Samedi 16 juillet 2011 à 1:09

Cela fait quelques mois que j'ai envie d'écrire un article sur une forme de liberté particulière, la liberté de quand on n'est pas amoureux/se ou qu'on ne désire personne. La liberté de quand on est tout seul dans sa tête et qu'on n'est pas sans cesse en train de penser à l'objet de notre désir. Cela fait un moment que je n'ai pas été amoureuse, mais depuis, j'ai eu quelques accrochages avec la gente masculine, tous des échecs. Et le jour où le sexe masculin a totalement déserté ma boîte crânienne, je me suis enfin sentie sereine. Plus d'obsession, juste ta vie à vivre au jour le jour. C'est lorsque tu te rends compte que tu es à 100% dans ce que tu es en train de vivre dans l'instant, avec les personnes présentes, sans qu'une partie plus ou moins grande de ton esprit soit occupée à penser à quelqu'un d'autre ; c'est quand tu réalises ça que tu découvres le goût de cette liberté, et que tu le savoures. Il n'y a que quand tu ne désires personne que tu peux vivre le présent à fond avec le reste du monde. Et une fois que tu l'as compris, tu aimerais que ça dure. Quand tes amies te racontent leurs peines de coeur, tu ne fais plus de parallèles avec les tiennes, et alors tu les écoutes et les soutiens entièrement, en te disant que tu as bien de la chance de ne pas être dans la même situation. D'être juste bien là où tu es. Et d'avoir la paix. Parce que c'est fatigant de toujours attendre l'autre, et encore plus quand tu l'attends en vain. Une fois que tu as réussi à te le sortir du crâne, et ce sans remplacer une addiction par une autre, tu te dis : victoire ! Et c'est probablement là, la véritable clé de la liberté.
Et donc, cela faisait longtemps que j'avais envie d'écrire un article sur le thème de "Quelle joie de ne désirer personne !". Mais le temps que je me décide à l'écrire, il n'est plus d'actualité...

Mardi 28 juin 2011 à 13:23

Il avait fait une chaleur d'enfer toute la journée. Levée à 16h30, j'avais attendu le soir pour mettre le nez dehors. Commander quelque chose de bon à manger et déambuler une dernière fois dans ma ville tant aimée, l'appareil photo autour du cou. Tu sais, cette impression de connaître la ville par coeur, comme si c'était une partie de toi. Je suis toujours heureuse d'indiquer son chemin à quelqu'un, ou de multiplier les indications pour situer un endroit. "J'habite à la Mouillère. Tu vois le Casino ? Le Nouveau Théâtre ? Le parc Micaud ? L'hôtel Mercure ? L'office du tourisme ? Le pont de la République ? Le Brystol ?". En tant qu'habitués, on donne des petits noms aux lieux et on en parle en langage télégraphique ; la place du huit septembre, dite aussi place Saint-Pierre, devient le huit, la place de la Révolution devient la Révo, et ainsi de suite, c'est une grande satisfaction que de découvrir son sens de l'orientation et de tout comprendre quand on nous évoque des noms de lieux. Chamars, la gare d'eau, Flore, la place Pasteur, Battant, la City, l'épicerie chinoise, l'épicerie turque, la rue Claude Pouillet, la rue Proudhon, le square Saint-Amour, la brasserie du Commerce, le café de la Poste, l'Iguane, le Bodega, le pub de l'Etoile, la Calorum, Sarrail, Carmes, le Madigan's, le bar de l'U, la Brioche Dorée, Campo, le Monop, Naf Naf, Châteaufarine, Orchamps, Brégille, le Minotaure, Granvelle, le Musée du temps, la Rodia, la 8è, le Cousty, le théâtre musical, le Kursaal, les quais, les Beaux-Arts, la citadelle... Tout cela résonne comme une musique, comme une mélodie familière. Marchant au bord du Doubs au coucher de soleil, en solitaire, je suis décédée quelques fois devant la beauté du spectacle.

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Jeudi 23 juin 2011 à 4:28

 En direct de ma résidence secondaire, ou tertiaire, enfin je ne sais pas, j'ai envie de vous dire wow.

Mardi 21 juin 2011 à 4:20

Petit déjeuner au son de Dark Side Of The Moon en vinyle, ça envoie du lourd. Et je ne vais pas rester cent-sept ans à chercher une suite à cette phrase, alors il va falloir s'en contenter, ce ne serait pas une preuve d'ouverture d'esprit que de dire "je suis devenue plus ouverte d'esprit", enfin je ne sais pas, il est tard/tôt. J'avais dit que je me coucherais avant l'aube au moins une fois dans la semaine, ça me semble raté.

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Mardi 17 mai 2011 à 20:32

Je suis à Besançon. Après deux jours sympathiques et folkloriques à dormir chez Ségo parce que j'avais oublié la clé de mon appartement (bravo Lise, bravo), je retrouve mon home sweet home. Le préavis de trois mois me laisse le droit d'être bisontine encore quelques temps. Je suis chez moi.

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