L'amour, ça rend con. L'amour, ça vous donne envie de pleurer quand Will Turner quitte Elizabeth Swann pour dix ans, parce que vous vous imaginez confronté à la même situation, et que cela suffit à vous donner l'impression qu'on vous arrache les poumons.
Lundi 29 août 2011 à 0:29
Dimanche 21 août 2011 à 23:39
Les enfants, si je trouve le temps, il devrait y avoir du reportage photo d'ici peu, histoire de vous montrer comment c'est trop merveilleux le Jura.
Jeudi 4 août 2011 à 23:40
J'avais dit que je reviendrais vous en dire plus sur mon sourire niais, sur ma furieuse envie d'aller à Besançon, et sur ce week-end passé là-bas, mais je n'ai pas encore pris le temps d'écrire. Je suis rentrée dimanche et je n'ai toujours pas sorti mes affaires du sac. J'ai ramené plein de bordel inutile de l'appartement et je ne trouve pas le courage de tout trier et ranger. Pour ma défense, je n'ai pas passé trop de temps à la maison, car je possède maintenant les clés de mon nouvel appartement à Strasbourg, et nous y avons entamé des travaux de peinture. C'était un peu décevant, après l'état des lieux, de constater que les précédents locataires avaient peint les murs comme des malpropres et qu'il fallait tout recommencer. Et à chaque pas que je fais dans les rues de Strasbourg, tout mon corps crie Besançon. Besançon : ma ville, ma vie. Strasbourg, ville tant aimée de tout le monde ; moi aussi je l'aime bien, cette ville, mais elle reste la ville des autres. Ce n'est pas encore chez moi, et à vrai dire, je n'ai pas vraiment envie qu'elle le devienne ; ou en tout cas, je n'ai pas envie qu'elle vole son titre à Besac. Mais si Besac n'est plus mienne, alors ce sera ma résidence secondaire. Car j'ai une nouvelle bonne raison d'aller y traîner, une très très bonne raison, nommée Mathieu. Mathieu, c'est quelqu'un de très important. Mathieu, c'est l'homme qui a réussi à me faire renoncer à la liberté totale. Je ne voulais surtout pas être avec quelqu'un, Mathieu m'a donné envie d'être avec lui. Chapeau.
Mardi 26 juillet 2011 à 18:30
Je souris, un peu bêtement peut-être. D'habitude, le sourire signifiant "J'arrive à Besac" s'enclenche dans le train, mais cette fois, je souris trois jours à l'avance, parce que c'est comme si j'étais déjà sur le départ. Cela fait plus de deux semaines que j'attends ça, trois jours ce n'est plus rien du tout en comparaison. Surtout que j'arrive à faire passer le temps très vite. Je suis passée de ce matin à ce soir sans vraiment me poser, alors on est presque déjà demain, et demain sera rempli alors on sera déjà presque jeudi, et jeudi je préparerai mes affaires alors on sera presque vendredi, et vendredi je prendrais la route avant dix heures du matin. Alors je souris d'avance. Parce que je me réjouis de passer du temps au volant, parce que j'ai fait une superbe double-compilation de musique qui va m'accompagner sur la route, et parce que depuis trois semaines que j'attends ça, je vais le retrouver. Niaiserie, quand tu nous tiens.
Samedi 16 juillet 2011 à 1:32
J'ai tellement grandi en un an.
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