peu chargée dont je n'ai tiré quasiment aucun bénéfice. Je n'ai pas compris le plafond bas et gris de cet après-midi ; ce matin quand j'ai raccompagné Martin à la gare, il faisait merveilleusement beau. Le ciel était couleur d'hiver, dans ces rues-là ça me rappelle toujours ma visite à Strasbourg d'il y a deux ans. J'avais eu envie d'y habiter. Voilà qui est fait. Je disais donc, je raccompagnais Martin à la gare après nos deux heures de cours quotidiennes. Heureusement qu'il est là. Ca me fait vraiment du bien, l'amitié gratuite garçon-fille, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un véritable ami, un confident masculin. On se rassure l'un l'autre en se racontant nos soirées nulles. J'ai aimé qu'il emploie les mêmes mots que ceux que j'ai écrits dans l'article précédent, alors qu'il ne sait rien de l'existence de ce blog. Et oui, je n'ai osé ouvrir mes portes qu'à Nikita parmi mes amis strasbourgeois. C'est peut-être le fait de savoir que j'ai au moins une lectrice concernée, et en même temps l'absence de regards de mon entourage, qui m'a permis de reprendre une écriture un peu plus soutenue. Allez savoir. Oüi FM m'empêche vraiment de travailler, comme je branche l'ordinateur à mes hauts-parleurs, impossible de rédiger mes rapports de stages au bureau, et bien entendu, quand on me passe I'm Going Home en version intégrale à la radio, je ne risque pas de décrocher.


La version Woodstock apparemment, et pas celle qui est passée à la radio, mais ce n'est pas grave.

Dimanche 30 septembre 2012 à 15:02

Quelques divorces et redoublements sont venus troubler la joie des retrouvailles, drôle d'époque. Mon humeur a remonté la pente, donnez-moi des gens, donnez-moi de la matière et les tiraillements passent au second plan. Comme toujours, life goes on. On s'habitue à tout. Ma motivation à travailler est toujours là, mais notre emploi du temps du mois à venir - c'est déjà un exploit que de l'avoir un mois à l'avance - est complètement débile. Des jeudis avec une seule heure de cours de 18h15 à 19h15, le vendredi étant généralement la journée la plus chargée de la semaine, des mercredis vides angoissants tant qu'on n'a pas trouvé de stages.
Luc a téléphoné l'autre jour, m'a laissé un message : "Muse passe à Strasbourg le 19 décembre, je prends deux places, ça t'intéresse ?". Je l'ai rappelé pour lui dire que Muse, en ce moment, ne me donnait pas vraiment envie de dépenser 72 euros, il m'a répondu : "Non mais en fait, je sais pas pourquoi je te pose la question. T'as pas le choix." Cadeau de Noël. Donc c'est cool. Il va falloir que j'apprenne à apprécier leur dernier album, mais comme je sais de toutes façons à quoi m'attendre (la mégalomanie décuplée), je ne peux pas être déçue.
J'ai acheté le dernier album d'Archive aussi. J'ai tourné pendant une heure et demi en ville hier avec une liste de courses, incapable d'acheter ce que j'avais prévu, et puis ça m'a prise comme une envie de pisser, il faut que j'achète l'album d'Archive, enfin. Je suis actuellement en train de l'écouter en boucle pour la troisième fois. Eux, ils ne me décevront jamais. C'est toujours un plaisir de les retrouver. C'est jouissif de pénombre. Exactement le genre de musique que je ferais mieux de ne pas écouter en ce moment, de quoi agrandir la playlist déjà immense de "ce que je vis et ressens mis en musique". Je pourrais me contenter de m'exprimer en paroles de chansons, il n'y a pas grand-chose de plus à ajouter.
J'ai fait des courses de rentrée, de quoi bricoler, de quoi rafistoler mon couvercle de théière brisé dans un grand jour de maladresse, de quoi prendre de super notes de stage, et un agenda, l'accessoire indispensable pour qui change d'emploi du temps toutes les semaines. L'accessoire qui se doit d'être parfait et de posséder suffisamment de lignes pour noter des cours jusqu'à vingt heures. Oui parce qu'il y a des agendas pour flemmards où les lignes horaires s'arrêtent à 17h ou 18h. Non mais faut pas déconner. Premier critère, de la place, donc. Ensuite, la couverture. Un mois après la rentrée officielle, il ne reste que des machins roses/à paillettes pour filles et des horreurs Airness/design typé garçon de 14 ans. Les agendas Quo Vadis pour gens sérieux sont de toute façon trop petits. Et alors, je ne vous parle même pas des agendas 2013. Franchement. Sérieusement. Honnêtement, qui achète des agendas année complète décembre-décembre ? Hormis ceux qui se trompent et sont ensuite obligés de continuer à en racheter pour faire coïncider les dates de fin d'utilisation, hein ? Il y a vraiment des gens dont le planning s'établit de janvier à décembre, au lieu de le faire de septembre à septembre comme tout le monde ? Voilà quelque chose que je n'arrive pas à comprendre. J'aurais presque pu en faire un article à part entière tellement je suis indignée. Tout ceci nous amène à l'agenda sur lequel je me suis finalement rabattue, qu'à moitié convaincue, faisant fi de l'apparence. Quand j'ai rangé mes courses en rentrant et que je l'ai bien regardé, j'ai été prise de fou rire.
Il faudrait peut-être que j'arrête de préparer le repas à 15h, ce n'est plus les vacances.


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Mardi 8 mai 2012 à 13:33

Revenir de la dimension parallèle et se remettre à penser révisions, stages, conventions, job d'été, succion non nutritive, petits cerveaux découpés, banalités comportementalistes, powerpoint, café, bibliothèque, l'adolescence-n'est-pas-une-maladie-ah-bon?, 19°C face nord, ciel rétréci, réveil tous les jours, jours fériés productifs, mais-quand-aura-t-on-les-dates-des-examens-bordel, quelque chose dans ce goût-là.

Vendredi 2 décembre 2011 à 18:43

 Je crois que j'ai un élan d'optimisme. A coups de trois soirs par semaine seulement à Strasbourg et de stage le vendredi, les semaines passent à une vitesse folle. Il ne reste plus que deux semaines avant les vacances, autrement dit six soirées devant moi pour aller voir Roméo et Juliette au théâtre, inviter des copines à manger, me faire inviter à manger et aller au cinéma. Et je me suis rendue compte que je n'étais pas vraiment pressée d'être en vacances. Je suis contente de mes journées strasbourgeoises. J'aime ce que j'étudie, et de surcroît on délire de plus en plus. Les liens noués avec certaines personnes se renforcent, j'ai envie de les aimer de toutes mes forces, j'ai envie de rire encore et de faire de plus en plus de choses avec eux. De temps en temps, je revois les "anciens", ceux du lycée, collège, primaire... Globalement, je passe un soir sur deux avec des gens, et en fait je me rends compte que c'est plutôt cool. J'aime bien les stages du vendredi - les horaires de l'école primaire, c'est quand même fabuleux -, les gamins sont franchement mignons, ils disent ou écrivent parfois des choses vraiment drôles que je note par intérêt personnel. Aujourd'hui ils ont fait de l'expression écrite, j'étais aux anges, mais ça n'a pas duré assez longtemps à mon goût ! L'expression écrite était ma matière préférée à leur âge, et aujourd'hui encore c'est ce qui m'émerveille le plus quand je lis les productions de chaque enfant. Elles sont bien souvent bourrées de fautes d'orthographes, parfois des fautes très intéressantes d'un point de vue professionnel. Je les trouve tous drôlement agréables, je crois que j'avais un peu oublié mon propre séjour dans cette classe, et la semaine dernière je me suis dit que c'était quand même bien, le CM2. On avait d'autres préoccupations, à vrai dire on en avait très peu, c'était tellement plus simple. Je me suis étonnée moi-même avec cette réflexion, l'enfance n'est pas une période qui m'a beaucoup marquée, je ne l'ai jamais regrettée. Aujourd'hui, j'ai pensé que j'étais tout de même bien où j'étais. Pour les quelques semaines qu'il reste, j'aimerais faire en sorte que 2011 reste une très bonne année, et n'en retenir que le positif.
Et il faudrait que je fasse des photos.

http://img822.imageshack.us/img822/9027/cimg1533s.jpg

Entre Margaux et Nikita, tout en haut du classement par ordre décroissant de préférence.
Toutes mes excuses pour cette qualité de photo horrible, je l'ai retouchée comme j'ai pu pour la rendre le plus présentable possible.

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