Jeudi 14 juillet 2011 à 17:38

Here it comes again
Like the first time again
I can't sleep, I watch the rain
But I'm happy again
How can this be ? Why did this feeling creep on up on me ?
I can't be sure, you never can
But the signs I know
Where does it come from ? Where does it go ?
Why does it kill you, painfull and slow ?
I'm out of the fire, I'm into your home.

I wanna feel you, feel you, feel you,
Feel you again.

It makes you a cheat, it makes you a liar,
Step out of the fire.
It gives a spring in the step, smile on the face, sing like a bird,
You're running the race again.
What makes you bad, makes you feel much better than you ever can.
You can't touch it, see it, breathe it,
Feel it's all you can.

It makes the world go round
It makes you homeward bound
It makes you want it more.
You look around every corner to see if there's more around.

You wanna take it all
It's never quite enough
You know you need it all

You wanna feel it, feel it, feel it,
Feel it again.


It'll kill you in the end,
But not to have it, you haven't lived.
It will break you, make you, take you,
Hate you again.


From me to you, from you to me
Look out your window
And you will feel it, feel it, feel it,
Feel it more
More
More...

Here it comes again,
That feeling again,
I can't sleep, sit and watch the rain,
Again.

Mardi 31 mai 2011 à 16:54

Mon blues a déjanté sur ton corps animal, dans cette chambre où les nuits durent pas plus d'un quart d'heure. Juste après le péage, assurer l'extra-ball, et remettre à zéro l'aiguille sur le compteur. Ton blues a dérapé sur mon corps de chacal, dans cet hôtel paumé aux murs glacés d'ennuis, et pendant que le lit croise l'aéropostale, tu m'dis : "reprends ton fric aujourd'hui c'est gratuit".
Lorelei, Lorelei ! Ne me lâche pas, j'ai mon train qui déraille ! Lorelei, Lorelei ! J'suis comme un cobaye qu'a sniffé toute sa paille.
Tu m'arraches mon armure dans un geste un peu lourd, en me disant : "Reviens, maintenant je te connais. Tu m'rappelles mes amants rue barrée à Hambourg, quand j'étais orpheline aux yeux de feux follets. Tu m'rappelles mes amants perdus dans la tempête, avec le coeur-naufrage au bout des bars de nuit", et tu me dis : "Reviens, je suis ton jour de fête, reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie.".
Lorelei, Lorelei ! Ne me lâche pas, j'ai mon train qui déraille ! Lorelei, Lorelei ! J'suis comme un cobaye qu'a sniffé toute sa paille.
Le blues a dégrafé nos corps de cannibales, dans ce drame un peu triste où meurent tous les Shakespeare. Le rouge de nos viandes sur le noir sidéral, le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs. Et je te dis : "Reviens, maintenant c'est mon tour de t'offrir le voyage pour les Galapagos", et je te dis : "Reviens, on s'en va mon amour, recoller du soleil sur nos ailes d'albatros."
Lorelei, Lorelei ! Ne me lâche pas, j'ai mon train qui déraille ! Lorelei, Lorelei ! J'suis comme un cobaye qu'a sniffé toute sa paille.

Samedi 14 mai 2011 à 0:25

Ben Harper - The Will To Live
Archive - Live At The Zenith
Mike Oldfield - Tubular Bells III
Jacques Higelin - bbh75 - Irradié
INXS - Kick

Jet - Get Born
Jethro Tull - The Very Best Of
Gotan Project - Tango 3.0
Serge Gainsbourg - Compilation des années 50-60
The Clash - London Calling
Saez - J'accuse

Le bonheur des vraies vacances et de la glande totale : se donner du plaisir auditif toute la journée. Une bonne discothèque, une bonne stéréo, une bonne acoustique dans la maison que j'ai pour moi toute seule, et on en finit jamais de se cultiver. Playlist des deux derniers jours.

http://img845.imageshack.us/img845/7179/img5450z.jpg

Le LSK BB en concert à la Grange, parce que ça manque sacrément de photos par ici ces derniers temps, et parce que je peux recommencer à raconter une vie normale.

Mardi 7 décembre 2010 à 20:35

Can you picture what we'll be
So limitless and free
Desperately in need of some stranger's hand
In a desperate land.

Ride the Snake.
Ride the Snake.

http://img143.imageshack.us/img143/1927/ridethesnake2.jpg
It hurts to set you free
But you'll never follow me.

Dimanche 9 mai 2010 à 16:56

AwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAwAw !

C'est fou tout ce que peut nous faire faire ce mec. Toujours plus dingue, toujours plus doué, toujours plus plein les yeux et les oreilles. Toujours plus divin, ô Mathieu Chedid.

Il y a eu du changement, mais si le dernier album nous avait plutôt déçus, il a tout rattrapé sur scène, il a magnifié tous ses nouveaux morceaux avec le génie qu'on lui connaît bien. Il nous a servi les vieux à de nouvelles sauces toutes plus délicieuses les unes que les autres. Il y avait une chanson que j'attendais particulièrement, que j'attendais depuis cinq ans. La fin du premier rappel approchait et il ne l'avait toujours pas jouée, et il ne pouvait pas partir sans l'avoir jouée, j'en étais certaine. Je l'avais découverte en concert il y a cinq ans. Je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il chantait puisque je ne l'avais encore jamais entendue, mais musicalement, c'était génial, l'ambiance était démentielle et je criais "J'adore !" avec les autres. Après ce premier concert, nous avons acheté le premier album, Le Baptême, et le DVD de la première tournée. Machistador figurait sur les deux et je l'ai encore plus aimée une fois que je la connaissais par coeur, et j'ai braillé et dansé un bon nombre de fois devant ma télé avec la sono à fond, en regrettant de ne pas l'avoir connue avant de la vivre en live. Donc. Je commençais à m'impatienter en attendant mon Machistador, et puis il y a eu une ligne de basse qui pouvait être celle que j'attendais. Pas une indication de plus, à part un vague bruit de fond, mais ça ne pouvait être que ça. Et puis il a dit : "ALLEZ DANSE ! ALLEZ DANSE DANSE DANSE DANSE DANSE, ALLEZ DANSE !", et j'ai complètement pété les plombs.

http://img175.imageshack.us/img175/5400/16665689.jpg

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