Les mecs, vous jouez encore Bliss sur scène en 2012, évidemment que je vous aime toujours.
Mercredi 19 décembre 2012 à 17:44
Aller en stage de huit heures à treize heures, manger au lance-pierre pour repartir donner un soutien scolaire, préparer une soupe de légumes, faire la vaisselle, et aller au concert de Muse.
En tram.
En tram.
NORMAL.
J'arrive pas trop à réaliser, là. Je suis tranquillement chez moi, et je vais aller voir Muse en 30 minutes marche comprise. C'est complètement anormal. En plus je ne sais même pas à quelle heure je retrouve Luc, organisation complètement à l'arrache. La première et la dernière fois que nous sommes allés les voir, c'était en 2007, deux jours avant mon brevet des collèges, nous avions planifié tout un weekend à Paris spécialement pour l'événement. J'avais séché mes dernières heures de cours de collégienne, j'avais apporté mon mot d'absence, le premier de toute ma scolarité qui n'était pas dû à un imprévu naturel du style "état grippal" ou "pas de bus pour cause de neige". J'avais fait mes adieux en avance aux professeurs que j'aimais bien. Nous étions partis tôt le samedi matin, cinq heures de route, étions arrivés pour manger, le poulet tandoori m'avait rendue malade et j'avais failli tomber dans les pommes au Louvre. Une petite sieste à l'hôtel et ça allait mieux. J'avais rêvé de porter un pantalon rouge ce soir-là, mais à l'époque ce n'était pas à la mode alors ça n'existait pas vraiment, je n'avais pas ça dans mon placard. Quand mon idole de l'époque, Matthew Bellamy, était entré dans le Parc des Princes, je n'étais qu'extase devant son ensemble rouge, et tellement fière d'avoir eu la même idée vestimentaire que lui, haha. (Je vous ai déjà raconté cette histoire, mais on va dire que vous l'aviez oubliée.) Mon pantalon rouge, je l'ai fantasmé encore quelques années, et je me le suis offert pour mes dix-neuf ans. Ce soir, j'ai bientôt 21 ans, je connais peu leur dernier album, le billet est un cadeau, et ils seront à Strasbourg, à deux pas de chez moi, dans ma ville d'étudiante, dans ma région natale. Et je porterai mon pantalon rouge.
J'arrive pas trop à réaliser, là. Je suis tranquillement chez moi, et je vais aller voir Muse en 30 minutes marche comprise. C'est complètement anormal. En plus je ne sais même pas à quelle heure je retrouve Luc, organisation complètement à l'arrache. La première et la dernière fois que nous sommes allés les voir, c'était en 2007, deux jours avant mon brevet des collèges, nous avions planifié tout un weekend à Paris spécialement pour l'événement. J'avais séché mes dernières heures de cours de collégienne, j'avais apporté mon mot d'absence, le premier de toute ma scolarité qui n'était pas dû à un imprévu naturel du style "état grippal" ou "pas de bus pour cause de neige". J'avais fait mes adieux en avance aux professeurs que j'aimais bien. Nous étions partis tôt le samedi matin, cinq heures de route, étions arrivés pour manger, le poulet tandoori m'avait rendue malade et j'avais failli tomber dans les pommes au Louvre. Une petite sieste à l'hôtel et ça allait mieux. J'avais rêvé de porter un pantalon rouge ce soir-là, mais à l'époque ce n'était pas à la mode alors ça n'existait pas vraiment, je n'avais pas ça dans mon placard. Quand mon idole de l'époque, Matthew Bellamy, était entré dans le Parc des Princes, je n'étais qu'extase devant son ensemble rouge, et tellement fière d'avoir eu la même idée vestimentaire que lui, haha. (Je vous ai déjà raconté cette histoire, mais on va dire que vous l'aviez oubliée.) Mon pantalon rouge, je l'ai fantasmé encore quelques années, et je me le suis offert pour mes dix-neuf ans. Ce soir, j'ai bientôt 21 ans, je connais peu leur dernier album, le billet est un cadeau, et ils seront à Strasbourg, à deux pas de chez moi, dans ma ville d'étudiante, dans ma région natale. Et je porterai mon pantalon rouge.
Souvenir pour rire.
Mardi 18 décembre 2012 à 1:07
J'ai emprunté Paris de Saez aussi. J'avais un mauvais souvenir de son triple album acoustique, mais je lui ai redonné une chance, et finalement ce tiers-là, je le trouve très beau. "L'important, ami, c'est d'aller jusqu'au bout de la nuit." Tiens, ça me rappelle quelque chose. Ca me parle. Fallait juste que je vienne vous dire d'écouter "Putains vous m'aurez plus", ou même vous n'êtes pas obligés de l'écouter, mais j'avais besoin d'écrire que je l'aimais, conjuguée au féminin ou au masculin, sans chercher à savoir quelle est la part de vérité là-dedans, et sans crier à l'anti-féminisme. Je suis un peu comme ça en fait. Mes chansons d'amour préférées sont celles en "tant qu'elle m'habite entre ses reins" et en "reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie".
Dimanche 14 octobre 2012 à 17:30
J'ai décidé de me cultiver et d'écouter Oüi FM, histoire de découvrir un peu ce qu'on a sur la scène rock actuelle et de ne pas écouter que des gens morts ou proches de la retraite. En deux heures, j'ai entendu (entre autres) Trust, Luke, Saez, Bashung, Bertrand Cantat dans la fameuse collaboration avec Amadou et Mariam (c'est pas que je les aime beaucoup, mais c'est pour Bertrand quoi), Gainsbourg, Thiéfaine et Arthur H. Donc en gros : j'adhère. (Bon j'avoue aussi que j'ai mis deux heures à comprendre que c'était une programmation 100% française, le genre de trucs de dimanche après-midi.) Voilà, j'écoute la radio, c'est une petite révolution.
Mercredi 3 octobre 2012 à 21:28
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