Mardi 7 septembre 2010 à 11:30

Non, je n'ai pas la chance de capter un wifi depuis mon studio. Je suis simplement assise à mon bureau, dans ma chambre... à Sentheim. Premier essai de vie en solitaire à Besançon, durée : moins de vingt-quatre heures. Non pas qu'il y ait eu le moindre problème. C'est juste que j'avais une heure de réunion de présentation de la fac avec tous les gens de première année hier matin, et que ma pré-rentrée dans ma filière a lieu jeudi. N'ayant rien à faire à Besançon pendant deux jours et deux nuits, n'ayant pas internet et ayant oublié le chargeur de mon portable - étant presque complètement coupée du monde, quoi -, j'ai pris le train, et je suis rentrée.

Dimanche soir, 20:45. Mes parents étaient censés partir tôt, et ils sont encore là. Je n'attendais qu'une chose, qu'ils partent, qu'ils me laissent faire ma vaisselle, répondre aux SMS et vider mes sacs. Ils ont fini par partir, et j'ai fait coucou par la fenêtre du sixième, mon frère n'arrêtait pas de m'envoyer des bisous. Puis j'ai mis la musique et je me suis attaquée aux choses sérieuses. A 23:00, tout était en place et j'étais prête à me coucher. J'avais calculé : réveil à 7:10 pour partir à 8:25 pour arriver avec de la marge avant neuf heures à la Faculté de Lettres de Besançon. J'ai fermé l'appartement avec des doigts tremblants, ai appelé l'ascenseur. Le temps que j'arrive au rez-de-chaussée m'a paru interminable, il était déjà 8:30. J'ai marché vite, mais devant les passages piétons, je n'avais pas d'autre choix que d'attendre le feux vert. Je n'avais pas calculé ça. Je marchais très vite, et quand j'ai traversé le pont de la République, j'ai eu envie d'éclater de rire. Il y avait quelque chose d'énorme qui gonflait dans ma poitrine, un mélange de stress, d'appréhension, de peur de l'inconnu et de sensation de liberté toute neuve. Dans la rue, j'ai dépassé une fille qui, je l'avais deviné, avait la même destination que moi. Cinq minutes plus tard, j'essayais en vain de comprendre les panneaux d'affichage, et la jolie fille en avait tout l'air aussi. "Tu es en première année ?" (applaudissements dans ma tête, ça fait une minute que je suis là et j'adresse la parole à quelqu'un !). Elle est chou, elle a l'air paumée, je lui demande si elle est seule, elle confirme avec un sourire, me dit qu'elle s'appelle Valérie et me tend la main. Je la serre en riant un peu, lui dit mon nom, demande sa section. Elle a répondu : "Langues étrangères appliquées" avec un accent, puis m'a dit : "En fait je suis étrangère, je viens de Moldavie.". Première surprise, agréable. Nous avons découvert que sa réunion avait lieu à dix heures et moi onze (vive l'ordre alphabétique), alors nous sommes restées ensemble pendant une heure, à discuter un peu. C'est une fille superbe, et son accent, simplement délectable, surtout lorsqu'elle prononce son prénom comme là-bas. J'ai appris pas mal de choses intéressantes sur la Moldavie, alors que je ne savais même pas la situer sur une carte. A dix heures je l'ai laissée devant l'amphi (Valéria, pas la Moldavie) et elle m'a dit : "Après ça, je serais là, pour te rencontrer.". Dix heures, je me suis retrouvée seule dans la cour de la fac remplie de groupes de gens. Il ne subsistait plus une personne seule à l'air sympa. Je suis partie dans les rues et me suis retrouvée chez moi. Sur tout le chemin, un disque rayé dans ma tête : "C'est malin, tu n'as rencontré qu'une seule personne, elle n'est même pas dans ta section, tous les autres gens sont déjà casés, et tu fuis, pauvre merde.". Mais une fois de retour à la fac, j'ai recroisé Valéria et nous avons échangé nos adresses mails en vitesse avant que je n'entre dans l'amphi. S'asseoir à côté d'un garçon qui a une tête de gentil, c'est quand même beaucoup plus facile que s'asseoir à côté d'une fille. Celle qui s'est assise à côté de moi ne m'inspirait pas, sa dégaine ne me revenait pas et elle n'arborait pas du tout la tête de la fille qui veut se faire des amis, du coup, je ne lui ai pas dit un mot. Les étudiant membres de l'UNEF nous ont proposé une visite guidée après la présentation des grandes lignes de la fac. En attendant que tout le monde soit là pour la visite, j'ai repéré la fille sur ma droite. Elle avait l'air seule. Au bout de cinq minutes, je lui ai posé la question : "Tu es seule ?". Réponse positive. Deuxième question : Tu es en quelle section ? Troisième question : Tu t'appelles comment ? Elle s'appelle Clémence, est enchantée, et me propose de partager nos solitudes. Nous avons commencé à discuter tout en faisant le tour du propriétaire, et quand je lui ai dit, en réponse à sa question, que je n'étais jamais venue à Besançon avant de chercher un appart', un garçon à ma droite m'a demandé : "Pourquoi, tu viens d'où ?" "D'Alsace, et toi ?" "Montélimar !". Ainsi, nous avons rencontré Jean-Philippe, section Arts du spectacle, qu'il faut appeler J-P, ou alors Séraphin, parce qu'il a de la famille au Portugal et que puisqu'il n'existe pas d'équivalent portugais à Jean-Philippe, ben au Portugal il s'appelle Séraphin. Nous sommes restés ensemble tous les trois, avons découvert le resto U, nous avons beaucoup parlé, le courant passait bien. Nous sommes restés à la fac jusqu'à 14:00, heure de pré-rentrée en Lettres pour Clémence. Il y avait de la musique dans la cour, on aurait dit qu'on allait passer notre année assis dans l'herbe, et pas à l'intérieur des vieux bâtiments majestueux. Clémence est partie et J-P et moi sommes allés nous promener, il ne savait pas où était l'agence des bus, et moi je le savais (héhé) donc je l'y ai emmené. Il m'a fait faire le tour des places, évidemment je n'ai pas regardé où j'allais et par où je passais, puis nous nous sommes séparés au bout de trois quarts d'heure, chacun ayant des choses à faire de son côté. Je suis retournée à l'appart' plus que satisfaite de ma première journée, avec l'envie d'être heureuse. J'ai pris mon chèque de loyer, j'ai troqué mon jean, mes chaussures fermées et mon sac à dos contre une jupe, des sandales et mon sac à main, j'ai jeté un oeil au plan et je suis repartie en direction de l'agence immobilière. Sur un passage piéton, j'ai croisé un garçon qui m'a regardée en souriant, je lui ai rendu son sourire, guillerette. Pour mon retour en train, je comptais me rendre à la gare, prendre une carte 12-25 et choisir un billet, mais mon père voulait savoir à l'avance à quelle heure il devrait me récupérer à la gare de Mulhouse, il a donc regardé les horaires et me les a transmis, un TGV à 17:01, sûrement trop cher, et un TER à 17:27. Je me suis pointée à la gare vers 16:35, j'ai demandé ma carte, la dame m'a proposé le TGV de 17:01, j'ai demandé le prix, elle m'a dit 9,60€, m'a expliqué pourquoi, et j'ai dit okay. Ma carte de réduction et mon billet en poche, j'ai rejoint le quai, j'ai attendu un quart d'heure et tzick tzack, j'étais dans le TGV.

http://img9.imageshack.us/img9/8263/img7554v.jpg
Ca, c'est la photo qui donne l'impression que j'ai une vue magnifique depuis ma piaule. En vrai c'est un peu moins magnifique puisqu'il y a l'immeuble de l'hôtel Mercure planté sur la gauche, mais je suis tout de même ravie, et promis je vous ferais un panorama quand il y aura une jolie lumière. Et tous ces arbres, ils forment en fait un parc que j'ai découvert en famille dimanche soir, au soleil rasant, et le mot magnifique serait trop banal pour décrire ce que j'ai vu.

Dimanche 5 septembre 2010 à 15:03

Voilà, tout y est. J'ai fait ma valise façon Michel V., c'est-à-dire que j'ai optimisé tout l'espace et que j'ai réussi à y ranger plus de choses que je ne l'avais prévu. Toutes mes chemises, deux pantalons, deux-trois T-shirt à longueur de manches variable, des chaussettes toutes neuves et toutes noires, un stock de Dims Pockets, quelques bouquins, We are l'Europe, les DVD de Quentin Bus*mann, le programme du Granit de Belfort, ma Liste des choses pas vraiment contingentes pour cette année, tout l'attirail de serviettes et torchons, mon couvre-lit, mes tongs, un dictionnaire français-anglais (le Petit Larousse illustré de 1992 est déjà sur place). J'ai copié tous mes CD préférés sur l'ordinateur, et mon père va me filer sa super compil' qui fait plus de vingt heures de musique. Je n'ai plus que quelques bricoles à balancer dans mon sac, et je suis prête à partir. Alors j'y vais. Prochain article dans cinq jours au plus tard, avant si j'ai la chance d'avoir des voisins assez généreux/cons pour ne pas sécuriser leur accès wifi.

De toutes façons, j'ai pris le DVD de Pulp Fiction pour me tenir compagnie.

Samedi 4 septembre 2010 à 20:31

Alors voilà. J'ai fait les courses ce matin, pour acheter quelques réserves de nourriture et les deux-trois bricoles qui manquaient, du genre brosse à dent et cotons-tiges. Et j'ai commencé à préparer ma valise. Vu que je pars demain, ça peut être utile. Et c'est à peu près tout ce que je voulais dire en fait. Il y a un vide intersidéral dans ma tête. Ma vie s'arrête lundi à neuf heures, ou en tout cas à partir de là je ne peux plus la prédire. Il faudra que je trouve l'endroit précis de la fac où je dois me rendre. Que je ne sois pas hautaine avec les gens. Que je me force à avancer vers eux avec un air sympathique. Gah, rien que d'y penser, mon cerveau court-circuite. J'avais fait le point un jour pour savoir d'où sortaient mes amis. J'avais écrit beaucoup trop pour avoir envie de recopier ça maintenant. En gros, ce sont tous des amis d'amis. Nouer des liens avec une personne strictement inconnue, ça ne m'est jamais arrivé (on ne compte pas ma correspondante américaine, ni les copines de vacances que je me faisais avant le collège et qui ne tenaient jamais bien longtemps parce qu'en fait, elles étaient toutes connes). Donc les gens, si en plus de ça on se rappelle que cette année je suis censée me préparer et REUSSIR un concours d'orthophoniste quelque part pas trop loin de l'Alsace, j'ai des centaines de raisons d'avoir peur. Et le problème, c'est que je sais que ça craint un max, mais que je ne ressens rien. Rien que de l'exaspération quand je côtoie mes parents. J'ai atteint le stade "vivement que je me casse". Peut être bien que ça crée un tel équilibre, avec la peur d'être abandonnée à la fac, que c'est pour ça que je ne ressens strictement rien. Coquille vide. Mais pas si vide que ça puisque je déborde d'amour pour les gens que je ne verrais plus tous les jours alors qu'ils étaient ma dose d'oxygène quotidienne.

http://img228.imageshack.us/img228/6687/img1641en.jpg
Il n'y a pas qu'eux bien sûr, il y a aussi Diane, Chloé et Léa, et je pense aussi à des gens de ma classe de terminale que j'ai apprécié, et à tous ceux que j'ai déjà quasiment perdu de vue.
Mais, oui, encore une de ces photos, parce qu'il y en a vraiment beaucoup des mignonnes et des trop biens, et que celle-là elle est vraiment trop trop trop trop trop.

__________

Je me rappelle aussi d'une chose, à ma rentrée de seconde. Je savais que la vie allait changer. Je savais que j'allais rencontrer des gens, dont je ne soupçonnais même pas l'existence, qui allaient devenir les plus importants à mes yeux, et je savais que j'allais rencontrer un ou des garçons dont je tomberais amoureuse, avec qui je ferais l'amour pour la première fois. Je savais que je n'allais pas savoir qui prendrait quelle importance lors des premières rencontres. Je savais que j'allais rencontrer des gens que j'allais aimer, et que je ne le saurais pas encore quand je les rencontrerai. Mais jamais je n'aurais imaginé que ce garçon inconnu, qui allait me faire découvrir beaucoup de choses de l'amour, serait le premier garçon de ma classe à m'adresser la parole.
Le hasard.
Je n'oublierai pas le hasard.




Vendredi 3 septembre 2010 à 12:52

Alors oui, je suis allée au lycée hier. J'ai mis mon réveil et je suis sortie à 8:15 pour rejoindre l'arrêt de bus. En chemin, je regardais par réflexe dans chaque rue où j'ai l'habitude de voir arriver d'autres lycéens, pour savoir si je suis à l'heure ou si je suis en retard. Evidemment il n'y avait personne, mais j'étais en avance. En passant devant l'école primaire, j'ai vu les parents qui assistaient à la rentrée de leurs enfants. Arrivée à l'abribus, j'ai eu droit à mon premier : "Mais qu'est-ce que tu fais là ?", "Je viens faire un tour.". Je suis montée dans le bus et j'ai retrouvé Céline, nous avions toutes les deux l'impression que nous allions nous poster devant la baie vitrée du premier étage à attendre Quentin, mais Quentin ne viendrait pas, Quentin vivait sa rentrée de son côté à Belfort. Une fois devant le lycée, Céline a poussé un cri en voyant la quantité de gens amassés devant le portail, pourtant elle en est déjà à sa troisième et dernière rentrée au LSK. Immersion dans la foule, bonjour, on me demande encore ce que je fais là, je réponds toujours la même chose, et nous entrons dans le couloir. Là, la vague de sensations qui m'a fait pousser des cris suraigus est indescriptible, c'était tellement naturel et déjà tellement passé, tellement à moi et tellement plus aux autres. Nous avons passé la matinée dehors, avons commandé des pizzas à manger devant le lycée. D'autres anciens sont arrivés, beaucoup, et quand ils parlaient d'eux, les gens qui me tenaient compagnie les appelaient "les terminales". Quant à ces gens qui me tenaient compagnie, j'ai naturellement envie de les appeler les premières, mais non, ils ne sont plus en première, ce sont eux maintenant les terminales, même s'ils ont eux-même du mal à l'assimiler, même s'ils nous appellent encore les terminales et qu'ils ne comprennent pas pourquoi leur rentrée a lieu l'après-midi alors que les premières rentrent le matin. Ce sont eux maintenant, les plus grands et les plus beaux. Aymeric, ses potes, et moi qui squattions là, nous sommes devenus des anciens. J'étais heureuse qu'ils soient là même si je ne me suis pas mêlée à eux, ils étaient une preuve de notre existence dans ce lycée, de l'importance que nous y avions. Puis l'heure est venue pour mes chers terminales d'être appelés dans leur classe. Je suis restée avec eux jusqu'à ce qu'il reste encore assez de monde pour que je puisse m'éclipser discrètement, avant de me retrouver seule au beau milieu de la cour. J'ai attendu encore un peu à l'extérieur de l'enceinte, et à T. Joris, j'ai tourné les talons. J'ai appelé Quentin. J'ai marché dans Thann-pays-béni, j'ai traîné, je suis sortie du centre-ville une heure plus tard, vers 14:35, et je me suis dit que je serais de retour au lycée à trois heures moins sept. J'ai pris mon temps et je suis arrivée dans la cour à trois heures moins huit. Il me restait une heure à tuer avant que mes amis ne soient libérés. J'ai exploré les toilettes tant fréquentés et j'ai vérifié, complètement ahurie : ils ont mis du papier dans toutes les cabines. C'est un exploit. L'autre miracle de la journée, c'était la classe de première L qui contenait huit garçons. Huit garçons ! Mais c'est la révolution ! Aussi loin qu'on s'en souvienne, on n'a jamais eu autant d'effectifs. Il y a quatre ans ils était cinq, il y a trois ans ils étaient trois si je ne me trompe pas, il y a deux ans ils étaient deux, l'année dernière, il n'en restait plus qu'un seul. Et cette année, huit garçons en L. La vie est belle. A quatre heures, j'ai eu la brillante idée de rentrer dans le couloir et de me retrouver pile devant la salle de Céline, au moment où celle-ci en sortait. J'ai enfin pu revoir certains profs, puisque notre metteur en scène Monsieur D. est maintenant son prof principal. J'étais contente de discuter avec lui, d'études, de théâtre, de choses et d'autres, puis Madame S., mon ancienne prof principale nous a croisés et s'est jointe à la conversation. A 16:15 j'ai pensé à regarder ma montre, trois minutes de trop, je venais de louper mon bus.

http://img251.imageshack.us/img251/3066/img9573t.jpg
Niko et Clo, bal de promo, notre dernier instant au lycée en tant qu'élèves.

Jeudi 2 septembre 2010 à 23:36

Révélation du soir, bonsoir. On m'a toujours dit que je n'étais pas une personne très attirante quand on ne me connaît pas, qu'au premier abord je parais froide, limite méprisante. Mes amis me l'ont dit, Steph me l'a dit devant la moitié de ma classe de première lors d'un oral blanc, ce n'est pas une nouveauté. J'ai fini par m'en rendre compte moi-même. Et aujourd'hui, aujourd'hui les amis je m'en suis donné une preuve que j'aurais pu me coller des claques après. Voyez-vous, j'ai passé la journée en pèlerinage au lycée (le récit demain), et en pleine discussion avec mon ancien prof de théâtre, j'ai loupé mon bus. Tout le monde était déjà parti bien sûr, sauf un ami (comme si l'anonymat servait à quelque chose) qui recevait la visite de deux personnes. J'étais seule, j'avais vingt minutes d'attente, et je n'ai pas osé m'approcher d'eux. Je me suis tâtée pourtant, ce n'était pas l'envie qui manquait, mais ne sachant pas si les deux autres personnes m'appréciaient ou non, je suis restée seule au loin. En rejoignant mon bus, je suis passée devant eux, l'ami m'a fait un signe, j'ai brièvement expliqué pourquoi j'avais raté le premier bus, et j'ai expédié un "Bonjour" sans chaleur aux deux autres, c'est à peine si je leur ai accordé un regard. Indépendamment de ma volonté. Je n'ai absolument rien contre ces gens, et j'ai fait comme s'ils n'existaient pas. Alors que je me disais justement, quelques minutes plus tôt, qu'il serait peut être temps qu'on arrête d'être au courant de l'existence des uns des autres sans jamais exister en même temps. Je ne sais pas si ce que je raconte est très compréhensible, mais toujours est-il que j'ai vu mon air méprisant comme dans un miroir, alors qu'il n'y avait aucune trace de mépris dans ma pensée, et que je me mords les doigts de ce genre de choses, puisque cela amène des gens tout à fait bien à avoir une drôle d'opinion de moi, à me coller des étiquettes qui ne sont pas moi.
Et la conclusion, le gros problème de tout ça, c'est que dans quatre jour je débarque comme qui dirait dans une ville inconnue où je ne connais strictement personne. Allez-y, faites le lien logique.

<< A l'endroit | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | A l'envers >>

Créer un podcast