Dimanche 2 décembre 2007 à 16:17

Le ciel est cassé, tout abîmé, des nuages noirs roulent en avalanche, y a d'l'eau qui tombe, c'est plus étanche. Barré de zigs-zags, de pyrotechnie, fermeture éclair ; de quoi j'ai l'air ? Planté devant ma porte sous la pluie, sans excuses et sans parapluie, j'ai bien mérité ma pneumonie, ouvre-moi chérie. Qu'est-ce qui m'a pris de scier la branche où j'étais assis à un moment d'absence, moment d'absence blonde et très jolie. Avec une robe super sexy, j'étais pas saoul, j'peux pas plaider la folie j'peux juste plaider la grande, la très très grande connerie. Cette nana, elle compte pas pour moi ; c'est qu'une fille facile, une aguicheuse, une briseuse de couple, une mante religieuse... D'accord, j'arrête d'insulter ta soeur, mais tu dois r'connaître qu'elle est pas farouche. C'est l'moins qu'on puisse dire sans déconner ! Elle m'a fait des trucs genre GRS j'savais même pas qu'c'était possible. Notamment cette position extravagante à mon avis gréco-romaine qui consiste à placer le tibia de ta partenaire derrière la nuque pendant que tu lui maintiens le front avec le men... oui, j'devrais pas dire ça c'est vrai c'est pas très poli j'te demande pardon... Bon oublie c'que j'viens d'dire c'est pas très... Qu'est-ce qui m'a pris de scier la branche où j'étais assis à un moment d'absence, moment d'absence blonde et très jolie ? Ouvre-moi chérie, allez fais un effort, bah, on tire un trait sur cette histoire, tu... Allez ça va bien maintenant. J'aimerais bien avoir un peu d'soutien. J'voulais pas t'en parler pour euh, pour pas t'inquiéter, mais, ça va pas fort en c'moment, et y a pas qu'toi qu'a des problèmes ! Ah t'es là gna gna gna il m'a trompé avec ma soeur, égoïste, va ! Tu t'rends pas compte du mal que tu fais autour de toi. Tu t'es pas aperçue qu'c'était, un appel au secours qui t'étais destiné ? T'as changé Muriel. T'es plus la même ! Qu'est-ce qui m'a pris... oh arrête de gueuler on dirait ta soeur ça va bien là maintenant ! Ah non, j'lui ai pas fait mal ! Au contraire ! C'est pour pas qu'elle se blesse si j'l'ai ligotée... faut pas forcément voir le mal partout... Si tu va par là j'veux bien reconnaître que... j'ai p't'être fait un faux mouvement, quand, pour préserver l'érotisme, j'ai découpé sa robe avec la... tronçonneuse... j'ai p't'être fait des mouvements un peu amples... bon, ben en même temps fallait bien qu'elle tienne dans la valise, quoi. Qu'est-ce qui m'a pris, de scier cette fille à un moment d'absence, moment d'absence blonde et très jolie, avec une robe super sexy j'étais pas saoul j'peux pas plaider la connerie, j'peux juste plaider la grande, la très très grande folie. Ouvre-moi chérie.

Mardi 13 novembre 2007 à 18:16

A se changer en Roi
A hurler à la lune
A traquer la fortune
Tout ça pour traîner son poids
Au risque de s'y plaire
Au moment de s'y croire
Sonnez les courants d'air
Faites donner l'exutoire
Il faudrait qu'on s'élève
Au fond il a d'la classe
Ou alors qu'on prenne la sève

Comme elle vient
Encore et encore

Tu la vois la belle bleue
Des feux de l'artifice
Et tu la sens même un peu mieux
A la faveur d'une éclipse
On voit du jour au lendemain
Que ça ne s'invente pas
Instantanément comme ça
Reprendre de volée d'aussi loin

Comme elle vient
Encore et encore

Comme elle vient
Comme on peut
C'est cruel et sans fard
Ça choisit pas, merci pour eux
Comme une flèche
Comme un pieux
C'est bon pour la mémoire
Ça vous fait quoi d'être au milieu ?
Hé camarade
Si les jeux sont faits
Au son des mascarades
On pourra toujours se marrer
Et tout le long des courants d'air
On voit des amoureux
Que savent encore changer leurs nerfs
En un bouquet délicieux
On en aura des saisons
Des torrides et des blêmes
Je peux encore garder ton nom
Je peux aussi dire que je l'aime

C'était la chanson du jour. Vous savez, quand une chanson ne quitte plus votre tête de la journée, sans raison particulière. Juste que vous aimez la chanson. 2 minutes 25 secondes, 2 minutes 25 secondes intenses. Ca vous prend et ça vous lâche plus. Exprès je la mets dans mon menu. Il me fallait de toute façon un peu de Noir Désir en musique de fond, et celle-ci ne colle particulièrement pas avec la lecture d'un blog. Râlez-pas, vous avez d'lchance, je vous ai épargné Micky Green. Oh !

Samedi 20 octobre 2007 à 15:43

You're tearing me apart
Crushing me inside
You used to lift me up
Now you get me down

If I
Was to walk away
From you my love
Could I laugh again ?

If I
Walk away from you
And leave my love
Could I laugh again ?
Again, again...

You're killing me again
Am I still in your head ?
You used to light me up
Now you shut me down


I'm losing you again
Locking me inside
I used to lift you up
Now I get you down

Without your love
You're tearing me apart
With you close by
You're crushing me inside
Without your love
You're tearing me apart
Without your love
I'm dowsed in madness
Can't loose the sadness
I can't loose the sadness

And I don't, and I don't know why...

Vous savez je n'ai rien, mais vraiment rien dans le bide. Je serais incapable de faire du mal à une mouche. Ou alors il faut que ça soit vraiment subit. Mais j'suis trop bonne. Trop conne.

Mardi 10 juillet 2007 à 12:39

Turn my head.

Let's shiver.

La musique m'emporte, et tout tourne, tourne. J'en aurais des frissons. Les gouttes d'eau elles même en trembleraient. La montée en puissance, tout doucement. Mais sûrement. Faisant accelérer les battements de coeur. Une voix surgie de nulle part. Et des yeux. Des yeux bleus, froids, non, glacials. Un regard poignant, auquel on s'accroche. Un regard pas heureux, non, mais fascinant.

Lundi 25 juin 2007 à 18:00

Dimanche 24 juin 2007, vers 1h00 du matin

Magnfique, spectaculaire, sublime, je ne trouve pas les mots et j'ai peur de massacrer mes émotions en les couchant sur papier. La 2ème partie Archive donnait de l'apétit. Le stade, immense. Des bras tout blancs qui se lèvent au milieu des têtes noires.

L'entrée...C'était tellement beau que je ne sais pas comment le décrire. Alors que mes yeux étaient rivés sur la scène, un ascenseur est monté au beau milieu du stade. Et ils étaient là. Matt arborait un pantalon slim (ou presque) rouge que je rêvais de porter pour le concert, et la veste assortie. Dom était éclatant dans son slim vert pomme, les couleurs étaient foudroyantes. Chris, lui, ne s'est pas fait remarquer (ainsi que pendant tout le concert). Comme Papa l'avait prévu, ils ont débuté avec Knights of Cydonia. Je savais que s'ils commencaient par celle-ci, ils finiraient par Take a bow. Ce qu'ils ont fait. Je n'y croyais pas quand je les ai vus s'élever sur leur plateforme, flamboyants, entourés de 'fontaines magiques'. Et ils ont commencé. Il a chanté. J'ai hurlé. Ils ont joué. Nous avons sauté. L'ambiance était énorme. Le plus démentiel, c'était sûrement Time is running out, puis suivaient Starlight, Plug in Baby, New Born. J'étais devenue sourde, j'étais muette. Il fallait chercher en chantant quelles notes arrivaient encore à sortir. Les voix étaient déformées par moment ; j'ai bousillé mes tympans et mes cordes vocales. Et tous ces gens avant d'arriver au Parc. Ceux du métro, dont on comprend dans leur dialogue qu'ils ont la même destination que nous, et après le métro, la foule. Des centaines de gens affichant des t-shirts MUSE, d'autres tenant à bout de bras les billets qu'ils essayent de vendre. Et la suite, vous la connaissez. Toutes les chansons que j'espérais ont été jouées, il ne restait plus qu'une chose que je n'aie pas trouvée : un t-shirt.

- Eh eh eh, il va où lui avec ses t-shirts ? Te barre pas !

- T-shirt MUSE à 10€ !

- Maman passe moi les sous !

- T-shirt MUSE à 10€ !

- Moi j'en prends un.

Et j'étais la fille la plus heureuse du monde.

Edit du jour :

Salade de sentiments pêle-mêle, je ne sais jamais raconter ces choses là dans le bon ordre. C'était trop d'émotions. Non, ce n'était pas "un concert". C'était MUSE.

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