"Ca te dit on se fait des peintures de guerre ?" Je n'ai rien contre les arts corporels au rouge à lèvres tant qu'on garde nos pieds dans la Doller, mais quand il s'agit de retourner à la civilisation, mieux vaut se cacher derrière les cheveux ou le chapeau à l'approche des voisins. "Ouf, j'crève de chaud !" "Oui t'as le visage tout rouge." "Ah nen mais ça c'est parce que j'avais du rouge à lèvres plein la tronche." En fin de compte y avait pas vraiment d'objets incongrus, excepté les marques rouges sur nos gueules et la grande robe de hippy pas pratique pour traverser la cascade (vous n'aurez pas d'aperçu aujourd'hui, Jésus revient, ce sera pour un autre jour). Voilà, j'estime avoir blablaté suffisament pour pouvoir afficher dignement nos photos d'Indiens nouvelle génération.
Jeudi 19 juin 2008 à 11:54
Mercredi 18 juin 2008 à 12:50
Hier j'avais froid en pull et aujourd'hui j'avais chaud en soutien-gorge dans ma-salle-de-bain-four. Bon, allez, c'est bien parce que le vélux est à l'Est et que donc l'atmosphère est surchauffée dans cette pièce que j'avais trop chaud. Mais là je suis en t-shirt (au cas où vous ne l'aviez pas compris, le soutif n'est pas le vêtement du jour) et j'ai pas froid. Fou, fou, le temps est fou. Et bizarrement en vacances j'ai beau ne pas faire grand chose, je trouve toujours plus de trucs à raconter que quand j'ai une journée de bahut bien remplie. Il faut juste espérer qu'on va pas se prendre un orage sur la gueule si on veut partir à l'aventure avec Diane et l'appareil photo et le trépied dans le sac (seulement l'appareil et son trépied, hein, pas Diane dans le sac), équipées de chaussures pour marcher dans l'herbe mouillée und objets incongrus pour tâches de couleur. Bon, okay, vous aurez droit à un résumé en image. Et aussi à l'exposition de mes charmants (ou pas) petits dessins d'hier. C'est marrant, j'adore écrire et dessiner, et il fallait aussi que je range deux trois trucs dans ma chambre, mais même si ces choses consistent en des activités d'intérieur, je n'y suis pas motivée tant qu'il fait moche. J'ai donc quitté mon PC hier quand un rayon de soleil est venu me dire "Allez patate, va dessiner maintenant !", et l'inspiration fut.
Mardi 17 juin 2008 à 12:41
Avouons, c'est plutôt sympathique de se réveiller seule chez soi. On se lève, on ouvre tous les volets de la barraque mais l'obscurité persiste parce que, putain, mais il fait vraiment moche, quoi, on prend le p'tit déj'... Non, pas tout de suite le p'tit déj', d'abord, on met de la musique. L'autre matin je me suis enfilée deux albums de Radiohead et autant de Red Hot, voire même plus. Aujourd'hui, pour accompagner le petit déjeuner, j'ai opté pour un Mickey 3D suivi du Ten Years After que j'ai dégoté qui comprend I'm going home. Que voulez-vous, j'ai regardé Le Péril Jeune avant hier. Comme quoi les vacances ça peut aider à se cultiver, et jusqu'à présent j'ai aimé tout les films de Klapisch (genre ça y est je fais ma triple cultivée). Enfin, la conclusion de ce début d'article est qu'avoir la maison pour moi toute seule me permet de mettre la musique à fond dans toute la maison, et ça, c'est bien pour commencer la journée.
La suite est un peu moins marrante : la cuisine. J'aimerais avoir un don inné pour la cuisine, malheureusement, ce n'est pas le cas. J'ai retenu quelque chose de mon expérience de vendredi : pour faire cuire des carottes avec des petits oignons, on utilise une SAUTEUSE dans laquelle on verse un peu d'huile ET UN PEU D'EAU (vous devinerez que j'ai zappé les mentions en majuscules), ensuite, pour le poisson pané qui l'accompagne on préfère une grande poêle non adhésive à une POELE A CREPES (vous devinerez cette fois que les mentions en majuscules sont des points totalement absurdes). Mais moi je savais pas que ce petit machin était une poêle à crêpe... Leçon n°1, donc : avant toute chose, choisir les bons ustensiles. Leçon n°2 : Ecouter attentivement les indications données pour ne pas oublier le détail qui fait tout (en même temps je devais écouter les instructions et regarder Sleepy Hollow simultanément, vous devinerez quelle option j'ai préféré). Le mot de la fin, c'était "Tu t'entraineras encore un peu pour toi toute seule avant de nous faire à manger.". Heureusement, aujourd'hui, j'ai juste à réchauffer un tas de petit Tuperware au micro-ondes. Si j'arrive à rater le réchauffement, vous aurez le droit de vous foutre ouvertement de ma gueule.
Et pour coller avec le sujet bouffe, salivez un peu devant mon trio de foie gras de dimanche dernier qui a suivi le saumon fumé et précédé la déclinaison aux trois chocolats (histoire de vous faire saliver un peu plus, et encore, on a plein de jolies photos comme ça en réserve). C'est pas tous les jours qu'on va au resto !
Lundi 16 juin 2008 à 19:18
On dirait que j'ai plutôt fait mouche avec l'article précédent. J'espère que vous ne m'avez prise ni pour la nana qui se croit socialement élévée et loin de tout malheur possible, ni pour celle qui se sent submergée d'intelligence pour pouvoir se permettre de critiquer sans connaître, ni pour celle qui fuit les gens malchanceux et n'approche que les personnes bien propres sur elles, ni pour la rageuse (bien le bonjour chez cielblog) qui adore proférer des insultes pleines de mépris, ni pour celle qui pense sauver le monde en devenant instit'. Ca c'était de l'ironie. (Oui, c'était une longue phrase d'introduction, vous avez le droit de respirer maintenant) Je ne sais pas. Je ne sais pas comment on fait pour intéresser les enfants innintéressables puisque pour moi, tout à toujours fonctionné. Si j'avais eu l'expérience d'une scolarité timide jusqu'à ce qu'un prof merveilleux me tende la main, j'aurais le secret, et peut être qu'alors je me sentirais à la hauteur d'une telle responsabilité, celle de guider, ne serait-ce que pour un an, des enfants sur le chemin de la vie.
Je t'aime, je t'aime, tu le sais. Et le titre est un jeu de mots à la noix.
Dimanche 15 juin 2008 à 16:40
Comme quoi en une seule page, voire un seul article, on peut trouver une fabuleuse démonstration de la connerie humaine. Putain mais c'est quoi ces gens ? Bonjour-j'ai-dix-neufs-ans-je-suis-un-déchet-je-me-drogue-je-ne-fais-rien-de-ma-vie-je-suis-enceinte-et-je-quitte-mon-copain-même-si-je-sais-que-c'est-l'homme-de-ma-vie-et-qu'on-allait-se-marier-je-ne-me-doute-pas-un-seul-instant-de-la-merde-dans-laquelle-je-vais-élever-seule-mon-enfant-handicapé-mental-à-cause-de-toutes-les-saloperies-qui-circulent-dans-mon-sang. Je crois rêver. Et pas un joli rêve mignon cette fois. On croirait à une caricature. Mais comment peut-on être aussi con, vous m'expliquez ? Excusez-moi je m'emporte, je croyais encore vaguement à l'être humain. Je ne divulgerai pas l'adresse de cette "incarnation de la connerie humaine sur patte", j'en ai assez dit, et frapper sur les murs ne changerait rien. P't'être que je devrais faire instit' quand même, histoire de me donner l'impression de sauver un peu les gens de la misère en leur inculquant un minimum de savoir sur les choses de la vie. Le monde m'afflige.
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