Lise qui n'est sensible à rien, Lise au coeur de pierre, Lise qui ne pleure jamais chiale misérablement sur le sol, parce que c'est trop demander que d'espérer être traitée avec plus de respect qu'un chien malade.
Mardi 6 décembre 2011 à 21:28
"OUAIS, ENFIN peut-être que les vieux font des groupes de révisions toutes les semaines, c'est pas ça qui les empêche de poser des questions fondamentalement CONNES, du genre : Et pourquoi c'est fait comme ça, une articulation ?"
Promo OrthoStras2011,
grâce à vous, je suis heureuse de me lever le matin.
Lundi 14 novembre 2011 à 1:17
Mine de rien, j'ai l'esprit pragmatique. Même après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai le cerveau en ébullition et je cherche des solutions. Malheureusement, il existe dans la vie deux problèmes qui ne peuvent être résolus, et qui nous placent devant une impuissance à rendre fou : quand on se fait larguer par quelqu'un qui ne nous aime plus, et quand quelqu'un meurt.
Dimanche 13 novembre 2011 à 18:36
"Tu crois qu'on va y arriver ?
- On va tout faire pour."
- On va tout faire pour."
Menteur. Menteurmenteurmenteur. Un mois plus tard, la trahison fait toujours aussi mal que l'abandon lui-même. Et le sentiment d'impuissance face à ce double coup de poignard, et l'incompréhension parce que je pensais que c'était seulement quand on était gosses qu'on pouvait arrêter d'être amoureux du jour au lendemain, sans raisons, parce que nos esprits jeunes ne connaissaient en fait rien de l'amour. L'ahurissement parce que j'ai déjà vécu le fait de ne plus être amoureuse, je sais comment ça se manifeste, et je n'ai décelé chez lui aucune de ces manifestations. Impossible de comprendre, impossible d'accepter, ma phase de déni s'éternise. Il m'avait dit d'avoir confiance. Il m'avait dit qu'il sentait quelque chose d'inexplicable lui assurant que tout allait bien se passer. Je pensais que c'était au-dessus de nous, que c'était peut-être le destin. Aujourd'hui, je ne vois pas comment je pourrais un jour croire et avoir à nouveau confiance en quoi que ce soit. Aujourd'hui, en ce dimanche dont je n'ai pas vu la lumière du jour, il me manque à en crever.
Vendredi 28 octobre 2011 à 12:00
"Qu'est-ce qu'il te reste ?
Faire l'impossible ou disparaître quand même
D'où vient le vent."
Faire l'impossible ou disparaître quand même
D'où vient le vent."
En journée, on sourit à ses copines, on est contente d'être là, on rit avec les autres, on essaye de se concentrer en cours, on essaye de grappiller la moindre minute supplémentaire de compagnie, on fait ses courses et on paye ses factures. Le soir, seule avec internet, on meurt à petit feu ; on meurt et il faut croire qu'on ressuscite puisqu'on meurt à nouveau, puis encore, et encore. Jusqu'à avoir des traînées de mascara sur les manches, jusqu'à avoir les yeux qui brûlent encore plus qu'en coupant des oignons. J'ai l'impression qu'on a coulé une dalle en béton dans mon estomac, qui comprime mes poumons, qui m'empêche de manger. Non, il ne faut pas croire que ça va mieux.
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