Lundi 13 septembre 2010 à 17:30

Les amigos, je suis heureuse. Je vous écris de la fac, malheureusement pas depuis mon ordinateur (point wifi, mon cul, à quoi ça sert de se connecter au réseau s'il n'y a pas d'accès internet ?), mais tout de même, je suis là. J'ai pété un plomb hier car même la connexion de la maison familiale avait un problème et je n'ai pas pu illustrer mon dernier article, mais maintenant, je suis là, et ça fonctionne, même sans photos. Je disais donc, je suis heureuse. Ma première journée de cours en tant que fac-de-lettreuse s'est très bien passée, les cours ont l'air très intéressants, les profs aussi. Voyez-vous, c'était la galère la semaine dernière pour répartir nos options dans notre emploi du temps, par paquet de deux heures, en sachant que des créneaux allaient se libérer, mais en ne sachant pas lesquels. En mettant mon emploi du temps au propre hier, j'ai découvert que j'avais un creu le lundi de 14:00 à 16:00 dans lequel j'aurais pu placer l'anglais, au lieu de le coller le vendredi de 10:00 à 12:00. Rage, donc, car non seulement le créneau que j'avais choisi à la base, jeudi de 14:00 à 16:00, avait été complet en premier, mais en plus le cours du vendredi de 8:00 à 10:00 n'a pas lieu toutes les semaines. Devant la rageance du truc, je suis allée tenter de déplacer mon cours d'anglais. Le gentil jeune mec m'a d'abord dit qu'il n'y avait plus de place, puis s'est rendu compte qu'en fait, si. Il restait exactement une place le lundi après-midi. Je lui aurais sauté au cou s'il n'avait pas été derrière son bureau ! Conclusion : je finis ma semaine le vendredi à 10:00, voire le jeudi soir ! Alleluia les amis ! Et le must, c'est que mon prof d'anglais final est tout bonnement génial. Donc, la vie étudiante, ça commence plutôt vraiment bien.
Sur ce, n'ayant pas accès à grand chose sur ce PC de travail, je m'en vais faire du lèche vitrine et repérer d'éventuelles bonnes raisons de claquer de l'argent.

 

Dimanche 12 septembre 2010 à 17:26

J'ai déjà tellement raconté mes trois derniers jours que je n'ai plus la force de le faire par écrit de manière romancée. Je serais courte. J'ai retrouvé Clémence jeudi, nous avons passé une bonne partie de la journée ensemble entre nos pré-rentrées respectives, elle m'a montré son appart', je l'ai invitée à prendre le goûter dans le mien. Là, j'ai découvert qu'elle aussi buvait du lait pour accompagner le pain et le chocolat, et nous nous sommes trouvées d'autres points communs en discutant. En la raccompagnant, j'avais dans l'idée d'aller tester le Wifi de la fac, mais les potes qu'elle rejoignait m'ont proposé de venir avec eux jouer de la guitare sur les quais du Doubs. Forcément, on ne refuse pas ce genre de choses. On se pose dans l'herbe et on se dit : bienvenue dans la vie étudiante. Côté administration, par contre, la vie étudiante c'est pas vraiment ça. L'inscription dans les différentes options a soulevé l'indignation de tous les première année, et c'est pas fini. Il faut encore que je recopie mon emploi du temps - provisoire - proprement. J'ai fait connaissance avec une fille de ma promo, échangé quelques mots avec d'autres. Il y a très peu de garçons, et je vous raconte pas les looks. Vendredi après-midi, Clémence et moi avons retrouvé JP et une amie de Clémence, avant que je ne rentre chez moi pour faire le ménage et ma valise. En sortant ma poubelle, j'ai croisé un jeune homme qui entrait et m'a tenu la porte en souriant, "Allez-y.". Le temps qu'il prenne son courrier et j'étais de retour dans le hall, nous sommes donc montés ensemble dans l'ascenseur et je lui ai demandé : "Vous allez à quel étage ?". Oui parce qu'on est marrant, on a beau être jeunes et savoir qu'on a approximativement le même âge, on joue toujours les polis avec du vouvoiement quand on croise quelqu'un dans l'entrée. Il m'a dit sixième, j'ai dit ah moi aussi, et là il a eu l'air étonné. Pour une fois, j'étais contente que le trajet entre le rez-de-chaussée et le sixième étage dure longtemps. Il m'a demandé dans quel appartement j'habitais, quand est-ce que j'étais arrivée, où j'étudiais, puis nous sommes sortis de l'ascenseur et là il s'est avéré que nous étions voisins d'en face. Nous sommes restés cinq minutes sur le palier à discuter, il était très sympa, m'a proposé d'aller boire un coup à l'occasion, j'étais étonnamment très à l'aise. (Sûrement parce qu'il était plus grand que moi, les jours précédents je n'avais fréquenté que des gens petits, et avec les gens petits je me sens encombrante et je ne sais pas comment me mettre.) Quand j'ai refermé la porte de mon appart', j'ai du me retenir de faire des bonds.
Demain je commence les cours, on va bien rigoler. Je n'ai absolument plus peur de rien concernant mon intégration, je suis déjà tombée amoureuse de Besançon. Je m'y sens bien, même très bien. Et j'adore mon studio ! J'ai accroché mes quelques photos, on ne peut absolument pas les louper, les murs blancs ne me font plus peur non plus, je ne risque pas de me mettre à chanter Monochrome en déprimant. Et le mieux du mieux, c'est que j'ai collé la photo de Quentin et Joris sur la porte de la salle de bain. Il FALLAIT que je mette cette photo dans un endroit particulier, et j'ai vraiment réussi mon coup : chaque fois que j'entre dans la salle de bain, je me marre. La première chose que je vois en ouvrant la porte d'entrée de l'appartement, c'est cette photo. Et même Clémence trouve ça génial, vendredi elle est allée aux toilettes "rien que pour le plaisir de voir cette superbe photo.".

http://img541.imageshack.us/img541/8616/img1759b.jpg

Samedi 11 septembre 2010 à 14:29

It could be wrong, could be wrong
But it should have been right,
It could be wrong, could be wrong
To let our hearts ignite,
It could be wrong, could be wrong
Are we digging a hole ?
It could be wrong, could be wrong
This is out of control.
It could be wrong, could be wrong
It can never last,
It could be wrong, could be wrong
Must erase it fast.
It could be wrong, could be wrong
But it could have been right.

Mercredi 8 septembre 2010 à 13:34

- N'empêche, maintenant que t'es en fac de Lettres, t'es un peu une L, nen ? Je peux me foutre un peu de ta gueule ?
- Non !
- Ben quand même, t'as eu mention très bien au bac S et tu vas en fac de Lettres !!

 
Ce qu'il y a de bien à la fac de Lettres, c'est que quand les gens te demandent quelle licence tu fais, ils ne te demandent pas pourquoi. Parce que la fac de Lettres n'est pas ma finalité. Et c'est bien là le problème. Mon père a fait des plans sans me demander mon avis, ça ne marchera jamais. C'est la totale merdita. Je ne sais pas si je pourrais prendre le temps de vivre, ou alors plutôt je crois que je suis incapable de ne pas le prendre.

Peut être qu'un jour sans effort, il sera si bon d'avoir su
Qu'être plus beau c'est d'être moins mort,
La chair est faible et je le suis
La chair est faible et je le suis
Je mens comme un Homme.
Pour étouffer toutes mes poussières, pour étouffer toutes mes peaux mortes,
Les cris chargés de mes nerfs,
On est tout juste ce qu'on se pardonne
On est tout juste ce qu'on se pardonne
Je mens comme un Homme.

Contre mes ports d'attache,
Contre mes bris de rêves,
Contre l'amour trop lâche quand d'autres traînent...
Luke

http://img72.imageshack.us/img72/4131/montaget.jpg

Mes photos sont arrivées, elles sont magnifiques. Cet après-midi j'y retourne, et je les accrocherai. Demain je découvre ma licence. Je n'ai plus peur de la fac, j'ai peur de la suite.
 

Mardi 7 septembre 2010 à 21:55


Aujourd'hui, Joris a égoutté mon parapluie sur la tête d'une fille qui passait.


Oui, j'étais encore au lycée. On me demande pourquoi, on me demande si j'y habite, s'il me manque tant que ça.

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