Photographies de saisons. Demain soir, répétition en costumes. Anges à auréoles, rouge passion.
Vendredi 5 décembre 2008 à 18:32
Croire tout d'abord que l'hypocrisie a atteint des sommets, et tout d'un coup comprendre : action, réaction. Sentir la chaleur revenir d'un coup dans le corps, et en perdre le contrôle. De joie.
Les quelques secondes de pure euphorie passées, je me retrouve toute seule avec ma bonne nouvelle, et une certaine culpabilité. Je ne veux forcer personne. Ce que je veux c'est que tout le monde soit heureux. J'ai sauvé ce Noël, je n'en sauverai pas deux. Et en attendant, l'amertume s'est déjà répandue. L'harmonie de la famille a déjà été grignotée, même si le problème a disparu. Ou plutôt justement, il n'a pas disparu, il n'est que remis à plus tard. Je suis au moins tranquille pour une année. Et j'ai fait une bonne action, je l'espère pour toute la famille. Maintenant je n'ai plus qu'à me laisser porter par la magie de Noël. Et manger mes chocolats sans arrière-pensée.
Les quelques secondes de pure euphorie passées, je me retrouve toute seule avec ma bonne nouvelle, et une certaine culpabilité. Je ne veux forcer personne. Ce que je veux c'est que tout le monde soit heureux. J'ai sauvé ce Noël, je n'en sauverai pas deux. Et en attendant, l'amertume s'est déjà répandue. L'harmonie de la famille a déjà été grignotée, même si le problème a disparu. Ou plutôt justement, il n'a pas disparu, il n'est que remis à plus tard. Je suis au moins tranquille pour une année. Et j'ai fait une bonne action, je l'espère pour toute la famille. Maintenant je n'ai plus qu'à me laisser porter par la magie de Noël. Et manger mes chocolats sans arrière-pensée.
Mercredi 3 décembre 2008 à 18:51
Hier soir était la soirée tranquille par excellence, l'ordinateur pour moi, des fajitas à manger, et j'ai de nouveau pu lire jusqu'au pieu. Rien de tel pour décompresser, et ce soir, je vais pouvoir remettre ça ! Ah, c'est tout de même plus qu'avantageant de terminer à 15:00 presque tous les jours. Je me suis rendue compte qu'en fait je suis privilégiée, sur d'autres plans encore. Et je deviens aussi de plus en plus objective. Ca a pour conséquence que des fois ça me tape sur le système quand on me raconte des histoires exagérées, beaucoup trop suggestives, avec des gentils et des méchants, et d'ailleurs beaucoup trop de méchants. Mais dans le fond je trouve ça plutôt bien, d'être objective. Et quand je me découvre une capacité de ce genre, je me demande si on peut faire un métier avec. Ca n'existe pas, une profession qui consiste à remettre les gens sur le droit chemin en leur apprenant à être objectifs ? Non ? Tant pis. Je n'ai pas envie de faire psy parce que je refuse de me gaver de théorie sur les traumatisme de l'enfance et tout le tralala. Des fois quand je lis les avis des psys dans le Femina (oui je sais, bravo la France), je trouve ça complètement tiré par les cheveux. Oh bien sûr, qui suis-je pour me permettre de juger les dires d'experts qui ont fait des années d'études dans le domaine alors que moi, je n'y connais strictement rien ? Je ne suis pas grand chose, c'est clair. Il me manque une science considérable pour avoir le droit de contredire leurs hypothèses, mais ce n'est pas pour ça que je crois ce qu'ils me racontent. La preuve que leur vision des choses est instable, c'est que dans la rubrique Pour ou contre, il y a toujours un psy pour, et un psy contre, avec des avis qui diffèrent complètement, mais chacun a sa manière crédible d'expliquer la chose. Enfin bref pourquoi je polémique sur les psys de Femina, moi ? Ce que je voulais dire c'est que rien ne m'intéresse particulièrement, et que quand quelque chose me plaît, je n'ai pas envie de faire les études qui vont avec. Hé hé c'est problématique, je sais bien. Je me dis qu'au final, si jamais je fais des études inutiles, elles ne seront pas inutiles. Bon. Arrêtons un peu les sujets qui fâchent (...vous non plus vous ne voyez personne de fâché ?). J'aurais du faire de la musique quand j'étais naine. Je ne sais pas où je pourrais bien la caser aujourd'hui, entre les cours, le code (oui ha ha ça y est je m'y suis mise), le théâtre, les devoirs et la vie sociale. De toutes façons je ne sais pas de quel instrument je pourrais bien jouer. C'est comme les métiers. Rah là là je vous ai vachement fait démonstration de mon objectivité. J'ai déjà ouvert trois fenêtres du calendrier de l'avent, et à chaque chocolat que je mange, je redoute que ce soit le dernier. C'est la première fois de ma vie que je ne suis pas pressée d'être à Noël. Il va falloir agir. Et ça me fait peur.
Mardi 2 décembre 2008 à 19:20
Mon esprit se réveille doucement, qu'est-ce que je suis bien dans mon lit. Et puis en fait j'ai l'impression de porter mon gilet. Mais... oui, je porte mon gilet ! Je touche ma cuisse pour vérifier ; je suis en jean dans mon lit. Et en plus de ça, avec ma blouse de chimie. Mais merde, qu'est-ce que je fous au lit toute habillée avec en plus ma blouse ?!? Mais oui ! C'est vrai que je me suis couchée avec sur mon lit, en début d'après-midi. Mais attend, j'ai dormi combien de temps ? J'ouvre les yeux, les volets sont ouverts, et il fait nuit dehors. Je me jette sur la lumière pour regarder l'heure, il est 18:00. Mon dernier souvenir remonte à 14:30, sur mon lit, et voilà que je me réveille sous la couette à 18:00. Pour comprendre le pourquoi du comment, remontons un peu le temps.
Vendredi après-midi, 15:17. Niko et moi allons faire les courses. 16:12, nous prenons le bus avec Chloé direction Soppe. Y a des ballons au plafond dans sa maison, et une pâte à muffins pour vingt personnes débordant du saladier, de la terre qui sort de l'évier et une bouteille de lait à ranger. Les préparatifs pour sa fête d'anniversaire ont commencé ! Je propose de faire une ellipse temporelle (à moins que ça ne s'appelle ellipse narrative) sur le lavage d'aisselles, la cuisson des muffins, les coups de pieds dans les escaliers et l'arrivée discontinue des invités, pour passer directement à la case tout le monde est là, on mange, on danse, on chante. En gros ça pourrait faire un résumé de la soirée. On a mangé comme des gros, on a dansé comme des putes, on a bu raisonnablement, juste assez pour entendre flou, on a accroché des fleurs blanches dans nos cheveux, on a chanté à table comme des ivrognes, on a fait connaissance (hu hu auf dem Teusch), on a répandu une expression stupide (re hu hu auf dem Teusch), on a crié plein de gros mots (enfin, on... TA CHIEN !), on a soufflé les bougies (enfin, on...), on a déballé les cadeaux (vous connaissez la suite entre parenthèses), on a gonflé un matelas pendant une demi-heure en devenant aigris, et puis à trois heures du matin, ne nous demandez plus rien, NON JE N'AI PAS HONTE de traverser le couloir en sous-vêtements comme une greluche. Sans oublier que j'ai rêvé éveillée que j'étais une fonction composée avec Maxime. Et puis on a très peu dormi, quoi. D'où le fait que j'ai dormi tout le weekend. Enfin bref. C'était la meilleure soirée que j'ai connue, avec tous les gens que j'aime réunis.
La récolte photographique est maigre, mais plutôt intéressante, vous ne trouvez pas ? Non mais, s'endormir sur le parquet !
Mardi 2 décembre 2008 à 18:48
Putain les amis c'est le grand retour ! Enfin, pour même pas une heure, quoi. Juste de quoi remplir quelques pages, parce que là franchement, ça ne va, mais alors PLUS DU TOUT ! Non mais c'est quoi ce traitement ? Je n'ai pas posté depuis... je préfère ne pas savoir depuis quand. En tout cas c'est trop long. Et pourtant j'ai la tête qui déborde de mots à trier et à ranger dans l'ordre, j'ai toujours autant envie de fabriquer plein de belles choses, j'ai plein d'enthousiasme à revendre, et pas assez de temps à ma disposition. Ou alors quand un moment se libère, l'ordinateur est déjà pris. Vivement que j'aie le mien, à moi, je commençais à me dire que c'était presque inutile étant donné la fréquence de mes séjours dans le bureau en ce moment, mais en fait si j'ai mon propre ordi dans ma chambre, je pourrai passer cinq minutes par-ci et cinq minutes par-là à écrire ce que je veut quand je veut. Parfait ! Donc, il y a plein de choses palpitantes à relater, ou plutôt, il va falloir écrire un article digne de ce nom pour parler de l'anniversaire de Chloé. Autrement dit, ça c'était l'introduction genre je-suis-heureuse-ça-faisait-trop-longtemps-que-j'avais-pas-tripoté-le-clavier, j'ai réussi mon premier trimestre, j'ai fait voler le dentifrice ce matin parce que le petit frangin devient de moins en moins civilisé, et j'ai obtenu des merveilles embrunaises.
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