citron-ciboulette

Voilà. Je vais peut être enfin arrêter de vous parler de gens, de gens, et encore d'autres gens, parce que c'est les vacances et qu'en trois mois de vacances on a tout le temps de s'emmerder. Même si on voit des gens un jour sur deux. Ma liste de choses à faire n'est pas encore entamée, elle est courte, et il vaudrait mieux qu'elle me tienne pour toutes les semaines à venir. J'ai les yeux fatigués, du mal à lire, je confonds les mots et mélange tout. Besoin de repos ? Pas l'impression. Besoin de soleil plutôt que de sommeil. Ca devrait être interdit de faire aussi froid un 15 juin, non mais ! J'ai fait un rêve étrange dont je conserve tous les détails. Et mon grand-père m'ouvrait une porte secrète dans un grenier sombre à plafond bas, quelque part dans son ancienne maison, celle où il a passé presque toute sa vie. Quand je me suis réveillée, j'avais l'impression que cette image n'émanait pas seulement du rêve, mais que c'était un souvenir. Essayant de fouiller dans ma mémoire, j'en ai ressorti des vieilles images que j'avais oubliées, qui m'apairaissaient soudain devant les yeux de la même manière que mon rêve, sauf que je savais qu'elles avaient vraiment existé. Mon père dit qu'il existait effectivement un petit réduit mansardé sans lumière, avec une petite porte. Je n'arrive pas à recoller les morceaux entre rêve et réalité. Et ça ne me fait même pas peur. C'est mystérieux et ça a quelque chose de magique. Allez savoir pourquoi.

Bon, voilà, c'est la fin vous l'avez compris. La fin d'une année géniale, dans une classe euh... passons. Non ce n'est pas ma classe qui m'a portée cette année. Seules quelques personnes ont su attirer mon affection. Les autres, à la limite, je m'en fous. Non, le groupe, le VRAI groupe d'ami de l'année, c'était eux, les théâtreux. Et mon bonheur incarné, c'était mon chéri. D'ailleurs pourquoi je conjugue à l'imparfait ? C'est mon chéri. Enfin bref. Une année où on a découvert la liberté du lycée (c'est quand même vachement bien le LSK), l'amour, une année où y a eu un grand spectacle au Relais Culturel, un voyage à Embrun...Une année magique grâce à tous ces gens là :

{Et une pensée pour ceux que je n'oublie pas.}

Merci à vous tous d'avoir fait de cette année scolaire la plus belle de ma vie, du moins, depuis mon adolescence. Adieu, secondes 10, vous ne me manquerez pas.

C'est les vacances les cocos.

J'pourrais baratiner tout un tas de trucs mais dans trois minutes je quitte la maison de mon chéri. Mon modem a grillé je-ne-sais-trop comment et donc je me retrouve à écrire un petit article intermédiaire pour excuser mon abstinence de postage et pour dire qu'ils vont me manquer. Heureusement y aura la journée du 25. Et le bus gratuit pour tout le mois de juin, au milieu des terminaux qui passent leur bac. Je les encourage en pensée.

Ouah les gens ! Un peu de vie dans ma boîte aux lettres : en deux jours, j'ai eu droit à deux tags ! Faut qu'entretienne la forme par ici. Alors euh. Ce matin le programme c'est imposé de lui-même avec la météo : il fait beau, alors on ne pouvait pas y échapper : cours à la carte ! Au dernier cours auquel j'ai fait acte de présence, nous étions huit. Comment ça va être demain et après demain ? Le soleil a intérêt à rester là, ou on sera tous bien emmerdés. "Bon, vous savez quoi ? J'vais vous chercher des cafés. A moins que vous préfériez un thé citron ?" Et que Monsieur Journée s'en va nous chercher à boire, nous laissant devant La vie est un long fleuve tranquille. Heureusement qu'il était là, Monsieur Journée, pour montrer ça à mes chers petits incultes. Ils retiendront au hasard le "Oui oui oui" et le "La salooope". On frappe à la porte. "Il est parti nous chercher des cafés." "C'est une blague ?" "Non, et du thé." Et que la petite pione râle qu'elle avait pas des profs comme ça quand elle était au lycée. Oui nous sommes chanceux. Trois mois de vacances (mais est-ce vraiment de la chance ?) et déjà plus rien à glander. Voilà voilà, ne rien foutre engendre rien à raconter. Quoi que si vous tendiez bien l'oreille je pourrais vous raconter comment j'ai crapahuté dans des buissons, caillasses, moult ronces et autres ortilles mais je ne le ferai pas. Après tout je suis une petite fille pas sage aujourd'hui. (Riez riez mes frères)

C'est tout à fait représentatif.