citron-ciboulette

Voilà. Je ne saurais dire si on en a fini ou pas. Je croyais que cette semaine allait être d'un ennui mortel, seule chez moi à ne rien faire, mais en fait Céline et Quentin ont toujours été quelque part dans le coin, demain je vais à Strasbourg, et il y avait la gastro pour pimenter tout ça, ou peut être pour calmer l'espèce de boule de nerfs que je suis devenue depuis quelques jours. On a tendance à oublier qu'on a changé d'année, mais en fait il s'est passé tellement de choses depuis le 31 décembre 2010 que je l'ai bien compris, qu'on était passés à autre chose. 2011 commence sous un drôle de signe. La vérité peut être. Nous verrons. Ah, et je me suis inscrite sur Facebook. Ha ha, j'ai presque honte. Mais c'est toujours mieux que de passer par le compte de Céline et de ne pas pouvoir laisser de commentaires. Sur moi, il n'y aura pas grand chose, le blog est là pour ça. Mais je restreindrais quand même fortement le nombre d'amis. Oui oui oui les gens, je sais, c'est la grande révolution.

2010 s'achève, c'est l'heure du traditionnel bilan de fin d'année. J'avais bien envie de le faire en images cette fois-ci, et je le trouve plutôt cool. Alors, cette bonne vieille année 2010. J'ai eu 18 ans. J'ai eu mon bac. J'ai raté mon permis. Nous avons tous eu 18 ans, tous eu notre bac, mais pas tous raté notre permis. Nous avons tous déménagé aussi. Je suis allée me planter toute seule à Besançon, j'ai découvert les joies de l'indépendance 5 jours par semaine, et la fac de Lettres par la même occasion. J'ai rencontré Clémence, puis Ségolène et les autres. J'ai trouvé une idée de métier mais les concours sont rudes, j'en ai déjà passé deux. Ah, j'étais célibataire toute l'année, aussi. Et j'ai voté. J'ai reçu un Eos 500D. Il y a eu un tas de projets lors de cette année 2010, beaucoup de fêtes aussi, et de déguisements. C'était cool.

Joyeux nouvel an à vous.

Comme c'est bientôt la Saint Nicolas, nous avons fait le repas traditionnel ce soir. A la Saint Nicolas, il fait bon être en Alsace, et les alsaciens qui n'ont pas compris ça ont raté le panneau pour le sens de la vie. Et comme c'était sandwich peu nourrissant à midi, j'ai pris un goûter à quatre heures avec une casserole de thé. En somme, aujourd'hui, je n'ai mangé que du pain, du chocolat et de la charcuterie. Et du beurre.

 

Il y a cette chanson qui passe à la radio en ce moment, qui dit :
"Je ne sais pas vivre ma vie autrement qu'en version originale."
Ca doit être ça.

Je ne travaille pas, c'est presque volontaire. Ou plutôt, c'est de la non-volonté de travailler. Ha ha. J'irais loin dans la vie comme ça. Mais aujourd'hui je m'en fiche pas mal. Aujourd'hui il neige, il neige et il neige, et la ville est belle, et je sautille, et je chante, et j'ai confiance. Je travaillerai demain. Et puis vendredi, et samedi, mais pas dimanche parce qu'on fête la Saint Nicolas. Je n'arrive pas à travailler le jour parce qu'il est encore tôt, je n'arrive pas à travailler la nuit parce que la nuit est trop confortable. You know, the day destroys the night, night divides the day.

Je suis encore vivante, et bien vivante. Je suis occupée. Ma plus grosse occupation s'appelle Ségolène, elle est lumineuse, elle me fait rire, ensemble nous sommes de vraies hystériques, et c'est ça qui est bon. Ségolène c'est la fille qui vient te parler en Québécois et quand au bout d'un moment tu lui demandes si elle est Québécoise, elle répond non avec un accent bien français et se tire. C'est son anniversaire demain alors il paraît qu'elle va m'emmener danser la salsa. Jeudi matin je prendrais le train pour manger avec Quentin à Belfort, puis nous irons voir Harry Potter au cinéma, puis je reprendrais un train en direction de... Strasbourg. J'ai fait le pas. Soirée avec Niko et Elena dont les modalités sont encore douteuses, nuit chez Diane, lendemain midi avec mes trois belles comme au bon vieux temps, Diane nous quittera pour l'après-midi, et je remonterai dans le train à 17:55. Programme chargé, minuté, mais existant. Et dimanche, on fête les 18 ans de Chloé en famille. A part ça, je dors par terre en ce moment car mon sommier a gardé un mauvais souvenir de la Toussaint avec Céline et Quentin. C'est assez drôle. J'aurais pu écrire des romans sur chacun des points abordés ici, ajouter plein de détails déviants, mais une autre raison de mon manque de temps est très sérieuse : concours dans trois semaines. Préparation zéro, eh ben ma vieille, tu n'iras pas loin comme ça. Procrastination, tu auras ma peau.