citron-ciboulette

J'ai acheté un chapeau. Enfin ! Il a la forme de tous les chapeaux que je ne voulais pas, mais il faut s'y faire, je ne risquais pas de retrouver mon vieux chapeau trentenaire qui avait coûté 10F, et puis, il faut le dire, il m'allait bien. J'ai hésité à le mettre tout de suite, je ne voulais pas ressembler à un cliché ambulant, mais j'ai craqué. Je regardais mon reflet dans les vitrines, bonjour, j'ai des chaussures noires, un pantalon slim rouge, un manteau noir, une écharpe rouge, du rouge à lèvres rouge, un chapeau noir, et je suis contente. Avec les filles, ça va mieux, mais l'équilibre est fragile. On a fait des photos de méchantes mardi soir, je jubilais carrément. Va expliquer que ça te fait du bien de te déguiser en dépravée pour laisser s'exprimer ton côté obscur.

Mes parents m'ont offert des cadeaux culturels, ça fait plaisir, ça change des chèques qui finiront dépensés en fringues ou placés sur mon compte épargne. D'ailleurs, j'ai déjà dilapidé une petite partie dans le pantalon dont je rêve depuis le mois de juin 2007. Pour la petite histoire, le 23 juin 2007 je suis allée voir Muse à Paris, j'étais en troisième, c'était le weekend avant mon brevet, et pour le concert j'avais très envie de porter un pantalon rouge. Mais bon, je n'avais pas de pantalon rouge. Une fois dans les gradins, quand mon groupe préféré est arrivé par l'ascenseur au milieu du Parc des Princes, j'ai vu Matthew mon idole arborer un ensemble veste et pantalon rouge, exactement pareil que celui que j'aurais voulu porter. Forcément, j'ai trouvé ça vraiment excellent d'avoir les mêmes envies vestimentaires que mon idole, et le pantalon rouge est devenu une nécessité. Je l'ai cherché, mais à l'époque ça n'existait pas, puis tout d'un coup il y a eu une période où les slims de toutes les couleurs étaient à la mode. Hors de question pour moi de porter la même chose que tout le monde, je n'ai jamais acheté de pantalon rouge. Jusqu'à ce que je trouve l'exemplaire parfait chez Naf Naf et que je me l'offre pour mes 19 ans, quatre ans plus tard. La vie est cool, hein. Pour en revenir aux cadeaux culturels, je possède enfin ce que je considère comme le meilleur album de Stereophonics, ou du moins le plus rock : Language.Sex.Violence.Other?, que j'écoutais sur Deezer quasiment tous les jours depuis quelques semaines. Maintenant, il est vraiment à moi ! Mon père a écouté un tas de CD avant de me choisir le dernier album de Yodelice, que je ne connaissais pas du tout, mais qui en fait me plaît vachement. Il m'a fait écouter le premier morceau hier soir, du genre qui me fait accrocher à la première écoute. Donc, je suis contente.
Cette semaine j'ai testé un nouveau truc : le café à la fac. J'aime beaucoup le café, mais à condition de ne parler à personne de trop près ensuite ; je n'avais donc jamais utilisé les distributeurs de café de la fac. Mardi ça m'a pris, un besoin de caféine pour résoudre le mal de crâne et le manque de sommeil, et je peux vous dire que se ramener en cours avec un gobelet de café, j'ai trouvé ça trop cool. A refaire. Le café, c'est assez étrange, c'est un peu comme l'alcool fort, je dois presque réprimer l'envie de grimacer quand je l'avale, mais j'adore cette sensation. Ah tiens, cette nuit j'ai rêvé que je fumais, c'est con (si Ségo savait ça...).
Il y a aussi cette photo qui m'éclate, c'est parce que je raffole du genre tu-t'es-vu(e)-quand-t'as-bu, c'est toujours drôlement surprenant.

... il y de quoi écouter la musique avec du bon son,

... il y a des coussins pour s'installer confortablement,

... il y a l'heure (ou du moins il y aura l'heure quand j'aurais acheté des piles),

... et ça sent bon.

Finalement, il n'y a pas eu de culture d'une nouvelle espèce, ni de macération du contenu de la poubelle, j'en suis fort aise. Qu'est-ce qu'on est bien chez soi !
A Ségolène : << Tu fais quoi, là ?
- Je suis chez Doriane.
- Ca vous dit de manger des pizzas ce soir ?
- Oh oui ! >>

 

Plus qu'une toute petite journée avant de retrouver mon petit chez moi. Cela fait trois semaines que je traîne ici et je suis bien contente de partir. Ce qui m'enchante un peu moins, c'est que toute la famille vient avec moi puisqu'il faut la voiture pour transporter mes cadeaux de Noël spécial appart'. Et non seulement, je n'ai pas spécialement préparé mon chez-moi à la visite de mes parents, mais en plus j'ai beaucoup de choses à faire, à commencer par ouvrir les fenêtres, sortir la poubelle que j'ai oubliée dans la précipitation et finir ma vaisselle abandonnée il y a trois semaines. Oui je sais, c'est dommage de détruire un nouvel écosystème formé spontanément. Et c'est con de l'avoir laissé se créer, mais j'étais trop en retard pour mon train. Heureusement que j'ai des bougies parfumées et autres parfums d'intérieur, ça risque d'être surprenant. Ce matin j'ai fait les courses de ravitaillement complet, j'ai du prendre un caddie à part et plus je le remplissais, plus je me disais que j'allais sacrément entamer mon argent de Noël. Effectivement, un cinquième du pactole est parti dans la bouffe. Bon, en même temps, on va être quatre à l'appart' pendant quelques jours, il fallait faire de grosses provisions. Eh oui, en vérité je retourne à Besançon mais je ne reprends pas les cours tout de suite. Un mois de vacances, très exactement. Il faudrait d'ailleurs peut être que je jette un oeil à l'emploi du temps du deuxième semestre. Cette semaine, il y aura juste quelques petites inscriptions à faire, le même bordel qu'en début d'année pour caser toutes les options dans le planning ; maintenant que je sais comment ça marche, je n'aurais aucun problème, le problème c'est que maintenant, tout le monde sait comment ça marche, et tous ceux qui se sont fait entuber au premier semestre vont essayer de rattraper le coup au deuxième. D'après le site de la fac, il semblerait que seuls les lettreux et nous les glands de SLIC n'ayons pas de réunion de rentrée. En même temps, je ne vois pas ce qu'ils auraient à nous dire, à part bonne année. Donc cette semaine, ça va être la fête : retrouvailles, camping de Chloé, Diane et Léa, décompression, présentations, mélange des deux mondes. Wouhou.