Vendredi 13 mars 2009 à 19:15

Fin d'une semaine plus reposante que ces dernières vacances. Le printemps fait sa bande annonce ; les oiseaux n'en peuvent plus de chanter, l'écharpe est desserrée autour du cou. Je me sentais débordante de motivation jusqu'à... Jusqu'aux éternels cercles vicieux stupides. Une semaine sympathique, une fin sympathique. Mon c** aussi. Pour ma première écriture d'invention j'ai le devoir de me prendre pour Stendhal.
Mon père a dit,
"La première fois que j'ai entendu Thiéfaine, c'était au lycée à Thann, je suis entré dans le foyer et j'ai entendu :


Oh, Papa ! T'es plus coincé qu'un rollmops tombé dans une cuve à mazout."

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Jeudi 12 mars 2009 à 18:45

J'attendais simplement mon bus, et voilà qu'un gars de ma classe, à qui je dois adresser la parole deux fois par mois, me lance "Citron-ciboulette".
"PARDON ?!?"
J'ai du avoir une drôle de tête. Vous savez, la tête que vous faites quand vous apercevez quelqu'un de totalement inattendu à un endroit où vous croyez premièrement qu'il n'a rien à faire, et que pendant une demi-seconde, vous vous apprêtez à ouvrir la bouche et à vous exclamer "Mais merde, qu'est-ce qu'il se passe ?". Heureusement pour vous, la demi-seconde d'après vous réalisez qu'il serait plus qu'indélicat de demander ce que c'est que ce bordel, et votre bouche reste fermée. Et bien là c'était pareil. SURPRISE s'est écrit en grand sur mon front l'espace d'une seconde, avant de prendre l'air de la fille qui ne comprend pas - stupide. "Comment t'as pu atterir là-dessus ?" Je ne comprenais réellement pas. "C'est tout con, j'ai tapé le sujet de la compo de géo sur Google, et le troisième lien c'était toi." Eh merde ! Comment ai-je pu être aussi conne ? Des fois je me demande franchement ce que j'ai dans le crâne. Ca m'avait déjà fait le coup pour la troupe de théâtre (Ah tiens Lise je suis tombé sur ton blog en regardant la liste des sites qui mènent sur celui des G. de N...). Mais qu'est-ce qui me passe donc par la tête ?
Enfin. Ce n'est pas bien grave. Juste un grand moment de surprise puisque je ne pensais pas avoir énormément de liens qui traînent. Et en tout cas j'ai vérifié, je ne suis affichée qu'à la cinquième page.

 

Mercredi 11 mars 2009 à 19:18

Les mots sont trop importants pour moi, ce sont eux qui font tout. C'est comme le ciel avec le soleil qui se lève et les nuages roses, c'est comme coller des images sur la musique.
"En fait, à forte dose, on est tous insupportables."

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Mardi 10 mars 2009 à 18:48

Ouf. Si peu d'articles postés pendant les vacances, c'est mal. Du coup me revoici pour la rentrée (hu, comme c'est normal). J'ai encore les doigts engourdis de tenir le parapluie dans le froid. Drôle de semaine de glande au lycée, plein de profs absents, ce qui me fait une journée de libre de mercredi midi à jeudi, 13:00. Pas de théâtre non plus, on fait quoi maintenant ? Et le pire, c'est que quand j'entend "ça fait vide sans les terminales", je m'imagine que l'on parle des terminales de l'année dernière. J'ai acheté des fringues, de la musique et des vampires, j'écoute Yann Tiersen, le travail s'arrête tout seul et la pensée vagabonde. Ressasser des souvenirs en boucle. Ma véritable prof de français est de retour, et le boulot avec, qu'est-ce que ça donne envie les amis, surtout avec une semaine qui nous endort comme celle-ci ! On s'habitue trop vite à avoir trois heures de cours par jour. C'est presque plus reposant que ces dernières vacances ! Car les amis, l'événement essentiel de cette semaine...
NOUS AVONS RENDU LES TPE !
Et je vous raconte pas le bordel ! Enfin si justement, je vous raconte bien entendu. Les flots de regrets qui m'assaillent, ce qu'on a fait contre ce que l'on aurait dû faire, le nombre incalculable d'erreurs de dernière minute, surtout la dernière minute ! Si on avait fait ça plus tôt, et si on avait essayé ça avant, et si on y avait pensé dès le début... L'acharnement pour imprimer sur du papier gondolé et déchiqueté, parce que si on avait imprimé d'abord on aurait pu brûler du texte et il aurait été impossible de mouiller les feuilles pour les faire gondoler (au moins M. Cyrille a compris notre raisonnement, tout aussi foireux qu'il fût). La panique du manque de papier, des bavures d'encre, de l'incompatibilité des traitements de textes, l'abbattament de se dire qu'il faut tout recommencer, en moins beau, en moins recherché, bref, en moins réussi, qu'on a fait tout ça pour rien... Les TPE, c'est terrible. Et je ne vous parle pas du peuple qui devait imprimer ses fiches de synthèses le lundi matin au CDI !
Mais maintenant c'est fini, FINI ! Quel soulagement les amis... Courrir partout pour relier le tout, rendre la production au secrétariat... recevoir les convocations pour l'épreuve orale. Tu parles, que c'est fini ! On est toujours pas au bout de nos peines.
Ah, ces vacances !

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Quand même, ça avait de la gueule, bordel !

Jeudi 5 mars 2009 à 19:01

Quand mon père m'a réveillée à 5:45, j'ai pensé encore plus d'insanités que quand je me lève pour aller en cours. Mais j'aime les longs trajets dans des paysages aussi fantastiques que ceux de la Suisse. Je n'avais pas peur du brouillard qui nous envahit à la sortie d'un tunnel et qui disparaît au débouché d'un autre, en poussant des cris de joie. Le ciel bleu est là haut, je vois les collines autour de nous. Un joyeux anniversaire à tous les Jan, Kay, Ranz, Brauni, Mirjam, Lia Sophia, Livio, Fabian, Lena, Lukas dont les noms sont affichés tout au long des patelins... Ils sont fous ces Suisses. Mais leurs montagnes alors ! Du pur bonheur. C'est le moment où tu empruntes un petit chemin, seule, que tu passes un virage dans lequel tu découvres, admirative, le charme de ces petites bicoques en bois toutes ensevelies, et quand tu retournes la tête, tu te retrouves face à ça.

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